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Développement et Paix, inspecté par la CECC, ne financera plus d’organismes promouvant l’avortement dans les pays pauvres

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : AnyRgb

Développement et Paix finançait avec l’argent des fidèles des groupes faisant la promotion de l’avortement, et de la cause première de l’avortement, la mentalité contraceptive. Combien d’enfants ont été tués, combien de législations de protection de l’enfant à naître sont tombées avec la collaboration involontaire et scandaleusement tenue dans l’ignorance des donateurs ? Il n’est pas possible de le savoir. Mais que l’argent recueilli dans l’Église au Canada fut utilisé pour soutenir ces crimes ne fait aucun doute.

Écoutant la voix des gens émus et bouleversés par ce scandale, partout au Canada, les évêques canadiens ont mené une enquête de plusieurs années qui vient de se terminer avec une déclaration commune de la Conférence des évêques catholiques du Canada et Développement et Paix. Plus d’une soixantaine d’organismes recevant le soutien de Développement et Paix furent examinés. De ce nombre, les deux tiers verront cesser toute aide, cessant ainsi la collaboration des Canadiens à leurs projets indéfendables.

Bien sûr, tout ce qui compte comme infiltrés dans l’Église pour profiter de l’argent des fidèles et des communautés religieuses leur faisant confiance s’indigne. Les amoureux de Che Guevarra, de Québec Solidaire, dont le Christ selon eux serait un disciple fulminent, grincent des dents, crient à l’injustice de ne pas avoir été consultés, réclament une indépendance complète de l’organisme pour qu’il puisse continuer de plumer les fidèles dans l’Église sans qu’ils n’aient aucun droit de regard sur l’organisme.

Mais Développement et Paix a été fondé par l’Église catholique au Canada, pour défendre la justice et les droits des plus pauvres. Il était temps que l’organisme soit rappelé à l’ordre. Partageant l’indignation normale chez toute personne de bonne volonté devant le vol des fidèles pour des politiques indéfendables, les évêques canadiens se sont assurés que cela ne se reproduirait plus. Grâce à des mesures de saine gestion, les évêques participeront aux choix des organismes et permettront ainsi que tous les pauvres soient secourus, vraiment secourus.

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Voici cette magnifique lettre des évêques canadiens :

La Conférence des évêques catholiques du Canada et l’Organisation catholique canadienne pour le Développement et la Paix — Caritas Canada termine l’examen commun des partenaires de l’OCCDP

jeudi le 25 février 2021

Montréal et Ottawa – La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) et l’Organisation catholique canadienne pour le Développement et la Paix — Caritas Canada (OCCDP) ont finalisé l’examen des partenaires internationaux qui reçoivent des subventions de l’OCCDP. Sur les 205 partenaires de l’organisation, 52 ont d’abord été étudiés avant d’en ajouter 11 autres, pour un total de 63. Aucune organisation affiliée à Caritas internationalis ou intégrée à une structure ou à une œuvre diocésaine n’a été examinée. Après un certain nombre de rapports intermédiaires, un rapport final a été soumis à l’Assemblée plénière de la CECC et au Conseil national de l’OCCDP, que ces deux instances ont approuvé respectivement en septembre et en novembre 2020.

Le processus et les principes directeurs

Le rapport a été préparé par un sous-comité conjoint formé de représentants de la CECC, de sa haute direction notamment, ainsi que de la direction de l’OCCDP. Le sous-comité conjoint avait reçu en novembre 2017 du Conseil permanent de la CECC et du Conseil national de l’OCCDP le mandat d’enquêter sur des préoccupations voulant que certaines activités non financées et positions de partenaires internationaux de l’OCCDP entrent en conflit avec l’enseignement social et moral de l’Église. Dans le cadre d’un processus rigoureux et approfondi, des éclaircissements ont été demandés aux partenaires et aux évêques des diocèses où ils sont situés.

En examinant les partenaires, le sous-comité conjoint a axé ses travaux autour de plusieurs questions, notamment celle de savoir si ces organismes prônaient quoi que ce soit de contraire à l’enseignement moral ou social catholique, si leurs actions pouvaient prêter à équivoque à ce propos, si les valeurs dont ils se réclament correspondaient bien à leurs interventions en ligne et sur le terrain, et si leurs actions étaient susceptibles de miner la crédibilité des évêques au Canada ou dans leur pays.

L’identité des partenaires

Vu la nature délicate des renseignements contenus dans le Rapport final, par souci d’équité pour la réputation des partenaires et, dans certains cas, pour éviter de compromettre leur sécurité, il a été convenu de ne pas divulguer les noms des partenaires et d’éviter de rendre publique l’intégralité du Rapport final.

Résumé des conclusions

Voici un résumé des décisions finales, fondées sur les recommandations du sous-comité conjoint.

Sur les 63 organismes soumis à l’examen, l’OCCDP et la CECC ont convenu :

Qu’il n’y avait aucune objection à poursuivre la collaboration avec 20 partenaires. Ceci à la lumière des précisions fournies par les partenaires et des communications reçues des évêques des diocèses où ils ont leur base.

Comme 19 partenariats étaient arrivés à échéance ou devaient se terminer avant la conclusion de l’examen, les organismes concernés n’ont fait l’objet ni d’un examen ni de recommandations. Si l’un ou l’autre de ces organismes devait solliciter une subvention de l’OCCDP, sa demande serait étudiée à la lumière des critères et des procédures que l’OCCDP et la CECC s’emploient actuellement à mettre au point.

L’OCCDP s’abstiendra de poursuivre 24 partenariats faute d’éclaircissements sur des préoccupations sérieuses relatives à des prises de position ou à des actions qui contredisent l’enseignement social et moral de l’Église.

Comme elle l’avait annoncé, l’OCCDP, de sa propre initiative, a imposé un moratoire sur les contributions de la campagne Carême de partage pour tous les partenaires faisant l’objet d’un examen. Par la suite, l’OCCDP a déterminé qu’elle devait honorer ses obligations contractuelles à l’égard de ces mêmes partenaires mais sans utiliser l’argent provenant du Carême de partage. Désormais, l’OCCDP n’a de projets qu’avec des partenaires internationaux approuvés par l’OCCDP et la CECC. Il n’y a plus de financement ni de contrats avec ceux où il a été accepté de ne pas continuer la relation.

Changements éventuels dans le traitement des demandes et la sélection des partenaires internationaux

À la suite de l’examen organisationnel conduit par la firme Deloitte concernant l’OCCDP et son alignement avec les évêques catholiques du Canada, les recommandations suivantes ont été acceptées par le Conseil national de l’OCCDP et leur mise en œuvre est actuellement pilotée par un Groupe de travail conjoint sur les critères formés de représentants des deux organismes :

la politique de partenariat de l’OCCDP est en cours de révision ;

de nouveaux critères pour la sélection et l’examen des partenaires seront élaborés ;

un Comité des partenariats internationaux, comportant une représentation de la CECC, sera mis sur pied et aura pour mandat d’examiner et d’approuver tous les nouveaux partenaires, de surveiller le fonctionnement des partenariats et de traiter les questions qui pourraient se poser au sujet d’un partenaire approuvé.

Le Comité des partenariats internationaux travaillera à la lumière de la mission de l’OCCDP, qui est d’accompagner les populations les plus pauvres et vulnérables dans les pays du sud. Il incitera également l’organisation à une plus grande transparence sur la façon dont elle choisit ses partenaires internationaux et leurs projets, en plus d’améliorer ses communications avec ses partenaires et à veiller à bien les informer de l’identité catholique de l’OCCDP, de sa vision, de sa mission et de ses attentes. Dans le sens de cette plus grande ouverture, des mesures sont prises pour que, dorénavant, la liste complète des partenaires internationaux de l’OCCDP soit publiée, sauf dans des contextes particuliers (dans les zones de conflit, par exemple) où la sécurité du partenaire pourrait s’en trouver compromise.

Les leçons tirées de l’examen conjoint des partenariats ainsi que les changements mis en œuvre quant au processus et aux critères de sélection et de surveillance des partenaires feront en sorte que le travail entrepris par Développement et Paix favorise, pour reprendre les mots du pape François, « une maturation des personnes et des sociétés dans les différentes valeurs morales qui conduisent à un développement humain intégral… [et] la promotion du bien, pour nous-mêmes et pour l’humanité tout entière [si bien que] nous progresserons ainsi ensemble vers une croissance authentique et intégrale. » (Fratelli Tutti, nos 112-113).

Information :

Kelly Di Domenico

Directrice — communications

Développement et Paix — Caritas Canada

[email protected]

514 257-8710, poste 365

Lisa Gall

Coordonnatrice des communications

Conférence des évêques catholiques du Canada

[email protected]

613-241-9461, poste 225



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