Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Freepik
Ce test sanguin réalisé aux États-Unis notamment, lors d’une grossesse, a pour but d’éviter la mort ou l’anémie de futurs enfants à naître, ce dont l’industrie de l'avortement se fiche apparemment. Il est puéril de la part des partisans de l’avortement de vouloir accélérer la prescription de la pilule abortive en évitant un simple test, éventuellement suivi d’un traitement tout aussi simple. Selon LifeSiteNews :
Voulant rendre la pilule abortive plus accessible que jamais, les avorteurs font campagne pour abolir un test sanguin standard pour les femmes enceintes qui pourrait faire la différence entre la réussite ou l’échec de leurs futures grossesses.
Les avorteurs souhaitent abolir le test sanguin standard du facteur Rhésus effectué sur les femmes enceintes. La Mayo Clinic affirme : « Le facteur Rhésus (Rh) est une protéine héréditaire qui se présente à la surface des globules rouges. Si votre sang contient cette protéine, vous êtes Rh positif. Si votre sang est dépourvu de la protéine, vous êtes Rh négatif ».
Si une femme enceinte est Rh négatif, mais que le bébé est Rh positif, le corps de la mère « pourrait produire des protéines appelées anticorps anti-rhésus après exposition aux globules rouges du bébé ». Bien que cela ne se produise généralement pas pendant la grossesse, il est plus probable que cela se produise lors de l’accouchement, ainsi que pendant un avortement.
« Les anticorps produits ne posent pas de problème lors de la première grossesse », souligne la clinique Mayo. « Le problème, c’est votre prochaine grossesse ». Ce serait le cas pour toute grossesse suivant un avortement.
« Si votre prochain bébé est Rh positif, ces anticorps anti-rhésus peuvent traverser le placenta et endommager les globules rouges du bébé », qui sont nécessaires pour alimenter le corps du bébé en oxygène. « Cela pourrait entraîner une anémie potentiellement mortelle, une condition dans laquelle les globules rouges sont détruits plus vite que le corps du bébé ne peut les remplacer », ce qui conduirait finalement à la mort du bébé.
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Les 2020 Clinical Policy Guidelines for Abortion Care, publiées par la National Abortion Federation, recommandent : « En dessous de 56 jours à partir de la dernière période menstruelle, les patientes et les prestataires peuvent se passer de test de Rh et d’immunoglobuline anti-D pour les patientes dont le Rh est négatif ».
« Le recours à l’avortement chimique pour mettre fin à une grossesse de moins de 56 jours sans examen ni détermination du groupe sanguin devrait être considéré comme une faute professionnelle », a commenté le président de la Catholic Medical Association (CMA), Michael S. Parker, M.D.
Un simple traitement pour prévenir la maladie hémolytique du nouveau-né :
« Pour prévenir cette réaction, les femmes enceintes peuvent recevoir une injection d’anticorps », connue sous le nom d’immunoglobulines anti-D « qui “éliminera” toutes les cellules provenant du fœtus avant que son corps ne déclenche une réponse immunitaire », expliqua-t-il [le Dr Parker].
En d’autres termes, une femme Rh négatif qui avorterait sans avoir reçu d’injection d’immunoglobuline anti-D avant l’avortement, ainsi que peu après, augmenterait le risque que ses enfants suivants meurent naturellement durant la grossesse.
Lester Ruppersberger, M.D., obstétricien et ancien président de la CMA, a déclaré dans un courriel détaillé à LifeSiteNews que toute future grossesse « avec un bébé Rh positif entraînera la destruction du sang du bébé par les anticorps, ce qui entraînera une maladie hémolytique du nouveau-né pouvant conduire à l’anémie, à des lésions permanentes des organes, voire à la mort ».
« La découverte de l’immunoglobuline Rho(D)... en 1970, » ajouta-t-il avec insistance, « a réduit l’incidence de la maladie hémolytique du nouveau-né de 14 % à moins de 1 % ! »
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que les organismes fournissant des avortement, ou d'autres soutenant l'avortement, cherchent à rejeter le plus de barrières de sécurité possible, afin de de réaliser plus d'avortement et plus vite.