M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×
×

Campagne de financement - Automne 2024

prière

$ 12 353 recueillis -- Objectif: 12 000 $. -- OBJECTIF ATTEINT -- Merci de votre générosité !

Georges BuscemiChers amis de la Vie,

Pour que nous ayons le nécessaire pour continuer à défendre la foi, la famille et la vie ! Donnez généreusement.

Georges_Signature-transparent.png
Georges Buscemi, Président

Donner à Campagne Québec-Vie

Canada: des hommes se prétendant «femmes» peuvent désormais être transférés dans des prisons pour femmes

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Serhill/Adobe Stock

12 mai 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Les hommes biologiques* canadiens qui « s’identifient » comme des « femmes » sont maintenant officiellement autorisés à être transférés d’une prison pour hommes à une prison pour femmes s’ils le demandent et que leur demande est approuvée.

Selon une récente directive du Service correctionnel du Canada (SCC), la nouvelle politique publiée mercredi indique que les transferts de détenus seront autorisés indépendamment de « l’identité ou de l’expression sexuelle ».

« Après avoir terminé le processus d’évaluation initiale, les délinquants seront placés selon leur identité ou leur expression sexuelle dans un établissement pour hommes ou pour femmes, si telle est leur préférence, quel que soit leur sexe (c’est-à-dire leur anatomie) ou le marqueur de genre/sexe figurant sur leurs documents d’identité », indique la directive.

La directive, intitulée « Directive du commissaire 100 — Délinquants de sexe différent », indique clairement comment le processus de transfert doit se dérouler. Elle exige également que le personnel correctionnel suive une formation sur la « diversité des sexes ».

La nouvelle directive du commissaire précise que les détenus de sexe masculin qui souhaitent être logés dans une prison pour femmes devront se soumettre à un processus d’évaluation avant que le transfert ne soit approuvé.

Le dernier mot sur l’autorisation du transfert d’un détenu reviendra au commissaire adjoint aux opérations et aux programmes correctionnels ainsi qu’au commissaire adjoint pour les femmes.

Depuis son arrivée au pouvoir en 2015, le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau a fortement poussé à la fois les initiatives pro-avortement et celles en faveur de l’idéologie LGBTQ radicale.

En effet, en 2017, Trudeau a déclaré que son gouvernement s’engagerait à reconnaître que « les droits des trans sont des droits humains et nous devons nous assurer que nous défendons la dignité et les droits de chacun de toutes les manières possibles. »

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Cette année-là également, les hommes biologiques qui s’identifiaient comme une femme ont été autorisés à titre provisoire par le SCC à être placés dans des prisons pour femmes.

La récente directive rend plus ou moins permanente la politique qui permet à un détenu, quel que soit son sexe de naissance, de choisir une prison pour hommes ou pour femmes s’il s’identifie à un autre sexe.

Bien que de nombreux groupes de défense des droits des femmes soient très favorables à l’avortement ainsi qu’à la communauté LGBTQ, beaucoup ont critiqué la décision de permettre aux hommes biologiques d’entrer dans une prison pour femmes, la considérant comme une menace pour leur sécurité.

Dans un récent reportage de True North, Heather Mason, ancienne détenue fédérale et porte-parole de l’organisme Canadian Women’s Sex-Based Rights, a déclaré que les prisons pour femmes devront accroître la sécurité en raison des tendances plus agressives des hommes.

Mason a noté que les prisons pour femmes ont moins de « mesures de sécurité » et qu’il n’y a pas d’« armes » mais seulement une « clôture de huit pieds ».

Mason a déclaré qu’une « forte proportion d’hommes en sécurité maximale » « cherchent à être transférés, ce qui aura un impact sur les femmes indigènes ».

« Comme vous le savez, 50 % de notre population carcérale est autochtone et environ 50 % des femmes en sécurité maximale sont également autochtones », a déclaré Mason.

Mason a fait remarquer que le fait de loger des hommes biologiques avec des femmes entraînera probablement « des protestations de la part des gardiens, qui veulent des mesures de sécurité accrues ».

Mason a également déclaré que la nouvelle politique est carrément l’œuvre de Trudeau.

« À l’origine, ils ont publié une politique qui prévoyait encore des transferts fondés sur le sexe, sauf qu’ils ont modifié les exigences relatives à l’opération de réassignation sexuelle », a indiqué Mme Mason.

Elle ajoute que c’est à ce moment-là que « Trudeau lui-même, lors de l’assemblée publique, a dit : “Oh, je n’y avais jamais pensé, nous allons changer cela”. Donc c’était définitivement un truc libéral de Justin Trudeau ».

Il est arrivé que des femmes soient agressées sexuellement dans des prisons canadiennes par des détenus de sexe masculin.

Une récente décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) a révélé qu’une détenue était fréquemment agressée sexuellement par un homme biologique, qui était autorisé à être emprisonné à l’établissement Grand Valley pour femmes de Kitchener, en Ontario.

Cela a donné lieu à de récentes protestations dans de nombreux établissements pénitentiaires au Canada, ainsi qu’à certains aux États-Unis, où quelques États autorisent les « femmes trans » à être logées dans des prisons pour hommes.

Ces derniers mois, les hommes biologiques participant à des compétitions sportives féminines ont attiré l’attention, notamment après que l’étudiant William Thomas, qui dit être une femme appelée « Lia », a fait des vagues en concourant contre des femmes dans des épreuves de natation de la National Collegiate Athletic Association (NCAA).

De nombreux États américains ont interdit ou envisagent d’interdire aux « femmes trans » de participer à des compétitions sportives féminines.

L’adoption de ce que l’on appelle les pronoms « trans-inclusifs » a été fortement encouragée par les membres du mouvement LGBTQ. Et ce, malgré la réalité concrète du sexe biologique d’une personne, ainsi que les croyances religieuses de nombreuses personnes qui affirment que Dieu a créé l’« homme » et la « femme ».

Statistiquement parlant, seulement 0,33 % des Canadiens s’identifient comme « transgenres » ou « non binaires », selon des données récentes.

L’attaque contre la famille et les droits des parents n’a cessé de croître au cours des dernières années, notamment dans les pays occidentaux comme le Canada et les États-Unis.

Certains gouvernements provinciaux canadiens, comme celui de la Colombie-Britannique, ont même supprimé de leurs lois les références à la fois à la « mère » et au « père », ainsi que toute référence au sexe d’une personne.

Au niveau fédéral, Campaign Life Coalition a récemment fait remarquer que le budget 2022 de Trudeau est « à la fois anti-vie et anti-famille ».

Récemment Leslyn Lewis, député conservateur et candidate à la direction du parti conservateur du Canada, a promis que si elle était élue chef du parti, elle présenterait « un projet de loi protégeant les droits parentaux », notant que le Canada a besoin d’un système gouvernemental qui soutienne les familles au lieu de les « démolir ».


*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A. H.



Laissez un commentaire