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Des enfants de 12 ans pourront être vaccinés sans le consentement de leurs parents à San Francisco...

Par Kenton Biffert — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

San Francisco, 4 juin 2021 (LifeSiteNews) — Dans une ordonnance sanitaire publiée le 28 avril 2021, la ville de San Francisco a officiellement autorisé les enfants de 12 ans à se faire vacciner contre le coronavirus sans notification ni consentement parental.

L’ordonnance sanitaire a été publiée alors que les vaccins n’ont pas été entièrement approuvés par la Food and Drug Administration (FDA), mais qu’ils ont simplement reçu une autorisation d’utilisation d’urgence.

En fait, le décret indique que « dans les mois à venir, non seulement il est probable que l’autorisation de ces vaccins sera élargie (à la fois en termes de nombre de vaccins et d’autorisation non urgente), mais il est également probable que la tranche d’âge des personnes autorisées à recevoir le vaccin aux États-Unis sera élargie pour permettre à davantage de mineurs de recevoir le vaccin ».

Le document insiste sur le fait que « bien que de nombreuses personnes aient reçu les vaccins COVID-19, il est essentiel, du point de vue de la santé publique, que le plus grand nombre possible de personnes, y compris les mineurs, reçoivent le vaccin ».

Le département de la santé de San Francisco a justifié cette décision en se référant à des cas antérieurs qui permettaient aux enfants de donner leur propre consentement : « Cette capacité de consentement est similaire au concept utilisé ailleurs dans la loi de l’État selon lequel les mineurs de 12 ans ou plus peuvent consentir au diagnostic ou au traitement de maladies infectieuses, y compris spécifiquement le COVID-19, sans le consentement des parents. Permettre la prévention de la maladie par la vaccination est tout aussi important que de permettre à un mineur d’être testé pour cette maladie ou d’être traité pour elle. »

LifeSiteNews a contacté le directeur général, Michael Ramey, de ParentalRights.org, un groupe d’action politique à but non lucratif qui travaille à l’adoption de lois protégeant les familles, afin de commenter la question du consentement.

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« La Cour suprême des États-Unis a reconnu il y a plusieurs dizaines d’années que la plupart des enfants, même à l’adolescence, ne sont pas encore prêts à prendre le type de décisions à long terme, susceptibles de changer leur vie, qui sont souvent liées à leurs soins médicaux », a-t-il déclaré. « La Cour a déclaré à juste titre que c’était le rôle des parents de prendre ces décisions. Pourtant, aujourd’hui, nous assistons à un déluge d’ordonnances comme celle-ci qui ignorent ce rôle parental vital. Prétendant donner à l’enfant la “liberté” de prendre sa propre décision, ces ordonnances ne font en réalité que priver l’enfant de la protection que des parents adéquats, aimants, plus âgés et plus sages peuvent lui offrir en cas de mauvaise décision. De telles ordonnances mettent la vie des enfants en danger et devraient être rejetées en tant que bêtise inconstitutionnelle. »

« Ce n’est pas de la “liberté” si le seul moment où la loi permet à un mineur de défier ses parents est lorsqu’il prend la décision que le gouvernement veut qu’il prenne en premier lieu », a poursuivi Ramey. « Ce n’est pas la liberté : c’est la coercition d’un mineur qui a été dépouillé de ses moyens de défense. »

Les enfants et les vaccins

Le coronavirus ne constitue pas une menace grave pour les enfants et les adolescents.

America’s Frontline Doctors a publié un livre blanc indiquant que le taux de survie des enfants de moins de 19 ans qui ont contracté le coronavirus est de 99 997 %. Selon ce livre blanc, il existe des complications connues liées aux vaccins, notamment le renforcement immunitaire par lequel « les anticorps anticovid, stimulés par un vaccin, amplifient l’infection au lieu d’en prévenir les dommages ». Parmi les autres effets secondaires possibles, énumérés par la FDA, figurent la mort, les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et les troubles sanguins.

Le Dr Paul Alexander, un médecin écrivant pour l’American Institute for Economic Research (AIER), explique qu’il n’y a pratiquement aucun cas de propagation asymptomatique du virus. En outre, il affirme que les enfants n’ont pas besoin d’être vaccinés et que l’immunité collective peut être obtenue grâce aux contacts quotidiens dans les écoles. M. Alexander a déclaré à Laura Ingraham dans l’émission « The Ingraham Angle » sur Fox News que « le risque pour les enfants est si faible qu’il n’y a aucune raison de mettre nos enfants en danger à ce stade. Pas avec ces vaccins non testés. C’est imprudent ».

Alexander a déclaré : « Ludvigsson a publié un article fondamental dans le New England Journal of Medicine sur le COVID-19 chez les enfants âgés de 1 à 16 ans et leurs enseignants en Suède. Sur près de 2 millions d’enfants suivis à l’école en Suède, il a été rapporté que, sans mandat de port de masque, il n’y a eu aucun décès dû au COVID et quelques cas de transmission et d’hospitalisation minimale. »

Il y a une hésitation à vacciner les enfants en raison du « manque de confiance dans le vaccin » selon l’OMS.

Autorisation d’utilisation d’urgence pour les vaccins

La FDA a délivré une autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) pour trois vaccins contre le coronavirus. Une EUA ne peut être accordée à un médicament ou à un vaccin que s’il n’existe pas d’autres traitements disponibles, mais elle n’équivaut pas à une approbation effective de ce médicament ou de ce vaccin moyennant des tests préalables appropriés.

Le 10 mai 2021, la FDA a officiellement étendu l’EUA aux enfants âgés de 12 à 15 ans pour le vaccin Pfizer. Les vaccins Moderna et Johnson & Johnson n’ont toujours pas reçu d’autorisation pour les adolescents.

Selon le département de la santé de San Francisco, l’ordonnance est à la fois raisonnable et nécessaire car elle est « émise sur la base de preuves de la transmission communautaire continue du COVID-19 dans la ville, dans toute la région de la baie, dans toute la Californie et dans tous les États-Unis ; des preuves que la plupart des infections au COVID-19 sont causées par des personnes qui ne présentent aucun symptôme de maladie. »

Selon le ministère, les risques pour la santé sont suffisamment graves pour justifier une telle ordonnance.

« L’âge, l’état et la santé d’une partie importante de la population de la ville placent celle-ci dans une situation de risque de complications graves, y compris le décès, dues au COVID-19 ; d’autres preuves que d’autres personnes, y compris des personnes plus jeunes et par ailleurs en bonne santé, encourent des conséquences graves, y compris le décès ; des preuves que des percées infectieuses peuvent se produire chez des personnes entièrement vaccinées ; et la réalité que les infections par le SRAS-CoV-2 et les diagnostics de COVID-19 restent fréquents dans le monde entier. »



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