Par Martin M. Barillas ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : PxHere
Dublin, 15 mai 2019 (LifeSiteNews) ― Le Health Service Executive irlandais (HSE) indique sur son site internet cinq points que les mères doivent garder à l'esprit après un avortement, y compris le fait qu'elles sont bienvenues à « jeter dans les toilettes » les restes de leur bébé avorté.
Le cinquième des points décrits sur le site internet, intitulé « Les restes de la grossesse », indique que les avorteurs devraient expliquer les options disponibles pour se débarrasser des « restes de grossesse » des bébés avortés entre 9 et 12 semaines de grossesse. « Cela se fera de manière sensible. Ils vous aideront à prendre une décision qui vous conviendra. »
Dans les cas où les mères ne se décident pas sur la destination de la dépouille de leur bébé, l'hôpital « disposera des restes », selon le site internet. « Si vous avortez avant 9 semaines de grossesse, vous pouvez décider comment vous débarrasser des restes. On peut les jeter dans les toilettes ou les enveloppés dans un tissu et en disposer comme bon vous semble. »
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Les militants pro-vie irlandais ont réagi avec stupeur à cette nouvelle. « "Ceci sera fait d'une manière sensible" Oh ! Alors c'est bien alors, ce qu'ils sont sensibles ! C'est la déclaration la plus malade et la plus vile que j'aie jamais lue ! Comment diable pouvez-vous jeter des restes humains dans les toilettes d'une manière sensible ? Comment peut-on écrire cette phrase diabolique ? » écrit Mary Devereaux Lawlor dans un post Facebook.
Frank Bergin a écrit sur Facebook, « Au-delà du mépris. Cela doit être souligné partout, remis en question et vigoureusement combattu. Dans aucune société civilisée (de quelque religion que ce soit ou non), il n'est pas acceptable que soient émis de pareils conseils de la part d'un organisme gouvernemental. » Gina Dortaigh a écrit : « On ne peut pas jeter dans les toilettes une lingette pour bébé, mais on peut y jeter un bébé. La morbide ironie. C'est horrible, c'est tout. Pas de dignité, seulement du dédain pour ces enfants. »
La loi sur la santé (réglementation de l'interruption de grossesse) a été adoptée en décembre 2018, à la suite d'un référendum qui a modifié la Constitution irlandaise en mai de la même année. Actuellement, l'avortement est autorisé pendant les douze premières semaines de grossesse. De plus, l'avortement est autorisé lorsque la vie ou la santé de la mère est en danger, ou en cas d'anomalie du bébé. Depuis le 1er janvier 2019, l'avortement est disponible dans les hôpitaux publics irlandais et par le biais de son système médical socialisé.