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Des parents poursuivent la Californie pour un programme scolaire où l’on fait chanter aux enfants des prières aux « dieux aztèques »

Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Noradoa/AdobeStock

Sacramento, Californie, 10 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Le samedi 4 septembre, un groupe de parents a intenté une action en justice contre le ministère de l’Éducation de Californie au sujet du nouveau « programme d’études ethniques » qui exige que les élèves prient en chantant les « dieux » aztèques.

La poursuite a été déposée par la Société Thomas More, un cabinet d’avocats à but non lucratif qui se consacre à la lutte pour les droits de la famille et de la religion, au nom des parents d’élèves, ainsi que par la Fondation Californians for Equal Rights.

L’action en justice a été lancée après que les plaignants aient adressé une lettre au superintendant de l’enseignement public, Tony Thurmond, lui demandant de retirer les chants païens du programme scolaire. La lettre, datée du 24 août, est restée sans réponse.

Sur le plan juridique, la plainte cite que « le libre exercice et la jouissance de la religion sans discrimination ni préférence sont garantis » par la loi californienne et que « la législature ne fera aucune loi concernant l’établissement d’une religion ». « En outre, l’aide gouvernementale à la religion est interdite », ajoute le texte.

Plus précisément, « les Cours suprêmes des États-Unis et de Californie ont clairement indiqué que la prière dans les écoles publiques est interdite » et « les prières rédigées par les responsables des écoles publiques sont doublement interdites », peut-on lire dans le dossier de plainte.

En termes simples, la loi fédérale et la loi de l’État interdisent la promotion de toutes les religions, y compris les cérémonies, les prières et les doctrines, dans toute école publique, selon la plainte.

Ces psalmodies démoniaques, qui font partie du « programme modèle d’études ethniques », étaient initialement un programme volontaire, mais selon le Christian Post, de nombreux districts scolaires en ont autorisé l’intégration dans les classes de tous les élèves.

Ces chants comprennent une demande aux « dieux » pour la « libération, transformation, décolonisation » de l’Amérique.

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« Nos clients ont une objection à la fois religieuse et civique à la prière aztèque, et ils ne veulent pas que leurs enfants la chantent, qu’on leur demande ou qu’on fasse pression sur eux pour qu’ils la fassent, ou qu’ils risquent l’ostracisme s’ils s’y refusent », a déclaré Paul Jonna, avocat de la Société Thomas More.

Ce programme radical n’est pas seulement une méthode d’« inclusion », mais il est porteur d’un sentiment anti-chrétien explicite et manifeste.

Le programme encourage les enseignants et les élèves à « remettre en question les croyances racistes, hypocrites, discriminatoires, impérialistes et coloniales » dont le christianisme est considéré comme faisant partie.

R. Tolteka Cuauhtin, le coprésident initial du programme modèle d’études ethniques, fait fréquemment référence à son livre « Rethinking Ethnic Studies » dans le libellé de la nouvelle méthode d’enseignement.

Son livre affirme que les chrétiens blancs sont responsables de la perpétration d’un « théocide » et du remplacement des « dieux » indigènes par le christianisme. En raison de cette compréhension, Cuauhtin affirme que les gens doivent travailler à la « décolonisation » de l’Amérique, par une méthode qu’il appelle « contre-génocide ».

Selon Cuauhtin, si le christianisme peut être démantelé avec succès dans la société américaine, il fera place à une « régénération de l’avenir épistémique et culturel indigène ».

Pour des raisons religieuses, la Bible interdit de prier, chanter ou vénérer tout « dieu » autre que le Dieu chrétien, conformément aux enseignements dogmatiques du premier commandement.

L’enseignement authentique du christianisme, tel qu’enseigné par le Catéchisme de Baltimore, stipule que « le premier commandement de Dieu est : Je suis le Seigneur ton Dieu ; tu n’auras pas de dieux étrangers devant moi » et que, par conséquent, « le premier commandement nous ordonne d’offrir à Dieu seul le culte suprême qui lui est dû : “Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu ne serviras que lui” (Luc 4:8) ».

Le programme scolaire, qui invoque officiellement les « dieux aztèques » dans le but d’usurper le culte dû à Dieu seul, « constitue une préférence illégale du gouvernement envers une pratique religieuse particulière », a déclaré Frank Xu, président de la Fondation Californians for Equal Rights.

« Cette approbation publique de la religion aztèque porte fondamentalement atteinte à l’égalité des droits en matière d’éducation et glorifie de manière irresponsable des divinités anthropomorphes et masculines dont les rituels religieux impliquent d’horribles sacrifices et démembrements humains », a ajouté M. Xu.

« Tout cela est si profondément mauvais et destructeur qu’il est difficile de savoir par où commencer la critique de ce vandalisme culturel dangereux, diviseur et rétrograde. L’idée qu’un système scolaire public financé par les impôts soit, ou puisse être, utilisé pour libérer ce poison culturel et spirituel vicieux dans la conscience de nos jeunes est à la fois extrêmement offensante et probablement illégale », a déclaré le Dr Richard Land, rédacteur en chef du Christian Post.

Comme l’a déclaré le pape Saint Pie X, « Le premier devoir de la charité ne consiste pas à tolérer les idées fausses. »



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