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Débat sur l'humanité de l'enfant à naître, aux Communes ce jeudi 26 avril 2012

Le site pieuvre.ca du 23 avril 2012 résume ainsi la situation:

En relançant le débat sur les droits du foetus cette semaine aux Communes, le député conservateur Stephen Woodworth défiera non seulement les ténors de son propre parti, mais remettra sur la sellette des questions que certains croyaient classées.

Stephen Woodworth

La question au centre de la motion 312 du député de Kitchener-Centre est la suivante: « Quand le foetus devient-il un être humain? »

En droit au Canada, le foetus n’existe pas comme personne. L’article 223 du Code criminel canadien stipule qu’un enfant doit être vivant et entièrement sorti du corps de sa mère pour être considéré comme un être humain.

Selon M. Woodworth, une étude approfondie de la question pourrait prouver que «les enfants sont en réalité des êtres humains à un certain point avant le moment de la naissance complète».

Le député pro-vie refuse de spécifier à quel moment, selon lui, un foetus devient un humain, mais il laisse entendre que cela serait clairement avant sa naissance. Or, cette distinction est un fondement du droit à l’avortement.

D’autant plus que le député convient "qu’une fois qu’on aura décidé si un enfant à naître est un être humain, alors nous pourrons avoir une conversation honnête sur toutes les autres questions".

La volonté de M. Woodsworth de changer cette situation heurtera donc de plein fouet les revendications du mouvement pro-choix.

La perspective de l’éthicienne Margaret Somerville de l’Université McGill le fait tout autant. La chercheuse a longuement écrit sur les dérives de l’avortement sélectif contre le sexe ou la présence d’une maladie. Elle est convaincue du bien-fondé de la tenue d’un débat de fond sur les droits du foetus au Canada.

Selon Mme Somerville, »un enfant qui n’est pas né, a besoin d’une certaine forme de protection ». Elle fait valoir que le Canada est le seul endroit au monde où il n’y a pas de limite au nombre de semaines de grossesse pour pratiquer un avortement.

Il va de soi que la motion du député Stephen Woodworth, de par les enjeux qu’elle soulève, va faire couler beaucoup d’encre cette semaine à Ottawa. La question de l’avortement est un sujet épineux chez les conservateurs. En effet, plusieurs membres du caucus et leur base s’affichent ouvertement pro-vie.

Le NPD et le Bloc québécois accusent le premier ministre Harper d’avoir été au courant de la démarche du député.

Le chef libéral intérimaire Bob Rae ne voit pas d’un bon oeil le fait de grimper aux rideaux pour une motion qui est, à son avis et celui de plusieurs analystes de la scène politique, vouée à l’échec.

N’empêche que Stephen Harper avait promis de ne pas rouvrir le débat de l’avortement lors de sa dernière campagne électorale.

Et c’est exactement ce que son député va faire jeudi à la Chambre des Communes.

Un député courageux qui mérite tout notre soutien!

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