Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Laurie Shaull/Flickr/Wikimedia Commons
4 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Dans l’épisode du Van Maren Show de cette semaine, Jonathon discute des attaques orwelliennes de la gauche contre le langage dans les débats sur l’avortement, le transgenrisme et l’euthanasie.
Jonathon commence l’épisode en soulignant que le langage est au cœur du débat sur toutes les questions politiques, comme l’a noté George Orwell dans son roman 1984.
« George Orwell a vraiment compris que si l’on peut limiter le nombre de mots que les gens sont autorisés à utiliser pour discuter d’une question, on peut enfermer les gens dans une conclusion forcée », explique Jonathon.
L’animateur a souligné que si nous n’en sommes pas encore aux niveaux de censure linguistique de 1984, nous constatons que cette manipulation linguistique commence à se manifester dans certains débats politiques très importants.
Jonathon s’est d’abord penché sur la question des « transgenres » et sur la manière dont les personnes qui identifient correctement un individu « transgenre » en fonction de son sexe biologique sont accusées de le « mégenrer ».
|
|
« Si vous avez correctement identifié “Caitlyn” Jenner comme étant un homme, ce qui est le cas, vous êtes accusé d’avoir fait une erreur de genre même si vous avez correctement défini le sexe de M. Jenner. Il est donc vraiment absurde de voir la situation dans laquelle nous nous trouvons », a-t-il déclaré.
Jonathon a ensuite fait remarquer que les activistes transgenres reconnaissent que le fait de réduire le langage utilisé pour discuter de l’idéologie du genre rend difficile la discussion sans céder et utiliser leur langage. L’animateur a cité l’exemple de la quasi-totalité des médias grand public qui ont commencé à qualifier les opérations chirurgicales de « changement de sexe » de « soins d’affirmation du genre » au lieu de « transition ».
« Pourquoi ne veulent-ils plus parler de “transition” ? Parce qu’ils reconnaissent que lorsqu’ils prononçaient le mot “transition”, il y avait une sorte de reconnaissance implicite du fait que l’on “fait passer” quelqu’un d’une chose à une autre. On transforme donc un homme en femme ou une femme en homme. Mais, bien sûr, l’idéologie du genre part du principe que si quelqu’un dit qu’il est une femme, c’est qu’il a toujours été une femme ; il n’a jamais été un homme. Le terme “transition” est donc une trop grande concession », a-t-il déclaré.
Plus tard dans l’épisode, Jonathon s’est penché sur le débat sur l’avortement et a évoqué une histoire récente qui s’est passée en France : l’Autorité de régulation de l’audiovisuel et de la communication numérique (Arcom) a infligé une amende de 100 000 euros à la chaîne de télévision française CNews après que le journaliste Aymeric Pourbaix ait déclaré, lors d’une émission diffusée en février dernier, que l’avortement était la première cause de mortalité dans le monde.
L’animateur a lu les décisions de l’Arcom qui affirme que la chaîne a manqué à son « obligation d’honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information car l’avortement ne peut être présenté comme une cause de décès ».
« En d’autres termes, [spécifier que] l’avortement met fin à la vie d’un être humain en développement dans le ventre de sa mère — c’est à cela que sert l’avortement —, vous n’avez pas le droit de le dire à la télévision française. Ils essaient de rendre illégal le fait de dire que l’avortement est une cause de décès, même si c’est indiscutablement vrai. C’est vraiment ridicule », a déclaré Jonathon.
Pour en savoir plus sur l’analyse de Jonathon, écoutez l’épisode de cette semaine du Van Maren Show.