(English below)
Non aux demandes anticipées d’euthanasie
Le gouvernement Legault a fait entrer en vigueur le 30 octobre 2024 les demandes anticipées d’aide médicale à mourir (AMM) — euphémisme employé pour désigner l’euthanasie légale au Canada — pour les personnes atteintes de maladie neurodégénérative comme l’Alzheimer, allant à l’encontre du Code criminel qui relève du gouvernement fédéral.
Considérant :
- Que les demandes anticipées d’AMM seront appliquées aux personnes quand elles ne seront plus en mesure de prendre des décisions éclairées, et donc que les demandes anticipées seront appliquées sans le véritable consentement des personnes au moment de l’euthanasie et peut-être même contre leur consentement.
- Que ces personnes pourraient encore vouloir vivre et avoir une « qualité de vie » encore appréciable au moment où on appliquera leur demande anticipée d’AMM.
- Que les demandes anticipées d’AMM s’inscrivent dans la pente glissante que le Québec et le Canada ont suivie depuis le jugement Carter, élargissant toujours davantage le cadre de l’AMM.
- Que les demandes anticipées créent une situation illégale au sein du Canada et que chaque praticien qui les appliquera commettra un meurtre selon le Code criminel canadien.
- Que l’application de l’AMM fait déjà l’objet d’abus flagrants, même au Québec.
- Que l’AMM n’est pas un soin puisqu’elle met fin directement et intentionnellement à la vie du patient.
- Que la promotion de l’AMM nuit à la prévention du suicide, envoyant un message contradictoire à la société.
- Que l’AMM est mauvaise en elle-même, car elle met fin directement et intentionnellement à une vie innocente.
Nous, soussignés, demandons au gouvernement Legault l’abrogation de l’article de la loi permettant les demandes anticipées d’aide médicale à mourir.
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(English here)
No to Advance Directives for Euthanasia
On October 30, 2024, the Legault government brought into effect advance requests for medical assistance in dying (MAiD) — a euphemism for legal euthanasia in Canada — for people with neurodegenerative diseases such as Alzheimer's, in violation of the Criminal Code, which falls under federal jurisdiction.
Whereas :
-
That advance requests for MAiD will be applied to people when they are no longer able to make informed decisions, and therefore that advance requests will be applied without the true consent of people at the time of euthanasia, and perhaps even against their consent.
- That these people may still want to live and have a significant “quality of life” at the time their early advance MAiD request is processed.
- That early applications for MAiD are part of the slippery slope that Quebec and Canada have been following since the Carter decision, expanding the scope of MAiD even further.
- That the anticipated applications will create an illegal situation in Canada, and that any practitioner who applies them will be committing murder under the Canadian Criminal Code.
- That the application of MAiD is already being blatantly abused, even in Quebec.
- That MAiD is not care, because it directly and deliberately ends a patient's life.
- That the promotion of MAiD undermines suicide prevention, and sends a contradictory message to society.
- That MAiD is wrong in itself, because it directly and intentionally ends an innocent life.
We, the undersigned,
call on the Legault government to repeal the section of the law that
allows advance requests for medical assistance in dying.
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