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Des docteurs sauvent 175 bébés de l’avortement en empêchant la pilule abortive de fonctionner

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Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

En 2006, le docteur Matthew Harrison était dans son bureau en Caroline du Nord lorsqu’il reçut un appel urgent. Un centre de soins de femmes enceintes, dans lequel il est sur le conseil d’administration, appelait au sujet d’une jeune femme qui avait pris la pilule abortive RU-486 et qui avait immédiatement regretté sa décision. La jeune femme avait parlé à sa mère au sujet de l’avortement et la mère avait, par la suite, appelé le centre de femmes enceintes en espérant recevoir de l’aide. 

Le docteur Harrison ne savait aucunement s’il pouvait aider cette femme à sauver son enfant, mais il était prêt à essayer. 

La jeune femme arriva au bureau du docteur Harrison et lui raconta au complet son histoire. Il l’informa alors qu’il n’y avait pas d’antidote ou de traitement connus qui puissent empêcher l’avortement. Incertain de ce qu’il devait faire, il sortit du bureau pour aller prier, puis commença à comprendre le fonctionnement du RU-486 en passant à travers plusieurs livres médicaux.

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“La pilule RU-486 s’attache au récepteur de la progestérone dans le corps de la mère puis bloque l’action de la progestérone, une hormone qui soutient l’embryon qui se développe lors d’une grossesse,” expliqua le docteur Harrison. “Quand la pilule bloque le récepteur, l’embryon devient essentiellement affamé et le placenta se sépare. Deux jours plus tard, la femme prend une pilule qui engendre le travail et l’embryon sort quelques jours plus tard.”

Dans la vidéo qui suit, le Dr. Anthony Levatino, un ancien avorteur, décrit le fonctionnement de la pilule abortive. 

Le docteur Harrison conclut que s’il était capable de donner à cette jeune femme plus de progestérone, il pourrait peut-être combattre l’effet de la RU-486, et arrêter le processus d’avortement.

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“Je lui dis que cela pourrait seulement prolonger l’avortement ou bien causer une hémorragie”, raconte le docteur Harrison. “Mais elle me dit qu’elle était prête à tout pour sauver son bébé. Je lui injectai alors une dose de progestérone. Elle débuta une hémorragie durant cette fin de semaine. Elle alla à un hôpital et on entendit un battement de cœur. C’était la première fois qu’elle voyait cela puisqu’ils ne lui avaient pas montré cela à la clinique d’avortement.”

La jeune femme retourna au bureau du docteur Harrison où elle fut capable d’entendre le battement de cœur de son enfant, une fois de plus. Elle reçut une autre dose de progestérone et son hémorragie éventuellement prit fin. À partir de ce moment-là, elle reçut des doses deux fois par semaine jusqu’à la moitié de sa grossesse, au moment où son corps commença à produire assez de progestérone pour supporter la grossesse.

Elle mit au monde un bébé en santé après 40 semaines de grossesse.

Le docteur Harrison réalisa alors que cette solution pourrait avoir d’importants bénéfices dans la lutte contre l’avortement et pour aider les mères à choisir la vie pour leurs enfants.

“Cela donne aux mères une seconde chance, dit-il.” “Elles font peut-être face à un choix [l’avortement] lorsqu’elles sont contraintes ou qu’elles reçoivent de la pression venant de la famille, amis, copains ou maris. Elles sentent qu’elles n’ont aucun choix et vont avoir un avortement, mais le regrettent immédiatement après, et réalisent ce qu’elles ont fait. Ce sont ces commentaires que nous recevons de femmes. Elles sont dans des situations désespérées et nous voulons les aider et les supporter. Cela représente un moyen d’y parvenir.”

Après que le bébé fut né, le docteur Harrison parla avec le Père Frank Pavone de Prêtres pour la Vie, qui lui dit qu’il devrait créer un protocole pour que ce nouveau processus, qui empêche l’avortement, puisse être utilisé par les médecins partout au pays, et dans le monde entier.

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“Il m’interviewa sur l’internet, des articles furent publiés, puis je commençai à recevoir des appels des États-Unis et d’autres pays me questionnant au sujet du protocole que j’avais utilisé, et de ce que j’avais atteint,” explique le docteur Harrison. “Des personnes l’essayèrent avec succès. […] On fit usage du bouche à oreille avec différents docteurs. [George] Delgado commença à conseiller des médecins sur la Côte Ouest. Nous nous unîmes et maintenant je suis rendu directeur médical associé avec un programme de services aux familles qui existe à San Diego. Lui et moi avons travaillé ensemble pour passer le mot au sujet du protocole.”

Le docteur Harrison apprit également qu’il y avait un moyen d’empêcher un avortement quasi à terme. Lorsque les femmes subissent une opération de dilatation et d’extraction, l’avorteur insère un laminaire, (algue) provoquant une dilatation du col. Ces dernières se dirigent alors vers une clinique d’avortement le lendemain pour avoir un avortement chirurgical, une fois le col dilaté. Par contre, le docteur Harrison a été capable d’aider les femmes qui regrettent avoir subi cette opération en retirant le laminaire. Dans ces cas, le col réussit à se refermer et les bébés sont sauvés.

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“Nous n’avons observé aucun effet secondaire négatif chez les mères qui ont reçu les injections ou les traitements, seulement de l’irritation à l’endroit où elles ont reçu l’injection,” affirme le docteur Harrison. “Le plus tôt elles désirent recevoir ce traitement, le mieux c'est. Nous voulons simplement qu’elles sachent que ce traitement est sécuritaire, qu’il y a de l’espoir, et qu’il y a des personnes qui se soucient de leur situation et qui sont prêtes à les aider. […] N'importe qui peut recevoir ce traitement en moins d’une heure après avoir appelé [aux États-Unis].”

Il y a plus de 300 médecins à travers le pays qui sont prêts et en mesure d’aider les femmes à empêcher un avortement. Il y a également des médecins qui ont reçu les formations nécessaires dans 14 autres pays. Les femmes à la recherche d’aide pour empêcher leur avortement peuvent appeler à cette ligne 24h et sans frais (1-877-558-0333) pour parler avec une infirmière, ou visiter le site web suivant abortionpillreversal.com.

Jusqu’à maintenant, 175 bébés sont nés vivants et en santé, et plus de 100 autres sont en chemin, grâce à la découverte du docteur Harrison. Le taux de succès pour sauver les bébés après avoir pris une première pilule est d’environ 53 pourcent. Le docteur Harrison tient à dire aux femmes que cette procédure est sécuritaire et que ce n’est pas dispendieux. Celles qui ne peuvent le payer peuvent appliquer pour une bourse, qui peut ainsi couvrir les frais de traitement.

AbortionPillReversal.com est à la recherche de plus de bénévoles pour travailler aux centres d’appels et a besoin de davantage de centres de grossesse qui tiennent à faire découvrir à leur communauté le moyen d’empêcher un avortement.



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