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Des élèves canadiens interrogés par la GRC pour avoir signé l’affiche « hétérosexuels et fiers »

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock

26 juin 2023, Swift Current, Saskatchewan (LifeSiteNews) — Un directeur d’école de la Saskatchewan a fait appel à la police pour interroger les élèves qui ont déclaré qu’ils étaient « hétérosexuels et fiers ».

Des élèves de la Swift Current Comprehensive High School ont été convoqués dans le bureau du directeur de la classe de neuvième année par un agent de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour avoir signé une affiche disant qu’ils étaient « hétérosexuels et fiers », selon un article de la journaliste indépendante et ancienne agente de la GRC Nadine Ness.

« Ces jeunes [âgés d’environ 14 ans] ont révélé à leurs parents qu’ils se sentaient intimidés par cet agent de la GRC qui leur disait que cela constituait un crime de haine et qu’ils pourraient avoir des problèmes juridiques », a écrit Nadine Ness.

Selon Mme Ness, l’école n’a pas informé les parents que leurs enfants avaient été interrogés par la police pour avoir exprimé leurs convictions.

« En tant qu’ancien agent de la GRC, je trouve ce comportement présumé de l’agent très inquiétant et aggravé par le fait que les parents ont été tenus dans l’ignorance et que les enfants n’ont pas eu la possibilité d’être accompagnés de leurs parents », a déclaré Mme Ness.

Le nom du directeur n’a pas été révélé, mais il ne s’agit pas du directeur principal du lycée, qui a été contraint d’intervenir pour éviter que l’incident ne dégénère.

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Jack Fonseca, de la Coalition nationale pour la Vie (CNV), a déclaré à LifeSiteNews qu’il s’agissait d’un « incident très inquiétant ».

« Objectivement, cet exemple montre que l’appareil d’État de plus en plus totalitaire, incluant le système éducatif, réprime ce qu’il considère comme un “crime de la pensée” », a-t-il déclaré.

« Il semble qu’en Saskatchewan, on soit désormais considéré comme un criminel pour avoir “mal pensé”. Toute pensée ou expression qui s’écarte de l’orthodoxie pro-LGBT de l’État doit être réprimée sans pitié, même par la police », a averti M. Fonseca.

Selon M. Fonseca, le rôle de la police est passé de l’arrestation des criminels à l’enquête sur « un acte de mauvaise pensée suggérant ne serait-ce qu’un soupçon de non-conformité avec l’idéologie gay et trans ».

« La réponse des parents du district scolaire doit être une juste indignation face à cette tactique digne de la gestapo », a-t-il encouragé. « Les mères, les pères et les grands-parents concernés doivent exiger le renvoi du directeur de 9e année et de l’agent de la GRC qui a abusé de son autorité ».

« Ils n’avaient pas le droit d’effrayer des jeunes innocents qui agissaient bien à l’intérieur du cadre de leur droit légal à la liberté d’expression », a déclaré M. Fonseca.

« Pourquoi les jeunes qui s’identifient comme LGBT sont-ils autorisés à promouvoir et à célébrer leur sexualité sans relâche, alors que les étudiants hétérosexuels ne peuvent pas en faire autant ? »

« La clique gay est passée de la tolérance à la suprématie. Il ne tolère aucune dissidence. Toute pensée non conforme doit être traitée comme un crime de lèse-pensée. Nous ne pouvons pas accepter cette tyrannie. Résistez ! »

LifeSiteNews a contacté l’école Swift Current Comprehensive High School et la Chinook School Division, qui n’ont pas répondu avant la publication.

Ces dernières semaines, des élèves de tout le Canada ont commencé à s’opposer à l’idéologie LGBT dans les écoles, malgré l’opposition des administrations.

Le 1er juin, dans le cadre d’une initiative de la Coalition nationale pour la Vie, des milliers d’élèves à travers le Canada sont restés chez eux pour protester directement contre la promotion du « Mois de la Fierté » dans les écoles publiques.

Par ailleurs, la fuite récente d’un enregistrement audio dévoilant une enseignante canadienne qui reproche à ses élèves musulmans d’avoir manqué l’école pour protester contre le « Mois de la Fierté » a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux. Nombreux sont ceux qui se sont indignés que l’enseignante ait laissé entendre qu’il n’était pas possible de ne pas soutenir la « Fierté » tout en restant « Canadien ».

Des lycéens du Québec et de l’Ontario ont arraché des drapeaux de la « Fierté » sous les acclamations de leurs camarades.

Fin juin, des élèves de la région de Toronto ont manifesté devant une école secondaire qui aurait suspendu des élèves pour avoir déclaré qu’il n’y a que deux sexes.

Toujours en juin, les élèves de l’école secondaire Longfields-Davidson d’Ottawa ont organisé un débrayage malgré l’opposition de l’administration de l’établissement.

« Nous sommes un groupe axé sur l’amour et non sur la haine », peut-on lire sur la page Instagram de LDHSS Students for Change. « Nous ne détestons pas les personnes transgenres. Nous ne détestons pas les homosexuels. Nous ne détestons pas la plupart des enseignants. Nous voulons juste protéger nos religions. Protéger nos jeunes frères et sœurs. Et surtout, nos croyances personnelles et le droit de croire en ce que nous voulons ».



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