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Deux Montréalais veulent mourir par euthanasie même s’ils ne sont pas en fin de vie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Deux Montréalais fortement handicapés veulent voir le jour de leur mort plus rapidement arriver par le biais de « l’aide médicale à mourir, » c’est-à-dire l’euthanasie, seulement, comme ils ne sont pas en fin de vie, ils n’ont pas accès à l’euthanasie. C’est pourquoi ils contestent les lois devant les tribunaux. D’après le Journal de Montréal :

« Je ne suis pas suicidaire, je n’ai pas de maladie psychiatrique, je veux continuer à contrôler ma destinée », a affirmé avec détermination Nicole Gladu, en sortant de la salle d’audience au palais de justice de Montréal, lundi.

Contrôler sa destinée… Cela ne devrait pas primer sur la protection de la vie. Comme si on contrôlait la plupart des facteurs qui influent sur notre « destinée, » c’est Dieu qui dirige notre « destinée, » bien qu’il nous laisse faire des choix, heureux… ou malheureux. En tout cas, vouloir mettre fin à ses jours est une attitude suicidaire.

Mais à 73 ans, et avec des problèmes de santé qui lui causent de la souffrance physique, elle a décidé qu’elle voulait mourir dans la dignité, avec un verre de champagne et un canapé de foie gras, et surtout avec l’aide d’un médecin.

C’est dire si l’évocation d’une coupe de champagne ou d’un canapé de foie gras fait surgir en moi des images de dignité… Ce n’est pas dans les objets extérieurs que l’on trouve la dignité ni dans le confort, mais dans notre conduite et en Dieu.

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« C’est une démarche longue, réfléchie, qui n’est pas impulsive, ont plaidé ses avocats. Pour elle, chaque souffle est un effort à faire. Tel que madame le dit, sa dignité passe par l’autodétermination. »

La liberté, ou le libre arbitre, fait certes partie de notre dignité, mais après nous sommes dignes si nous faisons des choix dignes. Se tuer n'est pas un choix digne, car il dénote une haine de soi. Et puisque nous sommes fait à l'image de Dieu, nous devons nous respecter.

Jean Truchon, 51 ans, souffre pour sa part de paralysie cérébrale. Seul son bras gauche est fonctionnel. Lui aussi réclame l’aide médicale à mourir […]

Les avocats de ces deux malheureux veulent changer les lois actuelles pour leur permettre de mourir (comme s’ils n’allaient pas de toute façon mourir comme tout le monde).

Ils contestent des pans des lois provinciales et fédérales voulant que les personnes admissibles doivent être en fin de vie ou que leur mort soit « raisonnablement prévisible ».

Selon Me Ménard, ces dispositions vont à l’encontre d’un jugement de la Cour suprême, rendu en 2015, qui décriminalisait l’aide médicale à mourir.

Me Ménard est très actif dans le domaine de l’euthanasie.

En fin de compte, ce dont ces deux Montréalais ont besoin n’est pas d’une dose mortelle de poison, mais de soins, d’affection et de Dieu.



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