Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Flickr/Wikicommons
25 juillet 2024, Bologne (LifeSiteNews) — Au cours d'une projection publique d'un court métrage sur les bébés à naître, le principal groupe pro-vie d'Italie a été attaqué par des militants pro-avortement violents qui tentaient de perturber l'événement.
Le 19 juillet, des membres et des bénévoles de Pro Vita e Famiglia (Pro-vie et famille) ont organisé une projection publique de la vidéo de trois minutes de Live Action intitulée « Baby Olivia ». La vidéo décrit le développement d'un enfant à naître dès ses premiers jours, en détaillant la croissance du bébé à chaque étape.
L'événement organisé par Pro Vita s'est déroulé sur une place publique de Bologne, afin de maximiser l'impact et l'exposition du film.
Dans une déclaration sur les réseaux sociaux publiée mardi, Pro Vita a expliqué que son événement avait été rapidement pris pour cible par des manifestants pro-avortement : Peu après le début de la projection, une contre-manifestation non autorisée, composée de quelques dizaines de personnes appartenant à des collectifs féministes, des groupes LGBTQAI+ et des « centres sociaux », s'est rassemblée sur la même place. Quelques conseillers municipaux du Parti démocrate italien étaient également présents avec eux. »
Selon le groupe pro-vie, le groupe pro-avortement semblait être arrivé tôt sur les lieux et tentait « de perturber et d'empêcher l'événement de débuter en criant des insultes et des blasphèmes ».
Comme cela ne dissuadait pas les volontaires pro-vie de montrer la vidéo, les manifestants se sont approchés de la scène et du grand écran « pour jeter des tracts et des préservatifs sur les organisateurs » et ont « même tenté de débrancher les câbles alimentant le système audio-vidéo pour interrompre la diffusion et censurer “Baby Olivia”, coupable de raconter l'histoire de leur propre origine ».
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Selon Pro Vita, « le climat de tension et de violence est devenu tel que la police a dû s'interposer pour défendre l'écran et les personnes présentes ».
Dans les rangs des pro-vie se trouvaient cependant des hommes politiques tels que le chef du groupe parlementaire de la Ligue et un nouveau membre du Parlement européen appartenant au parti du premier ministre italien, Giorgia Meloni.
Pro Vita, dont le siège est à Rome, a qualifié la manifestation pro-avortement de « vraiment choquante ». Le groupe se décrit comme un organisme qui « défend le droit à la vie de la conception à la mort naturelle, promeut la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, et soutient la liberté des parents et la priorité éducative ».
« En raison de la haine de la gauche contre la réalité des faits, pour révéler publiquement comment la vie humaine commence et se développe dans l'utérus selon les données scientifiques, il faut recourir à la protection des forces de l'ordre », commente Pro Vita à propos de la manifestation de Bologne.
Ces derniers mois, le groupe a fait l'objet d'un nombre croissant d'attaques violentes de la part de militants pro-avortement et pro-LGBT. Fin novembre, des membres d'une marche contre la violence faite aux femmes ont attaqué les bureaux du groupe pro-vie. Ils ont peint des graffitis, brisé des vitres, allumé des feux et même placé une bombe artisanale à l'intérieur du bâtiment, qui n'a toutefois pas explosé.
Le porte-parole de Pro Vita, Jacopo Coghe, a déclaré que les manifestants « en tenue de guerre... ont lancé des bouteilles, des pierres et des bombes fumigènes, cassé des volets, brisé des vitres avec des barres, renversé des caméras et tenté à plusieurs reprises de mettre le feu au siège, malgré la présence des forces de l'ordre ».
M. Coghe a déclaré que l'attaque contre le groupe montrait « le vrai visage du transféminisme : un mouvement agressif, violent, dangereux et idéologique qui ne tolère pas ceux qui pensent différemment de lui et qui ne se soucie pas des pauvres femmes victimes de féminicides ».
L'incident a eu un tel retentissement que le premier ministre Meloni a publié une déclaration de soutien à Pro Vita, rejoint dans cette position par son adjoint Matteo Salvini.
Il y a quelques semaines, une nouvelle vague de vandalisme et d'attaques contre les bureaux de Pro Vita a commencé lorsque des manifestants pro-transgenre ont tenté de s'introduire dans le bâtiment et ont laissé des graffitis pro-avortement sur les murs.
Les slogans « Nous ne vous laisserons pas en paix“ et ”émeute trans » figuraient parmi les inscriptions laissées sur les murs.
Toutefois, sans se laisser décourager par ces attaques répétées, Pro Vita e Famiglia a l'intention d'organiser une nouvelle projection de la vidéo Baby Olivia à Ancône, le 26 juillet.
« Il est évident que la Constitution italienne, qui établit le droit à l'opinion et à la libre expression de la pensée de tous les citoyens, ne trouve pas à s'appliquer dans la ville “progressiste” et “démocratique” de Bologne », a déclaré le groupe. « Nous ne céderons à aucune forme de menace, de violence ou d'intimidation. »