Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : designisback/Pixabay
Mardi 11 mars 2025 (LifeSiteNews) — Des centaines de religieuses catholiques ont défilé dans les rues du Sri Lanka pour collecter des fonds afin de permettre aux femmes dans le besoin de choisir la vie.
Le 5 mars, mercredi des Cendres, des sœurs de la congrégation du Bon Pasteur ont marché dans les rues du Sri Lanka pour demander au gouvernement de protéger les mères célibataires et les victimes de viol, et pour collecter des fonds afin d’aider les femmes à choisir la vie pour leurs bébés à naître.
« Nous organisons cette campagne locale de collecte de fonds dans les 12 diocèses, avec le soutien de religieuses et de quelques laïcs, pour prendre soin des enfants orphelins et des mères célibataires, dans le but d’améliorer la vie des femmes et des jeunes filles qui courent un danger mortel », déclare Sœur Rosary Perera UCA News, responsable du couvent Ave Maria, près de l’église Saint-Pierre de Negombo.
Les sœurs, qui dirigent une école de filles au couvent Ave Maria, offrent de l’aide aux mères célibataires et aux victimes de viol, tout en appelant le gouvernement local à protéger les droits des femmes et des enfants vulnérables.
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Campagne de financement -- Carême 2025
$ 15,305 recueillis
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Bien que l’avortement soit illégal au Sri Lanka, sauf pour sauver la vie de la mère, des sources locales estiment qu’environ 1 000 avortements illégaux ont lieu chaque jour.
Des milliers de femmes et d’enfants sont violés chaque année, et nombre d’entre elles choisissent d’avorter pour échapper à la stigmatisation d’être mère célibataire.
Une victime de viol de la ville de Badulla a révélé l’importance du travail des sœurs pour aider les mères dans le besoin à choisir la vie.
« Les religieuses conseillent aux victimes de ne pas se faire avorter, mais de leur donner les enfants. Elles aident les parents en plus des victimes. Elles encouragent ceux qui veulent avorter à les contacter d’abord », révèle la victime.
« Lorsqu’une mineure est violée et devient enceinte, le violeur s’échappe souvent, tandis que la jeune fille doit fait face au rejet de sa famille, de sa communauté et de la société, certaines ayant recours au travail sexuel ou au suicide », poursuit-elle.
« Grâce au dévouement et au soutien de ces religieuses compatissantes et compréhensives, la mère et l’enfant se voient offrir une nouvelle chance dans la vie », ajoute-t-elle.
George Dias, un homme d’affaires local, salue également le travail des sœurs, déclarant : « Leur appel à l’action transcende les frontières religieuses, les sœurs ne se contentant pas d’éveiller l’opinion publique, mais recherchant également un soutien pratique pour offrir aux mères célibataires et aux enfants issus de situations traumatisantes des espaces sécuritaires et un avenir meilleur. »
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