Chers amis de la Vie,
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
29 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Cet été, cela fera 10 ans que le Center for Medical Progress (CMP) a publié ses vidéos d’infiltration qui ont fait l’effet d’une bombe et qui exposent le trafic de parties du corps de bébés par l’industrie de l’avortement.
David Daleiden, Sandra Merrit et d’autres membres anonymes de leur équipe d’enquêteurs sont devenus célèbres du jour au lendemain, alors que l’Amérique était saisie par l’horreur qu’ils avaient révélée dans leurs reportages : des avorteurs discutant nonchalamment de la vente de parties du corps de bébés autour d’un verre de vin et d’une salade, marchandant le prix de minuscules organes humains, décrivant comment ils écraseraient le bébé « au-dessus » et « au-dessous » des organes qu’ils souhaitaient vendre.
Daleiden est devenu la cible numéro un de l’industrie de l’avortement : l’homme qui en sait trop. Ils ont fait appel à leurs amis, et Kamala Harris, alors procureur général de Californie et future vice-présidente, a rencontré des responsables de Planned Parenthood en 2016. Planned Parenthood avait été un donateur de Harris, et elle a rapidement ordonné des enquêtes criminelles sur Daleiden et Merrit. Le domicile de Daleiden a été perquisitionné et ses effets personnels saisis.
Le successeur de Mme Harris, Xavier Becerra — le futur secrétaire du ministère de la Santé et des services sociaux de Joe Biden — a décidé d’engager des poursuites pénales contre les deux journalistes pour avoir prétendument violé les lois sur l’enregistrement de l’État de Californie en filmant sans autorisation les personnes sur lesquelles ils enquêtaient. Il s’agissait d’accusations sans précédent, mais l’objectif de ces poursuites était de les faire taire, de les faire comparaître devant un tribunal et de les empêcher de diffuser d’autres images qu’ils pourraient avoir — et ils en avaient beaucoup.
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Cette semaine, toutes les charges criminelles contre eux ont été abandonnées ; Daleiden est apparu dans le Michael Knowles Show le 28 janvier pour sa première entrevue afin d’expliquer comment cela s’est produit. Il a réaffirmé son innocence et la culpabilité de l’industrie de l’avortement, et a appelé les pro-vie à poursuivre la lutte contre la barbarie des temps modernes.
Près de dix ans plus tard, il convient de rappeler ce que Daleiden et son équipe ont découvert. Lorsqu’un membre du Congrès a divulgué des heures d’enregistrement par CMP de conversations d’avorteurs, j’ai passé plusieurs jours à les visionner et à transcrire leurs discours et leurs plaisanteries. Très honnêtement, il s’agit de l’un des documents les plus effrayants que j’aie jamais écoutés. Après plusieurs jours de prise de notes, j’ai parfaitement compris pourquoi les militants de l’avortement faisaient tout pour les supprimer — et pourquoi ils s’en prenaient avec acharnement aux journalistes qui les avaient enregistrées.
Voici une liste courte et incomplète de ce que le CMP a filmé :
- Dr Lisa Harris déclare à un public hilare que les gens auraient plus d’empathie pour les fournisseurs d’avortement s’ils savaient tout ce que les avorteurs ont à affronter, comme « les têtes qui restent coincées et qu’on n’arrive pas à faire sortir ».
- Le Dr Lisa Harris dit à Daleiden que « les trois choses les plus demandées actuellement sont le foie, le thymus et la moelle osseuse, parce que ce sont les trois choses utilisées pour construire les modèles de souris humanisées... Ils ont des souches mutantes de souris qui n’ont pas de système immunitaire de souris... et ensuite vous greffez du foie, du thymus et de la moelle osseuse de fœtus humains dans la souris. Les cellules se greffent et peuvent reconstituer un système immunitaire humain fonctionnel dans le modèle de souris ».
- Le Dr Uta Landy reçoit des rires appréciateurs lorsqu’elle mentionne qu’elle a été dégoûtée lors d’un avortement lorsqu’un « globe oculaire est tombé sur mes genoux ».
- Le Dr Deborah Nucatola discute avec Daleiden de la nécessité de séparer les têtes des bébés après l’avortement pour les clients qui veulent acheter des cerveaux.
- Talcott Camp explique combien il est important de s’assurer que les bords tranchants du crâne fracassé ne coupent pas le col de l’utérus de la mère en sortant.
- Le Dr Susan Robinson, de Planned Parenthood, déclare à Daleiden que « le fœtus est un petit objet coriace et qu’il est très difficile à démonter... »
- Le Dr Ann Schutt-Aine, directrice des services d’avortement de Planned Parenthood Gulf Coast, décrit comment elle contourne les lois sur l’avortement par naissance partielle (PBA) : « Si je pratique une intervention et que je crains que l’enfant ne dépasse l’ombilic, je peux demander un deuxième jeu de pinces pour maintenir le corps au niveau du col de l’utérus et retirer une jambe ou deux pour qu’il ne s’agisse pas d’un avortement par naissance partielle ».
- Une avorteuse — je n’ai pas pu l’identifier à partir des images — affirme que les photographies de victimes d’avortement utilisées par les militants pro-vie sont exactes : « Je pense en fait que nous devrions moins nier la réalité de ces images et davantage reconnaître que, oui, c’est une vérité. Ainsi, étant donné que nous voyons le fœtus de la même manière et que nous sommes tous les deux d’accord pour dire qu’il y a de la violence ici, demandez-moi pourquoi je viens travailler tous les jours. Donnons-leur toute la violence, c’est une personne, c’est un meurtre. Donnons-leur tout cela. Ensuite, la question la plus convaincante est de savoir pourquoi c’est la chose la plus importante que je puisse faire de ma vie ».
- Renee Chelian, propriétaire de trois cliniques d’avortement dans le Michigan, se plaint d’avoir du mal à trouver des entreprises pour se débarrasser de toutes les parties du corps des bébés avortés que ses cliniques accumulent. À un moment donné, elle suggère à une salle remplie de travailleurs du secteur de l’avortement en train de rire, de simplement rendre les bébés morts à leurs parents : « Nous sommes vraiment tentés de rendre le fœtus. Nous pourrions le donner à tout le monde dans un sac cadeau et ils pourraient décider de ce qu’ils veulent en faire. C’était leur grossesse. Pourquoi est-ce notre problème ? Personne ne veut parler des cadavres... À un moment donné, lorsque Stericycle nous a laissés tomber, j’avais cinq mois de tissus fœtaux dans mes congélateurs. Nous louions des congélateurs pour les mettre dedans. Je ne pensais qu’aux tissus fœtaux. J’étais tellement obsédée par les tissus fœtaux que j’étais prête à me rendre dans le Michigan et à faire un feu de joie ».
- Daleiden discute avec divers avorteurs de « l’obtention de tissus fœtaux », et une femme d’âge moyen lui dit en ricanant : « Le foie, c’est un gros truc en ce moment ».
Encore une fois, ce n’est qu’un résumé de ce que les images divulguées ont révélé. Je soupçonne Daleiden et ses collègues d’avoir vu et entendu beaucoup, beaucoup plus. Il se peut qu’il ne soit pas en mesure de divulguer d’autres images ; les détails de la décision du tribunal n’ont pas encore été révélés.
Mais ce que les images de CMP ont révélé est plus que suffisant pour convaincre tous les pro-vie de redoubler d’efforts pour lutter bec et ongles contre cette entreprise sanglante. Après neuf ans de combat juridique, Daleiden est un homme libre. J’attends avec impatience de voir ce qu’il fera ensuite.
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