Chers amis de la Vie,
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wakebreakmediamicro/Adobe Stock
Le 15 janvier 2025, le Toronto Sun a publié un article de Jane Stevenson indiquant qu’au moins 15 500 Canadiens sont morts entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024 alors qu’ils étaient sur une liste d’attente pour des soins de santé, selon des données recueillies par SecondStreet.org dans le cadre de la loi sur la liberté de l’information.
C’est ce qu’a rapporté Mme Stevenson :
Cependant, SecondStreet.org affirme que le nombre exact de 15 474 est incomplet, car le Québec, l’Alberta, Terre-Neuve et le Labrador ne suivent pas le problème et la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse n’ont fourni des données que sur les patients décédés alors qu’ils attendaient des chirurgies — et non des examens diagnostiques.
SecondStreet.org indique que si l’on extrapole les données inconnues, on estime à 28 077 le nombre de patients décédés l’année dernière sur des listes d’attente de soins de santé couvrant tous les domaines, du traitement du cancer et des opérations cardiaques à la chirurgie de la cataracte et aux examens IRM.
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Le 11 décembre 2024, le ministère canadien de la Santé a publié le cinquième rapport annuel sur l’aide médicale à mourir, qui indique que 15 343 décès dus à l’euthanasie ont été signalés, soit 4,7 % de l’ensemble des décès survenus en 2023.
Depuis la légalisation de l’euthanasie en juin 2016 jusqu’au 31 décembre 2023, il y a eu au moins 60 301 décès par euthanasie au Canada depuis la légalisation.
Stevenson a indiqué que SecondStreet.org a identifié au moins 74 677 Canadiens décédés en attente de soins entre avril 2018 et le 31 mars 2024.
Statistique Canada affirme qu’il y a eu 326 571 décès canadiens en 2023.
Si l’on ajoute le nombre de Canadiens qui meurent alors qu’ils sont sur une liste d’attente pour un traitement à celui des décès dus à l’euthanasie, le nombre de décès est écrasant. Ces données n’incluent pas les décès dus à des erreurs médicales.
Certains décès par euthanasie sont ceux de Canadiens qui « choisissent » de mourir par euthanasie parce qu’ils ont longuement attendu pour un traitement dans une file d’attente et qu’ils abandonnent.
Par exemple, un article du National Post a rapporté le 5 décembre 2023 que Dan Quayle est mort par euthanasie à Victoria (C.-B.) alors qu’il attendait un traitement :
Dan Quayle a fêté son 52e anniversaire le 7 octobre à l’hôpital général de Victoria en attendant de savoir quand commencerait la chimiothérapie pour une forme agressive de cancer de l’œsophage. Il est mort pendant cette attente.
Après dix semaines d’hospitalisation, M. Quayle, grand-père grégaire qui faisait son plus beau numéro d’imbécile pour ses deux petits-enfants, souffrait tellement, incapable de manger ou de marcher, qu’il a opté pour une mort médicalement assistée le 24 novembre. Et ce, malgré l’assurance donnée par les médecins que la chimiothérapie pouvait prolonger sa vie d’un an.
L’histoire d’Allison Ducluzeau a également été rapportée par Amy Judd et Kylie Stanton pour Global News le 27 novembre.
Atteinte d’un cancer de l’abdomen, Allison Ducluzeau s’était vu proposer l’euthanasie plutôt qu’un traitement ; mais elle a été soignée avec succès aux États-Unis.
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