Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : LifeSiteNews
Pétition pour faire cesser le financement de Développement et Paix dans l’Église au Canada
Dans un article paru aujourd’hui sur le site de Présence information religieuse, l’ancien employé de Développement et Paix, François Gloutnay, révèle que ses anciens employeurs ont joué sur le terme « moratoire », utilisé pour passer un sapin à tous les catholiques canadiens.
En effet, Développement et Paix est sous enquête de la CECC pour avoir financé 52 organismes plus ou moins douteux, plus ou moins favorables à l’avortement et en faisant la promotion dans leurs pays respectifs.
Est-ce pour s’assurer d’avoir toujours accès aux portefeuilles des catholiques canadiens dans les paroisses que Développement et Paix parlait d’un moratoire ?
« Serge Langlois, le directeur général de Développement et Paix, a pourtant déclaré en novembre 2018 que l’organisme avait “émis un moratoire temporaire sur le financement” de 52 partenaires épinglés lors de recherches menées par le personnel de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC). De plus, le 29 mars 2019, l’organisme renouvelait, pour une autre année, le moratoire sur “le financement des 52 partenaires jusqu’à ce que toutes les questions concernant leur acceptabilité aient été résolues”. » (Tiré de l’article de Présence information religieuse du 25 novembre 2020.)
Bien entendu, les dirigeants de Développement et Paix semblent entendre par là que l’organisme ne ferait que jouer avec l’argent, c’est-à-dire, plutôt que de mettre tout un dans un pot commun, utiliser l’argent des catholiques pour les projets autres que ceux soutenus par les 52 autres organismes visés par l’enquête, libérant ainsi l’argent reçu d’autres dons, dont ceux du gouvernement, pour les organismes qui font l’objet d’une enquête.
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Pétition pour faire cesser le financement de Développement et Paix dans l’Église au Canada
Il était évident que pour les catholiques, croyant sans doute imprudemment à l’honnêteté intellectuelle de leurs interlocuteurs, le terme moratoire signifiait qu’aucun argent ne serait donné à des projets gravement immoraux, tout comme pour Développement et Paix, le terme moratoire signifiait que l’argent des scrupuleux catholiques, seul, ne servirait pas à ces organismes.
Là encore, nous trouvons ce témoignage dans l’article de Présence information religieuse précité : « Ce n’est pas vrai que des partenaires de Développement et Paix ont cessé de recevoir leur financement », lance Romain Duguay, le directeur général adjoint de Développement et Paix, lors d’un entretien téléphonique. « Cela n’a jamais été le cas. »
Jamais.
Prend-on vraiment ici les catholiques canadiens pour les derniers des imbéciles ?
Devant tant de mépris, nous devons demander à la CECC que, tant que la question du financement des organismes douteux ne sera pas réglée, non seulement aucun argent des fidèles ne soit versé à Développement et Paix, mais qu’aucune de ses publicités dans nos églises ne soit promue.
Il existe d’autres organismes de charité et de développement, véritablement respectueux des valeurs chrétiennes et surtout, ne prenant pas les catholiques pour des poules sans tête aux œufs d’or…