Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rebel News
22 juin 2023, Thornhill, Ontario (LifeSiteNews) — Des étudiants de la région de Toronto ont protesté devant une école secondaire qui aurait suspendu des étudiants pour avoir déclaré qu’il n’y a que deux genres.
Le 19 juin, des élèves de l’école secondaire Stephen Lewis* à Thornhill, en Ontario, et quelques parents se sont rassemblés devant le bâtiment pour protester contre la promotion de l’agenda LGBT dans la salle de classe. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’une résistance croissante dans les écoles de la province.
« Que Dieu bénisse les élèves des écoles publiques de Toronto qui ont protesté contre la folie transgenre et le toilettage sexuel dont ils sont la cible », a déclaré Jack Fonseca, de la Coalition nationale pour la Vie, à LifeSiteNews.
« Puissent leurs actes de protestation pacifique et de dénonciation s’étendre à toutes les écoles publiques du Canada, où les élèves sont également “toilettés” sexuellement par une idéologie transgenre, un programme LGBT que nous sommes de plus en plus en mesure de reconnaître comme étant de nature pédophile », a-t-il ajouté.
Une mère présente à la manifestation a déclaré au journaliste de Rebel News David Menzies : « Pour commencer, je ne pense pas que le gouvernement devrait coparenter mes enfants », ajoutant qu’elle avait vu des livres pornographiques dans la bibliothèque de l’école.
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Selon le média canadien, James Hathaway, l’enseignant de l’école secondaire Stephen Lewis qui dirige le club Gay-Straight Alliance (GSA), a été accusé d’avoir montré du matériel pornographique transgenre à une classe de sciences humaines. En outre, des élèves ont déclaré avoir été suspendus pour avoir affirmé qu’il n’y avait que deux sexes.
Fonseca a demandé que l’enseignant soit inculpé par la police et arrêté si les allégations sont avérées. Il a également demandé à la police de « commencer à interroger tous les membres du club GSA de l’école qui ont été en contact avec l’enseignant pour savoir si ce dernier leur a fait des avances ou des attouchements inappropriés ».
« Dans la mesure où des membres du personnel ont été impliqués dans la dissimulation du comportement prédateur présumé de l’enseignant, ils devraient également faire l’objet d’une enquête et être inculpés par la police », a-t-il déclaré.
« Il est temps que les parents commencent à reconnaître les intentions pédophiles d’hommes adultes qui demandent à parler de sexe avec des enfants mineurs, y compris dans le cadre de l’Heure du conte des drag-queens dans les bibliothèques, où des hommes, souvent vêtus de vêtements hautement sexualisés, dansant parfois de manière provocante et lisant des livres à caractère sexuel, ont accès aux enfants », a insisté M. Fonseca.
« C’est dangereux et cela ouvre la porte à des prédateurs sexuels qui se font passer pour des “experts en alphabétisation” afin d’entrer en contact étroit avec des victimes potentielles ».
Ces dernières semaines, un nombre croissant d’élèves, en particulier des enfants musulmans, se sont opposés à l’idéologie LGBT dans les salles de classe.
La semaine dernière, des lycéens d’Ottawa ont organisé un débrayage pour protester contre l’idéologie LGBT dans leur établissement.
La vidéo d’une manifestation pro-famille organisée à Ottawa la semaine dernière, montrant de jeunes musulmans piétinant des drapeaux de la « Fierté », est devenue virale sur les médias sociaux.
La semaine dernière, les élèves de la Sir Frederick Banting High School de London (Ontario) ont applaudi lorsqu’un élève a arraché le drapeau de la « Fierté » du mât de l’école.
En mai, des élèves québécois ont arraché et piétiné un drapeau arc-en-ciel de la « Fierté » alors que leur école locale se préparait à célébrer la « Journée internationale 2023 contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie ».
La semaine dernière, dans le cadre d’une initiative de Coalition nationale pour la Vie (CNV), des milliers d’élèves à travers le Canada sont restés chez eux le 1er juin pour protester directement contre le « Mois de la Fierté » mis en place dans les écoles publiques.
Par ailleurs, une fuite récente d’un enregistrement audio montrant une enseignante canadienne reprochant à ses élèves musulmans d’avoir manqué l’école pour protester contre le « Mois de la fierté » a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux. Nombreux sont ceux qui se sont indignés que l’enseignante ait laissé entendre qu’il n’est pas possible de ne pas soutenir la « Fierté » tout en restant « Canadien ».
En mai, avant même le retrait organisé par la Coalition nationale pour la Vie, des centaines d’élèves, majoritairement musulmans, sont restés chez eux lorsque leur école de London (Ontario) a arboré le drapeau de la « fierté ».
Toujours en mai, la conseillère scolaire pro -LGBT Wendy Ashby a démissionné du Waterloo Catholic District School Board après que plus de 3 000 parents aient demandé sa révocation.
Toujours en mai, les conseillers scolaires du York Catholic District School Board ont voté contre le déploiement du drapeau de la « Fierté » au sommet de ses écoles et autres bâtiments pendant le « Mois de la fierté ».
*Stephen Lewis, toujours en vie aujourd’hui, a été chef du Nouveau parti démocratique (de gauche) de l’Ontario. En 2013, le Mark S. Bonham Centre for Sexual Diversity Studies de l’université de Toronto lui a décerné un prix pour son militantisme en faveur de la lutte contre le VIH et le sida.