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Des médecins canadiens défendent l’euthanasie des personnes atteintes de maladie mentale au nom de la « compassion »

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock

28 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Alors que les histoires d’horreur du régime de mise à mort du Canada font la une des journaux internationaux, les militants du suicide et les praticiens comme le Dr Ellen Wiebe — qui est également avorteuse — défendent l’euthanasie des personnes atteintes de maladie mentale. Comme toujours, Wiebe et d’autres présentent leurs piqûres mortelles comme un meurtre par compassion.

Sur CTV News :

« Les maladies mentales et physiques peuvent toutes deux causer des souffrances insupportables » affirme Dr Wiebe, qui a déjà a pris part à l’AMM [aide médicale à mourir] de plus 400 personnes souffrant de problèmes physiques.

CTV s’est entretenue dans son émission W5 avec plusieurs Canadiens souffrant de troubles mentaux depuis longtemps et qui se réjouissent de ce changement. « Il va y avoir une ruée vers les portes [de sortie] », dit Mitchell Tremblay. Cet homme de 40 ans dit avoir été diagnostiqué d’une grave dépression à son adolescence, en plus de souffrir d’anxiété, d’alcoolisme, de troubles de la personnalité et d’incessantes pensées suicidaires. Il ne peut pas travailler et vit dans la pauvreté malgré son allocation d’invalidité mensuelle de 1 200 $. « Vous savez ce que vaut votre vie à vos yeux. La mienne ne vaut rien », dit-il.

Mais certains experts préviennent que le Canada est sur le point d’offrir ce qu’ils considèrent comme un « suicide assisté par l’État » aux gens souffrant de problèmes mentaux alors que les services de santé sont mis à rude épreuve.

Dr John Maher a déclaré à CTV que le temps d’attente pour les programmes de traitement de la santé mentale en Ontario pouvait atteindre cinq ans et que l’un de ses patients lui a récemment dit vouloir recourir au suicide assisté parce qu’il était convaincu que personne ne pourrait l’aimer. Maher refuse le suicide comme solution à la maladie mentale :

« Vous aidez quelqu’un à mener son suicide à terme. Le médecin devient le fusil stérilisé. Je ne nie pas qu’il existe certaines personnes avec des maladies irrémédiables. Ce dont je vous défie, vous ou toute autre personne, c’est de me prouver qu’il s’agit de la personne qui se tient devant vous ».

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Wiebe reconnaît que l’accès aux soins de santé mentale au Canadien est déplorable, mais juge que ceux ayant des pensées suicidaires devraient se voir faciliter la tâche du suicide.

Son point de vue est similaire à celui de Simons, une compagnie de mode canadienne qui a récemment publié un court-métrage intitulé « The Most Beautiful Exit » où leur gamme est promue avec l’euthanasie. Des scènes chaleureuses d’amour, de camaraderie et de nature défilent sur l’écran alors qu’une femme discute de son suicide imminent. « Parfois il faut mourir pour comprendre ce qu’est la vie », dit-elle. Elle ne réalise pas à quel point c’est une vérité terrifiante, cependant la vidéo dépeint le suicide comme étant merveilleux et à la mode.

Nous savons que ce n’est pas le cas, mais les gens comme Wiebe — qui ont consacré leur vie à détruire des vies — veulent impliquer l’ensemble de la profession médicale.

Heureusement, l’Association médicale mondiale (AMM) a récemment affirmé sa position respectant le droit de conscience des médecins d’être en désaccord avec le suicide assisté et l’euthanasie. Cette position a toutefois donné lieu à un débat animé. Pourquoi ? Parce que des docteurs canadiens et d’autres apologistes de l’euthanasie ont en fait proposé à l’Association médicale mondiale de modifier sa position et d’exiger que les médecins refusant de prendre part à une euthanasie recommandent les patients à un collègue. Ainsi, ils deviendraient complices de la mort de leurs patients.

Il n’est pas suffisant qu’ils euthanasient ceux qui sont malades ou souffrants au lieu de veiller à ce qu’ils reçoivent les soins dont ils ont si désespérément besoin, il faut aussi qu’ils euthanasient la conscience de ceux qui reculent devant cette perversion totale de leur profession et vocation.

Remercions Dieu pour des hommes comme Dr John Maher qui font face à leur patient chaque jour, déterminé à ne jamais les abandonner. Dans un discours récent, il a expliqué l’une des raisons pour lesquelles il est si opposé aux nouvelles pratiques mortelles du Canada. Il y a toujours, dit-il, quelque chose qui peut être fait pour ceux souffrant de maladie mentale. Toujours un autre traitement. Il ne faisait pas référence à la piqûre mortelle.



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