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Des nouveau-nés sont tués en Belgique et aux Pays-Bas, mais les pro-mort n’appellent pas ça de l’infanticide

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/AdobeStock

27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Depuis des décennies, les militants pro-vie préviennent que l’introduction de l’avortement et de l’euthanasie conduit inévitablement à l’infanticide post-utérin. Pendant des décennies, les militants de l’avortement ont décrié les pro-vie comme des extrémistes alarmistes qui racontent des mensonges inadmissibles. Et puis, quand cela s’est produit, ils s’en sont fait les défenseurs.

Ils l’ont défendu lorsque des avorteurs ont été pris, à maintes reprises, en train de tuer des bébés après leur naissance ou de les laisser mourir sans soins médicaux après que les petits combattants aient survécu aux premières tentatives d’assassinat. Ils l’ont défendu lorsque des organes ont été prélevés sur des bébés vivants. Et ils l’ont défendu, aux Pays-Bas, lorsque l’infanticide, déterminée par la politique de Groningue de 2004, a été étendu, l’année dernière, à d’autres enfants.

Bien sûr, la plupart des gens ne défendront pas ces pratiques comme un « infanticide » en soi. Ces meurtres sont défendus comme des sacrifices nécessaires pour la libération sexuelle, le « choix », la « science » ou la « compassion ». L’infanticide est un terme trop incendiaire pour être utilisé, c’est pourquoi les militants qui le défendent prennent toujours soin d’utiliser des termes différents. Et lorsque des chercheurs, des journalistes et des militants font la lumière sur cette pratique, elle est ignorée. Combien, par exemple, ont entendu parler de ce récent rapport de l’Institut européen de bioéthique, publié au début de l’été, qui révèle qu’un pourcentage stupéfiant de 10 % des décès de nouveau-nés en Belgique sont des décès par euthanasie ?

Selon l’étude, les nourrissons déterminés par les professionnels de la santé comme n’ayant « aucun espoir d’un avenir supportable » sont fréquemment tués par « euthanasie délibérée », touchant « 10 % des nouveau-nés (0-1 an) décédés en Flandre, entre septembre 2016 et décembre 2017 (soit 24 bébés). »

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Comme c’est le cas aux Pays-Bas, euthanasier ceux qui ne peuvent pas donner leur consentement est techniquement illégal, mais les autorités ferment les yeux sur cette pratique. Selon la chercheuse Laure Dombrecht, de la Vrije Universiteit Brussel, la comparaison avec une étude réalisée en 1999-2000 indique que cette pratique a augmenté de 3 %, passant de 7 à 10 %. Aux Pays-Bas, la pratique est techniquement hors la loi, mais il existe un cadre juridique dans lequel les professionnels de la santé peuvent pratiquer l’infanticide sans crainte de poursuites. Les auteurs de la récente étude préconisent quelque chose de similaire pour la Belgique.

Selon l’article : « Les médecins qui ont euthanasié des nouveau-nés par injection létale ont indiqué dans 91 % des cas que la raison principale de leur action était qu’il n’y avait aucun espoir d’un “avenir supportable” pour l’enfant. En d’autres termes, ces enfants avaient une réelle chance de survie, mais l’équipe médicale — sans doute en accord avec leurs parents — a considéré que leur vie ne valait pas la peine d’être vécue jusqu’au bout. »

Nous savons que les normes de notre société concernant ce qui constitue une « vie supportable » sont horriblement tordues à mesure qu’un état d’esprit eugéniste s’installe de plus en plus dans notre communauté médicale. Au Royaume-Uni, par exemple, l’avortement est interdit à partir de 24 semaines de grossesse — mais si la mère découvre qu’elle porte un enfant atteint de trisomie 21, elle est autorisée à avorter jusqu’à la naissance. Près de 100 % des personnes atteintes de trisomie 21 déclarent être heureuses dans leur vie — mais le gouvernement britannique veut s’assurer qu’aucun parent n’ait la charge de l’une de ces personnes spéciales, même si cela signifie un meurtre grotesque dans l’utérus à neuf mois.

Il y a une lueur d’espoir dans tout cela. Heidi Crowter, une jeune femme de 26 ans atteinte de trisomie 21, a intenté un procès au gouvernement britannique pour cette politique répugnante de handicap. Deux juges se sont récemment prononcés contre elle, mais elle va faire appel de la décision. La vision que la société a des personnes comme elle, telle qu’elle est résumée dans la loi sur l’avortement, est « offensante » et irrespectueuse, dit-elle. Elle est l’une des survivantes, et elle donne la parole à d’autres survivants. Son existence même est une réplique aux vues métastasées de notre société sur l’infanticide, et nous prions pour qu’elle réussisse.



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