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De très bons contre-arguments sur le site Vie Canada sur la question de la légalisation de l'euthanasie au Québec

Sur le site de Vie Canada, voici un extrait d'une excellente argumentation:

 

 

 

(...)
 
La ministre québécoise a donné des garanties sur la sécurité du public qui ne sont pas crédibles. Le projet de loi du Québec suit le modèle de la Belgique sur l’euthanasie. Le modèle belge, en place depuis 10 ans, a déjà montré qu’il est dangereux et s'avère un échec. Les études du Journal de l’Association médicale canadienne (juin 2010) ont indiqué que la loi est violée à grande échelle. Près du tiers des décès par euthanasie ont été exécutés illégalement sans le consentement du patient, et la moitié des infirmières qui ont administré l’euthanasie l’ont fait sans la connaissance et le consentement du patient.
 
Les chercheurs ont constaté qu’un cinquième des infirmières ont admis avoir participé au suicide assisté d’un patient. Mais près de la moitié d’entre elles (120 sur 248) ont également affirmé qu’il n'y avait pas eu de consentement.
 
« Les infirmières qui ont participé à notre étude ont outrepassé les limites légales de leur profession », ont affirmé les auteurs du rapport dans le Journal de l’Association médicale canadienne.
 
« Il est probable que beaucoup d’infirmières ont minimisé leur participation par crainte d’admettre une activité illégale », a affirmé l’étude.
 
PAS ENCORE MORTS
 
De plus en plus, l’euthanasie est pratiquée envers ceux qui ne sont pas mourants : les nouveau-nés ayant des incapacités, les gens déprimés, ceux qui ont une affection chronique. Si le meurtre est une solution à la souffrance humaine, la souffrance étant une notion élastique, il est commode de trouver de plus en plus de candidats, avec ou sans leur consentement.
 
Les recommandations en faveur de l’euthanasie de la Commission spéciale de l’Assemblée nationale du Québec sur la question de mourir dans la dignité étaient radicalement en faveur de l’autonomie totale du patient dans le choix de l’euthanasie, quel que soit son état physique ou mental.
 
Le principe directeur de ce rapport est l’autonomie personnelle radicale. Le patient décide si sa vie vaut la peine d’être vécue… ou pas. Comme le rapport le dit fièrement, il fait partie de l’« évolution des valeurs sociales » progressistes QU’ON PUISSE SE FAIRE TUER PAR UN MÉDECIN SI ON LE DÉSIRE. Une autre façon de dire est L’EUTHANASIE SUR DEMANDE, considérée comme un droit de la personne et exigée de la profession médicale.
 
LA RÉPONSE : PLUS DE SOINS PALLIATIFS
 
Les médecins, notamment en soins palliatifs, ont les moyens requis pour s’occuper efficacement des douleurs et souffrances de leurs patients.
 
Seulement 16 % à 30 % des Canadiens mourants (de 10 % à 20 % au Québec) ont actuellement accès à des services de soins palliatifs et de fin de vie ou les reçoivent, [i] alors que 90 % des Canadiens mourants peuvent bénéficier de soins palliatifs. [ii]
 
Même si le Canada se classe au neuvième rang selon un indice international de la qualité de la mort, publié le 14 juillet 2010, nous sommes toujours incapables de fournir des services valables de soins palliatifs à plus de 70 % des gens qui meurent au Canada. [iii]
 
Le Dr Gerald Van Gurp, un médecin de famille de Montréal qui se spécialise dans les soins palliatifs à domicile aux patients malades en phase terminale, affirme qu’en 30 ans de pratique des soins palliatifs, il a rarement rencontré des cas où la douleur d’un patient ne pouvait pas être soulagée. [iv]
 
« Une fois que la douleur est soulagée, une fois qu’on a une relation encourageante, quand on a des infirmières et des médecins qui viennent [à domicile], on ne veut plus avoir l’injection mortelle. »
 
Étant donné qu’il y a si peu de malades en phase terminale qui reçoivent le genre de soins qu’il offre, affirme le Dr Van Gurp, « il y a beaucoup de gens qui souffrent, qui ont des douleurs, mais la solution n’est pas d’introduire l’euthanasie; c’est d’introduire des soins palliatifs de haute qualité. Ça ne coûte pas cher. Ce n’est pas de la haute technologie. Mais ça prend des médecins et des infirmières attentifs. »
 
S’il y a déjà pénurie d’options de soins palliatifs au Québec et dans le reste du Canada, l’euthanasie n’aura pour effet que de dissuader d’en offrir plus. Il sera toujours plus facile et plus économique de tuer les patients que de prendre bien soin d’eux.
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