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Des défenseurs des droits de l'enfant se lèvent à l'ONU et au Parlement européen

Sur le site de radiovaticana.va du 23 octobre 2013 :

(Le secrétaire général  de l'Organisation des États Américains recevant Mgr Chullikatt, observateur permanent à l'OAS et à l'ONU)

(photo : Juan Manuel Herrera/OAS, Creative Common License)

 

Le Saint-Siège plaide en faveur "du droit de l'enfant à naître". Mgr Francis Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'ONU à New York, a pris la parole lors de la 68e Assemblée générale, devant le Comité pour la promotion et la protection des droits de l’enfant. "Sans vie, tous les autres droits n'ont aucun sens " a-t-il déclaré, " le droit à naître doit être protégé de la même manière pour tous - sans discrimination d'aucune sorte, y compris en raison du sexe, d'un handicap ou de politiques dictées par l'eugénisme ". Mgr Chullikatt s’insurge donc contre " le diagnostic pré-natal entrepris dans le but de décider si le bébé sera ou non autorisé à naître ". Par ailleurs, la défense des droits de l'enfant exige aussi, indique t-il, "la protection de la famille, dont les avantages pour la société sont évidents : c'est la famille, et non l'État, qui abrite les enfants, les nourrit, les instruit, et élève la prochaine génération de la société ". En ce sens, "les États ont le devoir de défendre et de soutenir la famille dans l'intérêt supérieur de l'enfant et donc de prendre des mesures concrètes pour soutenir les parents dans le rôle qui leur est propre."

Mgr. Chullikatt pointe du doigt le Comité qui a mal interprété le texte de la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU, exprimant de fait des avis qui n’ont pas force de jurisprudence.
Tout d’abord, déclare le représentant du Saint-Siège, « le fœtus est un membre de notre famille humaine et n’appartient à aucune sous-catégorie d’êtres humains », comme l’indique le préambule de cette même Convention relative aux droits de l’enfant « avant et après la naissance ». Il s’en suit qu’à « chaque enfant doit être garanti en premier lieu le droit de naître », « sans discrimination aucune », incluant « le sexe ou le handicap ou les politiques dictées par l’ eugénisme ». Donc le diagnostic prénatal « pour décider si à l’enfant il sera permis de naître est incompatible avec la Convention ».

Mgr Chullikatt appelle encore les États à « accomplir des étapes concrètes pour soutenir les parents dans le rôle qui consiste à élever leurs enfants », pour qu’ « à chaque enfant-prescrit la Convention- soit donné l’opportunité et les moyens » « pour leur consentir de se développer physiquement, moralement et socialement de façon saine et normale dans des conditions de liberté et de dignité ». Un rôle irremplaçable est celui de la famille qui protège les enfants, rappelle Mgr.Chullikatt, en soulignant comme « la pauvreté, le chômage, la maladie, le handicap, la difficulté d’accéder aux services sociaux à cause de discriminations et de l’exclusion » peuvent influencer « la capacité des parents à prendre soin de leurs propres enfants » et comme « les troubles mentaux et de comportement, les conflits, les toxicomanies et les violences domestiques » peuvent affaiblir « la capacité des familles à fournir un environnement harmonieux et sûr ». Défendre donc la responsabilité des familles et l’autonomie des parents dans l’éducation des enfants pour défendre les droits des enfants.

(...)

Et sur le site de afc-44.org du 22 octobre 2013, au Parlement européen :

Aujourd’hui, mardi 22 octobre, le Parlement européen s’est prononcé sur la question de la dignité humaine. En votant le renvoi en commission parlementaire de la proposition de résolution sur la Santé et les Droits Sexuels et Génésiques présentée par Edite Estrela, député européen du Portugal, les eurodéputés ont manifesté que ce sujet est tout sauf banal.

 Dans son analyse de ce texte, la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe avait révélé la présence d’une promotion d’une éducation sexuelle comprenant, entre autres, la masturbation dite « de petite enfance », dès 0-4 ans. Une révélation qui a profondément choqué non seulement les familles mais également les députés européens qui ont voté pour le renvoi du texte proposé, dans un hémicycle très animé.

Les parents sont les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. Cela est également le cas lorsqu’il s’agit d’éducation affective et sexuelle. La proposition votée ce jour a permis de montrer combien ce principe est d’une importance fondamentale lorsqu’il s’agit de choisir le type d’éducation à donner aux enfants. Les recommandations de l’OMS promues par la résolution de Madame Estrela relèvent d’une vision de la sexualité qui est celle des lobbies, non pas celle des parents. Antoine Renard, Président de la Fédération européenne des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) et de la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC), s’en félicite :

« C’est un véritable combat d’idées ! Les familles demandent à l’Union européenne et ses États membres de respecter toutes les règles du droit communautaire : le principe de subsidiarité, la liberté de conscience, la reconnaissance des parents premiers et principaux éducateurs. Ceci en écoutant les citoyens et non pas les lobbies.

(...)

La Cour européenne de justice a, en effet, déclaré pour droit, à l’initiative de Greenpeace, que l’embryon humain représente un stade précis du développement du corps humain dès le moment de la fécondation et qu’il est à ce titre protégé par la Charte des droits fondamentaux. Cette jurisprudence communautaire (arrêt C-34/10 « Greenpeace c. Brüstle ») en faveur de la protection de l’embryon humain doit être mise en œuvre dans toutes les politiques concernées.

(...) 

 

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