Par Paul Smeaton ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Surrey, Royaume-Uni, le 17 mars 2020 (LifeSiteNews) ― Selon un article publié le 15 mars dans Daily Mail, des parents du Royaume-Uni accusent un professeur d’endoctriner secrètement leur fille de 13 ans, lui faisant croire qu’elle est un garçon.
Selon l’article, Ashleigh et Ged Barnett furent véritablement abasourdis lorsque leur « belle adolescente » leur confia son sentiment de vouloir être un garçon et de couper ses cheveux très courts. Ils ont ensuite découvert qu’elle suivait des séances privées hebdomadaires avec un professeur adjoint qui était chargé du groupe LGBT de l’école.
La Hoe Valley School de Woking, dans le Surrey, aurait apparemment appelé la jeune adolescente d’un nom masculin et l’encourageait à se changer dans un cubicule du vestiaire des garçons.
« Notre jeune fille était encouragée à croire qu’elle était un garçon dans un corps de fille, » dit Mme Barnett.
« Le professeur adjoint l’aurait aussi encouragé à regarder un compte d’activistes transgenres sur YouTube, qui montrent leurs cicatrices de mastectomies et qui expliquent combien leur opération s’était bien passée », ajoute la mère.
Les parents disent que les sessions LGBT se sont faites sans qu’ils fussent au courant de ce qui se passait.
« L’école n’a pas jugé bon de nous le dire, » raconte Mme Barnett. « Nous sommes ses parents et la responsabilité de prendre soin de notre enfant nous a été retirée. Leur façon de voir les choses consiste à nous dire que c’est le choix de l’enfant et que la situation n’a aucunement rapport avec nous. »
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Selon l’article, le principal Jane Davis avait affirmé aux parents mécontents par courriel qu’elle croyait que leur fille devrait avoir le droit de choisir le vestiaire de son choix, et aurait apparemment défendu la décision de ne pas avoir informé les parents de la situation de leur enfant.
« Nous continuerons d’offrir un environnement sécuritaire pour [votre enfant], mais ce n’est pas notre rôle de vous informer sur la façon dont elle se sent, » dit-elle. « Il est important de comprendre qu’à son âge elle peut prendre ses propres décisions. »
M. Barnett dit que sa fille n’avait jamais « montrée de signes de dysphorie de genre avant ce “mentorat”, par contre, elle en montra des signes typiques après. »
Mme Barnett mentionne qu’en août dernier, sa fille « avait de merveilleux cheveux longs, elle portait une robe et se maquillait. Elle ressemblait à une belle adolescente. » Par contre, après ses sessions LGBT « elle ne se ressemblait plus. »
« Les enfants 13 ou 14 ans, surtout les filles, ne sont parfois pas heureux dans leurs corps. Cette situation est commune pendant la puberté, » dit-elle. « Ils sont vulnérables. Ça ne prend qu’une personne avec certaines intentions pour leur donner l’idée “qu’ils sont dans le mauvais corps.” »
Les parents se sont plaints à de multiples reprises, y compris que l’école avait négligé de leur dire que leur fille s’identifiait comme « transgenre » et a « failli dans la tâche de prévenir une radicalisation. »
L’école nie ces accusations et Davies dit que « la protection des enfants sera toujours la priorité de l’école. » Il a été impossible d’obtenir plus de commentaires puisque les parents sont entrés dans le processus de déposition de plainte formelle.
Mme Barnett croit aussi que l’assistant-enseignant responsable des sessions privées avait reçu une formation de l’organisme à but non lucratif « Eikon . » Eikon dit fournir « conseils et supports » pour les « jeunes LGBT âgés de 11 à 19 ans » et qu’il « essaie de soutenir tous les jeunes s’identifiant en tant que LGBT+ dans le Surrey. »
Cependant, le directeur général Chris Hickford nie que son organisme forme du personnel à radicaliser des enfants.
« De suggérer que les employés de Eikon forment les autres à radicaliser les jeunes n’est pas du tout pertinent, » dit-il. « Il n’est pas impossible que cet aide-enseignant ait assisté à une séance de réseautage professionnel, à laquelle Eikon a participé ou qu’il a aidé à organiser, mais Eikon ne lui a pas donné de formation LGBT+. »
Selon l’article, la jeune adolescente voit maintenant un psychologue.
Un porte-parole national de la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC), un organisme pro-vie et pro-famille du Royaume-Uni, a déclaré à LifeSiteNews que, pris au pied de la lettre, cette histoire montre « un mépris terrifiant des droits des parents face à l’éducation de leur enfant. »
« Pendant des années, des jeunes filles, aussi jeunes que 12 ans au Royaume-Uni étaient autorisés à recevoir un avortement pendant les heures de cours, sans que les parents ne le sussent ou donnassent leur consentement, » explique le porte-parole. « La culture de mort et du désordre s’est développée dans les écoles du Royaume-Uni à une vitesse effrayante. Si le personnel enseignant croit avoir la latitude de perturber les enfants au sujet de leur réalité biologique fondamentale, alors les écoles sont devenues pires que des centres d’endoctrinement à la perversité. »