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Des centaines de militants pro-avortement tentent d’intimider la Marche pour la vie de Québec

Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Augustin Hamilton

2 juin 2025, Québec (LifeSiteNews) — Une foule pro-vie qui s’est rassemblée pour la Marche pour la vie de samedi à Québec a été infiltrée par des activistes pro-avortement qui ont parti des bombes fumigènes et noyé les discours avec des générateurs de bruit.

Les contre-manifestants gauchistes, qui comprenaient des membres du groupe bien connu appelé « Antifa », ont également bordé le parcours de la manifestation pro-vie et l’ont bloqué plus d’une fois, de sorte que les marcheurs ont dû changer de direction.

La Marche pour la vie – Québec a eu lieu à Québec le samedi 31 mai 2025. Mais George Buscemi, le président de Campagne Québec-Vie, a déclaré à LifeSiteNews que ce n’était pas du tout une marche.

« C’était une bataille de rue », a-t-il déclaré.


Photo : CQV

Il a estimé que pour les 500-600 témoins pro-vie présents, il y avait 600-700 personnes déterminées à ne pas leur permettre de parler ou de marcher pacifiquement.

« Je pense que quelques bus [remplis d’opposants] sont venus de Montréal », a déclaré Buscemi à LifeSiteNews. « Il y avait des syndicats impliqués. Il y avait également toute une [foule] de groupes communautaires de la ville de Québec ».

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La manifestation officielle de la Marche pour la vie a commencé vers 11 heures avec de la musique chrétienne de « louange et d’adoration ». Alors que la musique retentissait, Buscemi a vu un groupe de 30 hommes vêtus de noir et portant des masques covid, puis des femmes portant également des vêtements noirs de type punk, qui se rassemblaient près d’une fontaine. Il a ensuite vu parmi les pro-vie des personnes d’une vingtaine d’années qu’il n’a pas reconnues et qui avaient « l’air un peu bizarres ».

Cependant, comme ces gens tenaient des pancartes pro-vie, Buscemi a supposé qu’il pouvait s’agir de convertis récents, bien qu’ils aient été trop nombreux dans la foule pour que cela soit possible. Ils ont montré leur vrai visage à un signal prévu et ont commencé leur attaque.


Photo : CQV


Photo : CQV

« Je pense que cela a commencé au moment de la prière, juste avant les discours », a déclaré Buscemi. « C’est à ce moment-là qu’ils sont devenus fous. Le chaos a éclaté à ce moment-là. Des bombes fumigènes ont été ouvertes et de la fumée âcre, verte et grise, a volé dans tous les sens. Les [pro-vie] ont dû jeter les bombes fumigènes de l’autre côté pour que nous ne soyons pas complètement asphyxiés ».

Les bombes fumigènes ont été accompagnées d’un énorme vacarme, au cours duquel les orateurs ont tenté de prononcer leurs discours, interrompus par des avertisseurs à air comprimé et d’autres bruits.

« Nous avons essayé de faire des discours pendant 30 ou 40 minutes, puis nous nous sommes dit qu’il fallait sortir d’ici et commencer la marche », a déclaré Buscemi. Elle a commencé peu avant 13 heures.

Les organisateurs ont modifié leur itinéraire à la dernière minute, mais les marcheurs ont été continuellement harcelés par des groupes de gauchistes déterminés à ne pas les laisser s’exprimer. Les gauchistes ont frappé les panneaux de signalisation et les lampadaires avec des cintres — le principal symbole du mouvement pro-avortement — et ont crié des invectives. Ils ont fait des gestes obscènes à l’égard des marcheurs et ont répété à l’envi en français que le Québec — dont le taux de fécondité est tombé à 1,33 naissance par femme — est « pro-choix ».

Il y a eu quelque peu de la bousculade entre les pro-avortement et l’équipe de sécurité, mais personne n’a été blessé.

« Nous avons marché librement, mais à un certain moment, nous avons été bloqués. Nous avons dû passer par des rues secondaires, serpenter à travers différentes parties [de la ville] », a déclaré M. Buscemi. « Au lieu de retourner sur René Lévesque, nous avons dû prendre un autre chemin. Les policiers ont dû les disperser ».

La marche et la contre-manifestation ont coïncidé avec une forte pluie, et lorsque les marcheurs sont revenus au parc situé devant l’Assemblée législative du Québec, leur nombre et celui de leurs harceleurs s’étaient amenuisés.

« Il y avait encore 200 ou 300 personnes très bruyantes qui couvraient nos voix, ce qui rendait la manifestation impossible », se souvient M. Buscemi. « Ils ont également rendu la situation dangereuse. Nous avons peut-être réussi malgré tout à faire quelques discours ».

La Marche avait des camions à l’avant et à l’arrière du cortège pour la musique, et dans sa frustration lors de l’un des goulots d’étranglement, Buscemi est monté sur un camion et a dénoncé les contre-manifestants qu’il a qualifiés d’activistes rémunérés ou de « rent-a-mob » (foule louée).

Il est également en colère contre les élus du Québec qui permettent à cette intimidation de la liberté d’expression de se poursuivre.

« Dans un État, où l’on prétend qu’existe la liberté d’expression, on ne peut pas permettre ce genre d’intimidation », a-t-il déclaré à LifeSiteNews.

« Ils créent une atmosphère de danger, d’insécurité. En fait, c’est exactement ce qu’ils veulent. Ils veulent faire avorter la Marche ».

Buscemi a déclaré à LifeSiteNews que le mouvement pro-vie au Québec est « florissant », mais qu’il devra s’adapter à ces réalités afin de faire passer son message.

L’événement suivait l’annulation, par l’hôtel Delta, d’un dîner pro-vie qui devait s’y tenir. L’hôtel avait apparemment reçu des pressions et des menaces réelles de la part de militants de l’avortement.

« Lorsque le meurtre d’enfants à naître est normalisé et considéré comme un droit, il n’est pas surprenant que l’intimidation et les menaces soient utilisées pour réduire au silence ceux qui défendent la vie », a déclaré M. Buscemi dans un communiqué de presse. « Ce qui s’est passé à l’hôtel Delta est honteux — et le silence complice de nos autorités est alarmant ».



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