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De plus en plus de personnes s’opposent au mouvement LGBT radical, et cela fonctionne

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Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : anetlanda/Adobe Stock

2 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Le 1er novembre 2023, la Chambre intérieure de la Cour de session de l’Écosse a informé les féministes qu’un homme peut, en fait, devenir une femme. Dans l’affaire For Women Scotland v. the Scottish Ministers sur la signification du terme « sexe » dans la Loi sur l’égalité, la Cour a statué que les hommes ne peuvent pas simplement s’identifier comme des femmes, mais que s’ils obtiennent un certificat de reconnaissance de genre (GRC) qui les déclare être une femme, ils peuvent alors accéder aux installations réservées aux femmes. Ironiquement, cette décision a été présentée comme un compromis : les hommes ne peuvent pas simplement « s’identifier » comme « femmes trans » et accéder ensuite aux espaces réservés aux femmes ; les femmes doivent accepter les « femmes trans » qui se soumettent à la procédure gouvernementale de changement de sexe (ce qui n’est pas possible, mais que la Cour accepte visiblement comme étant valable).

En effet, ces derniers mois ont mis en évidence, une fois de plus, à quel point les femmes se battent contre les institutions de l’élite sur la définition même de « femme ». Si le genre est fluide, après tout, les protections juridiques fondées sur le sexe sont essentiellement une fausse appellation. Les conséquences de cette situation sont évidentes pour toute personne douée de bon sens, et j’en parle presque chaque semaine dans cet espace depuis plusieurs années.

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Sage Steele, par exemple, est l’ancienne coanimatrice du SportsCenter de midi sur ESPN, qui a souvent animé SportsCenter on the Road depuis le Super Bowl, le Masters, et NBA Countdown. Elle affirme aujourd’hui qu’ESPN lui a demandé de ne plus faire de commentaires au sujet de « Lia » Thomas. Thomas, vous vous en souvenez peut-être, est un nageur qui s’est identifié comme femme et qui s’est transformé en champion du jour au lendemain, remportant un championnat national en 2022 dans l’épreuve féminine du 500 yards [457,2 mètres]. Thomas est un homme dans tous les sens du terme, et sa présence dans les vestiaires féminins est rapidement devenue une source d’indignation et de controverse.

Mme Steele a récemment participé à l’émission en ligne « Gaines for Girls » avec Riley Gaines, une ancienne nageuse du Kentucky qui s’est mesurée à M. Thomas et qui a acquis une notoriété nationale lorsqu’elle est devenue l’une des rares filles à dénoncer publiquement ce qu’elle et les autres enduraient. « On m’a demandé d’arrêter de publier des tweets à ce sujet », a déclaré Mme Steele à Mme Gaines. « On m’a demandé d’arrêter de faire quoi que ce soit, de dire quoi que ce soit à ce sujet sur les médias sociaux parce que j’offensais d’autres personnes au sein de l’entreprise. Je me suis assurée d’envoyer un autre tweet ce soir-là après avoir reçu ce courriel, parce que je me disais, non, arrêtons de vivre dans ce mensonge. Et une fois de plus, oh, vous allez... me faire taire ».

Steele, comme beaucoup d’autres femmes, a trouvé sa ligne rouge. « Mais je me suis littéralement dit : je suis prête à mourir sur cette colline parce que ce sont des faits », a-t-elle déclaré. « Il ne s’agit même pas de mon opinion sur l’obligation de vacciner ou autre, ce sont des faits. C’est de la science, de la biologie. C’est tout cela. Venez me voir. Dites-moi que j’ai tort. Dites-moi d’arrêter de soutenir les femmes. Allez-y, dites-le-moi ».

Il semble toutefois que les gens commencent à en avoir assez et que la résistance à l’agenda transgenre soit de plus en plus efficace. Unherd, par exemple, a publié le 15 décembre un article intitulé « La police défend-elle enfin les féministes critiques à l’égard du genre ? », notant que les féministes ont toujours été arrêtées pour s’être opposées publiquement à l’idéologie transgenre. En voici un extrait :

En début de semaine, la députée conservatrice de Redditch, Rachel Maclean, a révélé qu’elle avait été dénoncée à la police pour avoir refusé de prétendre qu’un homme portant une perruque était une femme. Dans le monde que certains activistes voudraient nous voir habiter, dire la vérité sur le sexe d’une personne est désormais une infraction si grave qu’elle nécessite apparemment l’intervention des forces de la loi.

Dans ce qui semble être un accès de bon sens, la police de West Mercia a confirmé avoir reçu une plainte, mais a déclaré qu’elle n’était pas traitée comme un délit. Peut-être la police a-t-elle pris note de la déclaration de la ministre des femmes et de l’égalité, Kemi Badenoch, selon laquelle Stonewall — [un organisme de charité LGBTQ+] — ne faisait pas la loi dans ce pays. Mais dans la Grande-Bretagne de 2023, le fait qu’ils aient défendu Maclean reste une surprise — et une exception. En effet, cette décision intervient après de longues années au cours desquelles la police s’est pliée aux revendications des militants transgenres, leur accordant un statut d’exception dans ce qui devrait être un débat libre.

Le mois dernier, des agents de la police de Northumbria ont demandé à une femme de se présenter à un interrogatoire à Newcastle après qu’elle eût publié sur X des commentaires critiques sur le genre, menaçant de l’arrêter si elle ne se présentait pas de son plein gré. L’un des messages sur lesquels elle a été interrogée était un « rappel quotidien que les femmes trans sont des hommes » et un avocat de garde l’a conseillée sur la sagesse de « mettre un frein » à ce genre de sentiments à l’avenir. Cette femme, adepte de football, a vu son adhésion au Newcastle United suspendue pendant la durée de l’enquête.

Autre exemple récent de réaction positive, le Collège St Mary’s, une université catholique exclusivement féminine située à South Bend, dans l’Indiana, a décidé de revenir sur sa politique d’acceptation des étudiants de sexe masculin qui s’identifient comme « transgenres ». En novembre, la présidente de l’université, Katie Conboy, avait envoyé un courriel indiquant que les étudiants dont « le sexe est féminin ou qui vivent et s’identifient constamment comme des femmes » seraient pris en considération pour admission. Mgr Kevin Rhoades, évêque de Fort Wayne-South Bend (Indiana), a demandé au conseil d’administration de « rejeter les idéologies de genre qui contredisent les enseignements de l’Église catholique » ; le 21 décembre, le conseil d’administration s’est exécuté.

Dans une lettre adressée à la communauté du Collège St Mary’s, Mme Conboy et le président du conseil d’administration ont admis qu’il était devenu « de plus en plus clair [...] que la position que nous avons adoptée n’est pas partagée par tous les membres de notre communauté. Certains craignaient qu’il ne s’agisse pas seulement d’une décision politique, mais aussi d’une dilution de notre mission, voire d’une menace pour notre identité catholique. Au cours du mois dernier, nous avons perdu la confiance des gens et créé involontairement des divisions là où nous espérions l’unité. Nous en sommes profondément désolés ». Les militants LGBT ont accusé St Mary’s d’avoir cédé, mais il semble très peu probable que cette politique soit réintroduite. La pression culturelle du mouvement LGBT s’est heurtée à la pression des opposants à l’idéologie du genre, et les dissidents ont gagné.

Cette tendance est encourageante et nous espérons qu’elle se poursuivra en 2024. Elle nous rappelle également que l’influence du mouvement LGBT doit être contrée par la réponse d’une coalition de personnes saines d’esprit — car c’est le seul moyen d’arrêter leur longue marche au sein des institutions.



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