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Des parents poursuivent Planned Parenthood pour l’avortement raté de leur fils, qui vient d’avoir deux ans

Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere

22 février 2019 (LifeSiteNews) — Imaginez le scénario suivant. Vous êtes un garçon heureux, grandissant dans une maison de classe moyenne avec vos deux frères et sœurs. Vous aimez jouer dehors avec eux, l’école va bien, et vous pensez que le monde de vos parents vous appartient. Votre père est votre héros, et vous aimez votre mère plus que tout au monde.

Mais un jour, vous cherchez sur Google votre nom de famille pour un devoir scolaire. Votre enseignante a assigné à la classe un projet dans le cadre duquel chaque élève fait des recherches sur son arbre généalogique. Et c’est là que vous découvrez une série d’articles qui semblent parler de votre famille. Il semble qu’un homme et une femme portant les mêmes noms que votre père et votre mère aient poursuivi une clinique d’avortement après avoir donné naissance à un bébé qu’ils avaient essayé, sans succès, d’avorter.

Les articles mentionnent qu’il y avait déjà deux enfants dans la famille et que c’était le troisième bébé dont ils avaient essayé de se débarrasser. Avec horreur, vous essayez d’empêcher une prise de conscience inéluctable : Vous êtes le troisième et le plus jeune enfant. Si les parents dans les articles sont vos parents, cela signifie qu’ils ont voyagé plus de 700 milles de votre maison, de l’Idaho au Nouveau-Mexique, pour que votre mère puisse se faire avorter. Qu’est-ce qu’un avortement ? Vous tapez dans Google le mot et des images horrifiantes de bébés déchirés et ensanglantés apparaissent sur l’écran. Les images se brouillent alors que vous fixez l’écran et que vos yeux commencent à verser des larmes.

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Aussi improbable que cette histoire puisse paraître, elle pourrait un jour être vraie. Plusieurs médias ont rapporté cette semaine [la semaine dernière] que Bianca Coons et Cristobal Ruiz ont voyagé de l’Idaho à la clinique de Planned Parenthood d’Albuquerque en février 2016 quand ils ont découvert qu’ils attendaient leur troisième enfant. Ils ont décidé qu’ils ne pouvaient pas se permettre d’avoir un autre bébé, et ils se sont donc rendus au Nouveau-Mexique où ils pouvaient échapper à la période d’attente obligatoire dans leur État d’origine, ce qui aurait fait que le bébé aurait été plus avancé au moment de l’avortement. Coons et Ruiz affirment maintenant qu’ils avaient utilisé toutes leurs ressources restantes pour payer le voyage et l’avortement, qui ont coûté 400 $.

L’avortement a échoué, et leur petit fils a maintenant deux ans. Nous le savons parce que Coons et Ruiz poursuivent Planned Parenthood pour n’avoir pas avorté leur garçon, exigeant que l’organisation d’avortement paie le coût de son éducation parce que la « négligence médicale » a fait qu’il est né vivant au départ. De plus, ils poursuivent pour rupture de contrat — après tout, ils ont payé Planned Parenthood pour le tuer et, ce qui est inusuel, Planned Parenthood a raté. La clinique d’avortement leur avait offert un avortement médicamenteux, et Mme Coons avait pris une pilule à la clinique et une autre pour le lendemain. La première pilule causa des étourdissements et des nausées extrêmes.

Mais lorsque Mme Coons s’est présentée aux urgences de Boise, dans l’Idaho, les médecins ont dit à la mère consternée que son bébé était en parfaite santé malgré qu’elle ait pris la première pilule. Le personnel de Planned Parenthood lui a quand même conseillé de prendre la deuxième pilule. Peut-être que ça tuerait le bébé. Mais pas de chance : une autre série d’analyses sanguines a révélé que le fils de Mme Coons était un combattant et qu’il était toujours en vie et en bonne santé malgré tous les efforts de ses parents et du personnel de la clinique d’avortement. Coons et Ruiz se sont sentis trahis. Après tout, ce n’était pas pour cela qu’ils avaient payé.

Planned Parenthood offrit un avortement de suivi au Nouveau-Mexique, mais les parents du petit garçon ne pouvaient pas se permettre d’y retourner et de réessayer, et ils ont dit qu’ils ne pouvaient pas non plus se permettre un avortement chez eux dans l’Idaho. C’est ainsi que Mme Coons a accouché à contrecœur et que le couple poursuit maintenant Planned Parenthood pour 765 000 $ pour le coût de l’éducation d’« un enfant supplémentaire non planifié ». L’action en justice indique que « le défaut du défendeur de superviser et d’administrer correctement le service d’avortement a directement entraîné l’échec de l’interruption de grossesse, ce qui a porté préjudice aux intérêts des demandeurs en matière de planification familiale et à leurs intérêts en matière de planification financière pour l’avenir de leur famille ».

Un jour, ce tout petit garçon grandira. Un jour, il découvrira que ses parents ont essayé de l’avorter, puis qu’ils ne voulaient pas payer les frais de son éducation, tellement qu’après l’échec de son avortement ils ont poursuivi la clinique d’avortement qui ne l’avait pas tué pour ce qu’ils avaient eu à payer. Quand il le verra, il sera dévasté. Il se rendra compte que ses parents sont malades, que c’est une culture malade et que l’avortement légal a tout empoisonné. Cette prise de conscience sera déchirante, tout comme elle l’a été pour chacun d’entre nous qui avons été confrontés d’une manière ou d’une autre à cette terrible réalité dans cette culture croissante de la mort.



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