Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : PxHere
Lorsque Jade Devis de Rancho Cucamonga, en Californie, apprit qu’elle était enceinte en décembre 2018, la dernière chose à laquelle elle pensait était un diagnostic de cancer. Mais c’est exactement ce qu’elle se vit dire deux mois plus tard lorsqu’une biopsie avait révélé qu’une bosse sur son sein était un cancer triple négatif de stade 2, une forme rare de la maladie.
Dans une entrevue avec TODAY, Devis a révélé la peur qu’elle ressentait pour son enfant à naître après avoir reçu son diagnostic. « Je me suis sentie piégée. La seule façon de m’en sortir était de faire la seule chose que je croyais ne pas devoir faire, c’est-à-dire mettre mon bébé en danger », a-t-elle dit.
Les médecins de Devis lui recommandèrent d’avorter, lui disant que son bébé était trop petit pour supporter la chimiothérapie. Tuer son enfant à naître était une option que Devis refusa d’envisager. « Je n’allais laisser personne me dire son sort. J’allais faire tout ce que je pourrais pour sauver le bébé. Je n’allais pas laisser une maladie me prendre le bébé », dit-elle.
Au lieu de cela, Devis attendit de commencer le traitement jusqu’à ce qu’elle fût environ à 25 semaines de grossesse, quand il était plus sûr que son enfant supporterait certains des médicaments et des radiations. Selon TODAY, elle a suivi un régime de traitement appelé FAC (5 — fluorouracile, adriamycine, cyclophosphamide), qui est l’un de ceux qui ont été le plus essayés chez les patientes enceintes. Cependant, elle ne savait pas quel impact sa tension et son traitement auraient sur son enfant. Après avoir attendu anxieusement durant toute sa grossesse, Devis donna naissance à un petit garçon en bonne santé au mois de juillet. Il était à terme et pesait 6 livres et 11 onces.
« J’ai eu l’impression de retenir mon souffle pendant tout ce temps où il était piégé dans mon ventre et que je devais aller à la chimio », confia-t-elle. « Je suis tout simplement heureuse qu’il soit sorti de mon ventre. Il est en sécurité maintenant. »
Devis est toujours sous traitement chimiothérapique, dont certains la font tellement souffrir qu’il lui est difficile de tenir son petit garçon dans ses bras. Mère célibataire, elle reçoit le soutien de sa sœur aînée qui a emménagé avec elle pour l’aider. « Elle va très bien », dit son oncologue, le Dr Gayathri Nagaraj. « Nous sommes fiers de la façon dont elle a tout supporté. »
Nagaraj dit aujourd’hui qu’elle a un message pour les autres futures mamans qui découvrent qu’elles ont un cancer : « Il y a de l’espoir. »
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