Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : PxHere
La Namibie, pays africain, est sur le point d’envisager la légalisation de l’avortement, sous la pression d’organismes étrangers. Selon Right to Life UK, la Namibie dispose actuellement de lois parmi les plus permissives d’Afrique, autorisant les avortements pour cause de viol, d’inceste ou de risque pour la santé de la mère ou du bébé. Suite à la démarche d’organismes étrangers visant à étendre les mesures de santé sexuelle et reproductive [avortement, contraception, etc.] dans les pays africains comme la Namibie, certains membres du Parlement indiquent maintenant vouloir lever les restrictions et autoriser l’avortement sur demande.
Fin juin, le ministre de la Santé Kalumbi Shangula déclara aux Namibiens qu’il ferait pression pour légaliser l’avortement, à condition qu’il reçût un soutien suffisant des femmes. « La question de l’interruption de grossesse ne doit pas être influencée par la politique ou la religion. Toute loi qui a dépassé son but peut être abrogée », déclara-t-il. Suite à cette déclaration, une femme du pays a fait circuler une pétition pro-avortement, recueillant rapidement plus de 6 000 signatures.
Peu après la déclaration de Shangula, le vice-ministre de la Santé de Namibie, Esther Muinjangue, déposa une motion pour que le Parlement envisageât de légaliser l’avortement. Elle fit part de son inquiétude quant au fait que les femmes sont souvent impliquées dans des avortements illégaux d’« arrière-cour ». « Ma crainte porte plutôt sur l’effet psychologique que les femmes subissent. C’est un fait bien connu que les femmes vont dans les pays voisins, où l’avortement a été légalisé », déclara-t-elle.
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Selon Right to Life UK, une grande partie de la pression est une sorte de « colonialisme idéologique » exercée par des organes étrangers, dont l’ambassade de Suède et l’Ipas, organisme international en « droits » reproductifs. L’ambassade de Suède a promis 3,2 millions de dollars pour répondre aux défis de la santé reproductive et sexuelle en Namibie et dans d’autres pays africains. Dans le cadre de cette lancée, des membres du parlement namibien ont participé à un atelier qui a favorisé la discussion de nombreux « défis » du pays en matière de santé et de droits reproductifs, notamment « les grossesses précoces et non désirées et les avortements sécuritaires ».
L’Ipas emploie une méthode similaire de pression sur les politiciens afin de faire avancer son programme dans d’autres pays africains. Right to Life UK rapporte que le groupe agit en tant que conseiller auprès des gouvernements pour les aider à créer une législation qui introduirait l’avortement électif, tout cela au nom de la promotion de la santé sexuelle et reproductive.
Ella Duru, militante pro-vie, déclare-t-elle à Right to Life UK que de tels groupes ne sont pas les bienvenus dans le pays. « C’est une tentative effrontée d’organisations occidentales d’imposer l’avortement, pour n’importe quelle raison, jusqu’à la naissance, en Namibie. Le fait que ces organismes étrangers bien financés dépensent beaucoup d’argent afin d’imposer des lois plus extrêmes sur l’avortement en Namibie et dans d’autres pays africains, en particulier lorsque cela n’est pas désiré, est une forme de colonialisme idéologique », déclare-t-elle. « Les donateurs occidentaux riches en argent continuent d’exploiter leurs privilèges et positions pour proposer l’avortement, ce qui est contraire aux valeurs pro-vie d’une grande majorité de la population africaine. Étant donné que ces propositions visant une période allant jusqu’à la naissance priveraient probablement les enfants à naître du droit à la vie, elles doivent être rejetées par les députés si elles parviennent à l’Assemblée nationale ».
*Laissons là (par pitié !) ces histoires stupides de « privilèges et positions », ce qui est mauvais est l’avortement. — A. H.