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Condamné à mourir par un médecin québécois, il est toujours en vie. Heureusement que le projet de loi 52 n'est pas en vigueur...

Sur le site du Journal de Montréal du 30 octobre 2013 :

(Si le projet de loi 52 (euthanasie) devient réalité, les conséquences d'un faux diagnostic pourraient être mortelles.)

(Photo : wikimedia.org sans copyright)

 

Un médecin de Gatineau est accusé d’avoir annoncé à un patient qu’il lui restait trois mois à vivre en raison d’un cancer du poumon, alors que ce dernier est aujourd’hui en rémission d’un cancer des ganglions.

«Il m’avait dit que c’était fini, que c’était incurable», a témoigné Fernand Charbonneau, devant le conseil de discipline du Collège des médecins, hier (CMQ).

Âgé de 73 ans, l’homme est aujourd’hui en rémission d’un cancer des ganglions, diagnostiqué en mai 2011.

(...)

Maximum trois mois

«Il m’a dit que je risquais d’être malade (avec la chimio) et que ça ne donnerait rien, a-t-il raconté. C’était fini, c’était clair.»

Selon M. Charbonneau, la rencontre a duré environ 15 minutes. Il était accompagné de sa femme.

Le syndic du CMQ reproche au Dr Starra «d’avoir fait défaut d’élaborer avec la plus grande attention son diagnostic, de conduite répréhensible envers un patient et de défaut d’assurer la prise en charge et le suivi adéquats».

Entre autres, le Collège déplore que le spécialiste n’ait pas procédé à d’autres examens le 11 mars 2011, pour ainsi éliminer d’autres diagnostics possibles.

Malgré la nouvelle fatale, la femme de M. Charbonneau a poursuivi les démarches.

«Je croyais que c’était fini, mais ma conjointe ne voulait pas accepter ça, rapporte le patient. Elle voulait une deuxième opinion pour voir si c’était guérissable.»

Ganglions enflés

Le 31 mars 2011, le patient a rencontré une oncologue à l’hôpital Notre-Dame, à Montréal.

«Elle a tâté mes ganglions, et ils étaient enflés. Elle était presque sûre que ce n’était pas un cancer du poumon», a expliqué M. Charbonneau, qui ne fume plus depuis 40 ans.

Effectivement, les examens subséquents ont confirmé un lymphome non hodgkinien (cancer des ganglions).

Le patient a suivi des traitements de chimiothérapie de mai à décembre 2011, et il est aujourd’hui en rémission.

«J’étais en phase 4, il fallait que je sois traité très vite, dit M. Charbonneau. C’est un miracle si je suis en vie, je le dois à ma femme. Et je me sens très bien.»

(...)

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