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Des centaines de bébés survivent à l’avortement et sont abandonnés à la mort au Canada, mais personne ne semble s’en soucier

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : standret/Adobe Stock

23 août 2024 (LifeSiteNews) — Au Canada, pas un seul dirigeant fédéral ne discutera de l’avortement — sauf pour affirmer leur soutien au fœticide sous toutes ses formes. Ainsi, il n’y a pas eu de réponse à une nouvelle étude déchirante menée par des statisticiens médicaux de l’Université de Montréal qui a révélé qu’un bébé sur quatre avorté à 23 semaines de gestation au Québec naît vivant. L’une des « complications » des avortements tardifs est connue sous le nom de « naissance vivante », et les « taux de naissance vivante » après un avortement ont augmenté au Québec, surtout pour les avortements entre 20 et 24 semaines.

L’étude québécoise a révélé que plus de 11 % des bébés avortés au cours du deuxième trimestre entre 1989 et 2020 sont nés vivants après la tentative d’avortement, sur la base d’une étude portant sur 13 777 avortements pratiqués entre 15 et 29 semaines. L’étude a révélé que 90 % de ces bébés sont morts dans les trois heures, et LSN a rapporté le 6 août que « seuls 24,5 % des bébés nés vivants ont été admis à l’unité de soins intensifs néonatals (USIN), tandis que 5,5 % seulement ont reçu des soins palliatifs ». Notamment, le taux de bébés nés vivants après un avortement est passé à plus de 20 % entre 2011 et 2021.

Selon les auteurs de l’étude : « Au Québec, la naissance vivante est définie comme la présence de tout signe de vie, y compris la respiration, les battements de cœur, la pulsation du cordon ombilical ou les mouvements musculaires, chez un fœtus retiré de sa mère, que le cordon soit coupé ou non ou que le placenta soit attaché ou non. » Ils ont conclu que les taux de naissance vivante après des tentatives d’avortement « étaient les plus élevés à 23 semaines de gestation (27,0 pour 100 avortements), suivis par 22 semaines (26,7 pour 100 avortements) et 21 semaines (22,9 pour 100 avortements) ». Les auteurs ont noté une tendance étrange, rapportant que la probabilité qu’un bébé survive à un avortement a en fait augmenté entre 1989-2000, où elle était de 4,1 %, et 2011-2021, où elle était de 20,8 %.

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Je suis vraiment stupéfait que cette étude ait été menée, et encore plus publiée. C’est l’un des petits secrets sanglants du Canada que des bébés naissent souvent vivants et sont abandonnés à la mort après un avortement. Pat Maloney, un blogueur pro-vie, a d’abord découvert cette réalité brutale grâce à des demandes d’accès à l’information, révélant qu’entre 2000 et 2009, 491 bébés avaient survécu à des avortements et qu’on les avait ensuite laissés mourir ; cette révélation a d’abord déclenché une enquête du National Post et une demande d’intervention de la GRC de la part de députés. Le premier ministre de l’époque, Stephen Harper, a répondu à cet appel en déclarant allègrement que l’avortement était légal et en refusant d’aborder la question plus avant.

Chaque bébé canadien né vivant et abandonné à la mort reçoit un certificat de naissance et un certificat de décès. Je ne sais pas ce qui est enregistré comme « cause du décès ».

Les militants de l’avortement et les politiciens progressistes du Canada ont beaucoup menti sur cette question — ne vous fiez donc pas à moi. Voici la principale avorteuse du Royaume-Uni, Ann Furedi, du British Pregnancy Advisory Service (BPAS), qui admet — avec beaucoup de faux-fuyants — que cela se produit :

Mme Furedi est à peine plus honnête que Joyce Arthur, de la soi-disant Coalition pour le droit à l’avortement au Canada, qui n’a jamais entendu parler d’un avortement qu’elle n’approuve pas. Au début du mois, la chaîne CTV a fait état d’un document prétendument « trompeur » de ProLife Alberta, qui affirmait que « des avortements tardifs ont lieu en Alberta, entraînant souvent la naissance de bébés nés à terme qu’on laisse ensuite mourir ». Interrogés, les porte-parole du gouvernement provincial ont refusé de répondre, mais Mme Arthur a qualifié ce document de « propagande incendiaire qui ne repose sur aucun fait ».

« Il est vraiment inquiétant que le mouvement anti-choix exploite ces cas pour son propre programme politique », a-t-elle déclaré à CTV. « Il s’agit d’une tactique politique de choc ».

À mon avis, s’il est choquant que des bébés naissent vivants et soient laissés à l’abandon — un fait confirmé par les données du gouvernement depuis des décennies, ainsi que par une nouvelle étude réalisée au Québec —, c’est peut-être l’odeur d’infanticide que les gens trouvent choquante, plutôt que les aspects politiques de la question. Pour l’instant, les victimes du régime canadien de l’avortement ne font l’objet d’aucune politique. Les bébés sont tués dans l’utérus tout au long des neuf mois de la grossesse. Certains survivent brièvement hors de l’utérus et meurent peu après. De temps en temps, comme dans le cas de Ximena Renaerts, ils vivent assez longtemps pour avoir une vie.

Ces enfants n’ont aucune voix politique, et c’est la plus grande honte du Canada.



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