Comment une panne de voiture et la prière ont sauvé la vie de mon bébé à naître
par Susanna Rose, traduit par Campagne Québec-Vie
WEST CHESTER, Pennsylvanie, 7 février 2014 (LifeSiteNews.com) — Une femme qui songeait à l’avortement raconte que Dieu a utilisé une panne de transmission et les prières ferventes des conseillers de trottoir pour les empêcher, elle et son mari, d’avorter leur fils de 18 semaines.
Cartier, 21 ans, et son mari vivent dans un logement social du gouvernement, en Pennsylvanie. Ils avaient déjà quatre enfants lorsque Cartier a découvert qu'elle était de nouveau enceinte et elle craignait qu'ils ne soient expulsés de leur appartement en raison de la limite d'occupation de six personnes. Ils ont décidé d'aller à une clinique de Planned Parenthood à West Chester, près de Philadelphie, pour un avortement.
Il s’agissait d’un deuxième avortement pour Cartier, qui a subi le premier en 2012. Comme elle l’a dit à Christian News Network, « Je suis allée à Planned Parenthood parce que j’étais coincée dans mon propre monde à faire tout ce que je voulais. J'étais en train d’aller chercher un autre avortement. »
Quand elle et son mari sont arrivés à la clinique d’avortement, les conseillers de trottoir étaient à l'extérieur en train de prier et prêts à offrir des alternatives aux femmes. Cartier dit qu'elle et son mari ont évité les conseillers quand ils sont entrés.
Une fois à l'intérieur, Cartier a bientôt découvert qu'elle ne pouvait pas avoir un avortement à la clinique de West Chester, car elle était déjà enceinte de 18 semaines. Elle devrait aller à une autre clinique, à Cherry Hill au New Jersey, à la place.
Environ une heure après leur arrivée, la conseillère de trottoir Mary Ellen Caris se rappelle avoir vu le couple sortir du bâtiment. Ils sont montés dans leur auto, prêts à faire la route jusqu’au New Jersey ; mais tout à coup, la transmission de la voiture est tombée en panne, juste devant les conseillers de trottoir. Le mari de Cartier a réussi à la redémarrer et à tourner le coin, mais la voiture a rendu l’âme une fois de plus et n’a plus bougé.
Cartier et son mari n’en revenaient pas. Ils venaient de dépenser 500 $ en réparations sur la voiture la semaine précédente et ils n’auraient pas dû avoir ces problèmes.
Cartier a raconté : « Tout le temps que mon mari et moi étions dans l’auto, nous n’arrêtions pas de nous dire : “Et si c'était Dieu? Et s’il était en train de nous dire quelque chose?’’ »
Les conseillers ont offert de ramener le couple à la maison, mais leur ont fait promettre de visiter d'abord le Centre de services aux femmes du comté de Chester à Coatesville, en Pennsylvanie. Cartier a accepté, un peu à contrecœur; et bientôt ils étaient en chemin.
Beaucoup de prières ont été dites pour le couple pendant qu’ils arrivaient. Lisa Thomas, la directrice du centre des femmes, a parlé à Cartier dans son bureau. Soudain, Cartier a fondu en larmes. Elle a décidé d’envoyer un message texte à sa mère pour lui dire qu'elle était enceinte et elle a été surprise de recevoir une réponse la félicitant. Cartier ne s'attendait pas à une réponse positive.
Après l’échographie, Cartier a su qu'elle ne pouvait pas choisir l'avortement. Elle dit à son mari : « Oh mon Dieu, je ne peux pas faire ça. »
La logistique pour garder leur bébé semblait ardue. Ni Cartier ni son mari n’avaient d’emploi. Et maintenant, ils n'avaient même plus de véhicule.
Donc, ils ont prié pour que Dieu réponde à leurs besoins.
L’aide concrète est venue rapidement. Ils ont reçu une camionnette quand quelqu'un a entendu dire que leur voiture était hors d’usage. Cartier a reçu un appel disant qu’une personne de l'église qu’ils avaient commencé à fréquenter voulait que l'église bénisse leur bébé. « Tout ce que vous avez à faire c’est de venir, et les gens vont vous acheter tout ce dont vous avez besoin pour le bébé », a-t-on dit à Cartier.
Le couple a continué à recevoir de l'aide. « Chaque fois que nous n'avons plus de nourriture dans notre maison, quelqu'un nous apporte de l'épicerie », dit Cartier. « Chaque fois que nous pensons : “Comment allons-nous nous rendre là?”, parce que nous n'avons plus d’essence dans la voiture, quelqu'un dit : “Oh, l'église vous donne une carte d'essence, pour que vous puissiez mettre de l'essence dans votre voiture.’’ »
Bébé Roman est né le 4 décembre. Cartier et son mari, qui sont devenus des chrétiens « nés de nouveau », disent qu'ils doivent tout à des contretemps miraculeux et à l'amour de Son peuple.
La conseillère Mary Ellen Caris a ce mot d’encouragement pour les chrétiens qui veulent prendre soin de ceux qui envisagent l'avortement : Dieu travaille dans le cœur des gens pour lesquels nous prions pour qu’ils soient prêts à accepter l'aide qui leur est offerte. « Et même s’il est très important de prier dans nos coins de prière, nos maisons et nos églises au sujet de l’avortement, être présent physiquement aux portes de l'enfer est indéniablement l'une des choses les plus puissantes que vous puissiez faire », dit-elle.
Laissez un commentaireUne ancienne travailleuse dans un avortoir : « C’était un lieu mauvais, où régnait la cupidité, un endroit très triste. »
par Kirsten Andersen, traduction de Campagne Québec-Vie
INDIANAPOLIS, 14 février 2014 (LifeSiteNews.com) — Une ancienne travailleuse de Planned Parenthood s’est confiée à un journal diocésain dans une entrevue captivante où elle a livré le fond de son cœur. Elle raconte qu'elle a été choquée par les horreurs dont elle a été témoin au cours des deux années pendant lesquelles elle a travaillé dans le plus grand centre d'avortement de l'Indiana.
Marianne Anderson est infirmière; elle aidait les avorteurs de Planned Parenthood en administrant une sédation partielle aux femmes qui avaient payé un supplément pour ce luxe. Elle a déclaré au journal The Criterion qu'elle a vu de nombreuses femmes poussées à subir un avortement dont elles ne voulaient pas, y compris des filles mineures.
« Une jeune fille est venue avec sa mère », a dit Anderson au journal. « Elle avait environ 16 ans. C’était sa mère qui avait pris le rendez-vous. Ce n'est pas censé se passer comme ça. La patiente seulement est censée prendre le rendez-vous. Lorsque je l'ai accueillie, elle pensait qu'elle était là pour un examen prénatal. La mère faisait pression. Elle avait piégé sa propre fille. »
Une autre fois, a dit Anderson, « Un type a amené une fille coréenne. Il n’y avait aucun doute dans mon esprit que cette fille était une esclave sexuelle. Le type ne voulait pas la quitter d’une semelle. Ils pouvaient à peine communiquer. Il voulait faire tous les arrangements. Au cours de l'échographie, elle a dit à l'une des infirmières qu'il y avait beaucoup de filles dans la maison, et que l'homme les frappait. Elle n'est jamais revenue pour l'avortement. Je me suis toujours demandé ce qu’elle était devenue. Une de mes collègues a dit : “Vous feriez mieux de laisser faire.” »
Lorsque des femmes pleuraient pendant l'avortement, a dit Anderson, l’avorteur Michael King les humiliait. « Ces filles commençaient à pleurer sur la table, et le Dr King disait : “ Vous avez choisi d'être ici. Restez tranquille. Je n'ai pas de temps pour ça. ‘’ »
« Un des médecins, quand il était dans la salle des “produits de conception ‘’, parlait à l'enfant avorté tout en cherchant ses morceaux . ‘’ Allez, petit bras, je sais que tu es ici! Arrête de te cacher de moi! ‘’ Cela me donnait mal au cœur », a déclaré Anderson. « Le bruit que fait la machine d'aspiration quand on la démarre me hante encore. »
Anderson a dit au journal The Criterion qu’elle avait accepté ce travail à la clinique parce qu'elle croyait que puisque les femmes ont des avortements, elles devraient être en sécurité à ce sujet.
Mais Anderson a rapidement abandonné ses illusions de sécurité. « J’ai commencé à me sentir mal à l'aise de travailler là quand les gens du bureau national de Planned Parenthood (situé à New York) sont venus nous enseigner le processus de sédation consciente », a dit Anderson au journal. « C'était dégoûtant. Ces deux dames ne cessaient de répéter le slogan : “Avortements tout le temps!” ». J'ai alors pensé : ‘’Je dois sortir d'ici." C'était environ six à huit mois après avoir débuté. »
Anderson a déclaré que son expérience globale de travail pour Planned Parenthood a été «complètement démoralisante ».
«C'était un lieu mauvais, où régnait la cupidité, un endroit triste, très triste où travailler », dit-elle. «Je m'attirais toujours des ennuis à parler trop longtemps aux filles, leur demandant si elles étaient sûres de vouloir avorter. »
« Les cliniques doivent faire un certain nombre d’avortements chaque mois pour rester ouvertes », a déclaré Anderson. « Lors de nos réunions, ils nous disent : ‘’Si les avortements diminuent, vous pourriez être renvoyées à la maison plus tôt et ne pas avoir autant d’heures. " »
Anderson s'est finalement échappée de son travail à Planned Parenthood avec l'aide d’Abby Johnson, une ancienne directrice de Planned Parenthood qui dirige l'organisme de bienfaisance And Then There Were None, qui se consacre à aider les travailleurs de cliniques d'avortement à quitter l’industrie. Après avoir lu le livre de Johnson, Unplanned, Anderson a rejoint Johnson via les médias sociaux et lui a dit qu'elle voulait quitter.
Johnson l'a mise en contact avec Eileen Hartman, une dirigeante pro-vie locale qui est immédiatement passée à l'action, aidant Anderson à polir son curriculum vitae et organisant des entretiens d'embauche avec les hôpitaux et les médecins locaux.
Anderson a été congédiée par Planned Parenthood en juillet 2012, mais elle a été immédiatement embauchée par Community North Hospital, où elle est maintenant infirmière. « J'étais en colère parce que je voulais démissionner », a déclaré Anderson. Mais elle a ajouté : « J'aime mon travail maintenant. Je travaille avec des personnes merveilleuses et chrétiennes. J'adore, tout simplement. »
Pour surmonter les remords qu’elle ressent d’avoir aidé les avorteurs à enlever la vie à des bébés pendant deux ans, Anderson a participé à une retraite mise sur pied par le groupe de Johnson; et elle prie maintenant tous les jours pour les bébés à l’avortement desquels elle a participé.
Il a fallu un certain temps pour qu’Anderson décide de rendre publique son histoire, mais maintenant qu'elle l’a fait, elle dit qu'elle est prête à revenir à Planned Parenthood. Cette fois, elle sera conseillère de trottoir, priant pour les femmes qui sont tentées de se faire avorter et les encourageant à choisir la vie.
Lire l'interview complète avec Marianne Anderson sur le site de The Criterion.
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Les avortements sélectifs comme prémices au viols collectifs en Inde...
Sur le site de euronews.com du 8 mars 2014 :
(Plus de jeunes garçons que de filles en Inde...)
(Photo : fargomeD sur wikimedia.org, licence creative commons)
“Beaucoup de crimes sexuels en Inde se produisent en raison de nombre moins important de filles que de garçon dans le pays. Les jeunes garçons ne sont pas en mesure de se marier, en particulier dans le nord de l’Inde. Le fœticide féminin et I’infanticide de filles sont en cause”, explique Rishi Kant, militant pour le droit des femmes.
En effet, d’après le recensement de 2011, l’Inde compterait 37 millions d’hommes de plus que de femmes. Le pays a l’un des ratios hommes-femmes les plus déséquilibrés au monde.
Ce déséquilibre est dû en partie aux avortements sélectifs de fœtus féminins. La loi de 1994 interdisant le diagnostic prénatal pour connaître le sexe de l’enfant n’est pas vraiment respectée et naître fille en Inde est un handicap.
Il y a eu douze millions d’avortements de fœtus féminins au cours des trois dernières décennies, en Inde, selon le Centre de recherche en santé mondiale de Toronto.
Ce n'est pas le diagnostic prénatal qu'il faut interdire, mais l'avortement.
Laissez un commentaire61 enfants sauvés aux 40 Jours pour la Vie!
Sur le site de Riposte Catholique du 11 mars 2014 :
Laissez un commentaireC’est la bonne nouvelle du jour ! Au septième jour de la campagne de Carême lancée Mercredi des Cendres, 61 enfants à naître ont déjà été sauvés de l’avortement grâce à la présence paisible et priante des vigiles devant 253 avortoirs, grâce aux “conseillers de trottoirs” qui proposent aux mamans qui envisagent l’avortement des solutions concrètes pour qu’elles y renoncent, grâce aux jeûneurs, et grâce, aussi, aux “prières de l’arrière” de ceux qui, sans participer sur place aux vigiles, prient aux intentions des 40 Days for Life. (...)
Témoignage d'une infirmière manifestant dans la rue aujourd'hui sur les soins palliatifs...
Sur le site de Radio-Canada du 12 mars 2014 :
(Photo : goodcatmum sur wikimedia.org, licence creative commons)
« On est obligées d'aller à l'essentiel, se plaint Gabrielle, infirmière en soins palliatifs. On a moins de temps pour retourner les patients régulièrement dans leur lit (afin d'éviter les plaies), moins de temps pour les faire marcher (afin qu'ils gardent leur force physique). » Quand une collègue malade n'est pas remplacée, la situation s'aggrave : « Si on doit prendre les signes vitaux d'un patient quatre fois par jour, bah, des fois le soir, on n'a pas le temps, on les prend juste une fois. »
C'est le type de soins palliatifs que les gouvernements aiment mettre en place : très économique. Cela leur permet d'affirmer qu'ils installent ce type de service tout en plaçant en priorité l'offre d'euthanasie, pour ceux qui ne supporteraient pas la comédie de services palliatifs dérisoires...
Laissez un commentairePhilippe Couillard réitère qu'il ramènera le projet de loi sur l'euthanasie...
(Photo : François Thivierge sur flickr.com, licence creative commons)
On ne peut voter pour un parti les yeux fermés. Si Philippe Couillard s'engage à ramener le projet de loi 52, il sera certainement voté grâce à la ligne de parti du Parti Québécois.
Il faut voter pour le meilleur candidat pro-vie dans son comté et non pour un parti politique. Sur le site de Radio-Canada du 11 mars 2014 :
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Un vote libre sur la question de l'aide à mourir
Par ailleurs, le chef du PLQ a mentionné qu'un gouvernement libéral réintroduirait le projet de loi sur la question de mourir dans la dignité et permettrait un vote libre de ses députés sur la question.
À quelques heures de la relâche parlementaire et du dépôt du budget, le 20 février dernier, Philippe Couillard avait annoncé que son caucus ne comptait pas accélérer la marche et réduire les interventions des députés afin de permettre l'adoption in extremis du projet de loi parrainé par la péquiste Véronique Hivon. Il aurait fallu l'accord de tous les partis afin de prolonger les débats et, ensuite, passer au vote. (...)
Lise Ravary revient sur le cas de la candidature de Louise Mailloux au Parti Québécois
Sur le site du Journal de Montréal du 12 mars 2014 :
(rassemblement du ku klux klan dans les années 1990 aux États-Unis)
(photo : MarkGregory007 sur wikimedia.org, licence creative commmons)
(...)J’ai sous les yeux un vieux dépliant diffusé par les Chevaliers du Ku Klux Klan pour avertir les Québécois que «nous sommes obligés de payer des millions de dollars, sans notre consentement, pour satisfaire des demandes imposées par les Juifs pour des produits kasher.»
Ce canular de la taxe religieuse a été déboulonné par de grands producteurs alimentaires d’ici et d’ailleurs et démenti par le gouvernement fédéral. Mais depuis Bouchard-Taylor, il a repris du service.
En partie grâce à la candidate du PQ dans Gouin, Louise Mailloux, qui va même jusqu’à adjoindre des stéréotypes raciaux à cette odieuse théorie d’une supercherie juive mondiale.
Dans l’Aut’ Journal, l’organe du SPQ-Libre dont elle fut l’administratrice, elle écrivait en 2012: «Dans les simagrées du rabbin bénissant le Coke, les frites, le sel et la mayonnaise, Dieu est partout et Il «cash» sur tout. Ding, ding, ding! Vous imaginez la supercherie, se faire payer pour bénir des bouteilles de Coke! Il y a même des rabbins qui font un camion d’une seule traite. C’est plus payant, et ça permet de bénir le camion en même temps». (...)
Le Parti Québécois ne peut avoir accepté la candidature de Louise Mailloux sans révéler un profond mépris pour les religions autres que le laïcisme (matérialisme athée). La candidature de Louise Mailloux est inacceptable.
Laissez un commentaireUn prochain traitement contre le Parkinson grâce aux cellules iPS?
Sur le site de genethique.org du 11 mars 2014 :
(Jean-Paul II présentait les symptômes de la maladie de Parkinson)
(Photo : Eric Draper sans copyright)
Catalent Pharma Solutions, leader mondial des "avancées technologiques, et de la distribution et du développement des médicaments et produits de santé grand public", a annoncé, ce lundi 10 Mars, son accord avec le Centre de recherche et d'application pour les iPS (CiRA) de l'Université de Kyoto au Japon, dirigé par le professeur Yamanaka (découvreur des cellules pluripotentes induites, et prix Nobel de médecine 2012).
En vertu de cet accord, Catalent Pharma Solutions s'engage à développer avec CiRA une des premières thérapies régénératives utilisant des cellules iPS humaines afin de traiter des patients atteints de la maladie de Parkinson. (...)
Une très bonne nouvelle. Espérons que ce développement se fera rapidement.
Laissez un commentaireDes pasteurs qui brassent des idées politiques?
On nous a fait parvenir cette très belle réflexion :
(Plaque commémorative rappelant le martyr du théologien Bonhoeffer)
(Photo : nick.harrisonfli sur flickr.com, licence creative commons)
Des pasteurs qui brassent des idées politiques?
Par Réal Gaudreault
Depuis le déclenchement de la campagne électorale québécoise, plusieurs chrétiens me demandent s’il est de bon goût pour un pasteur (ce que je suis effectivement) de défendre une position politique claire? Ce à quoi je réponds inexorablement : OUI. Mais attention, je ne fais pas de politique partisane et ce, d’aucune manière dans la mesure où mes attentes ne reposent certes pas dans les programmes politiques des partis en présence. Mes attentes sont très certainement en Jésus-Christ qui, lui seul, est parfaitement souverain en toutes choses.
Alors, pourquoi donc se mêler de politique? Bien que nous soyons des chrétiens, nous sommes aussi des citoyens payeurs de taxes qui ont un rôle important à jouer dans les décisions qui affectent la société civile. Un rôle d’autant plus important parce que, comme chrétiens, nous défendons des convictions que nous croyons très importantes sur les questions qui regardent l’éthique sociale. Notre opinion compte et nous avons le droit et le devoir de l’affirmer. C’est ce que le concept de la démocratie attend de nous. Nous ne pouvons ni ne devons rester silencieux lorsque des lois qui affectent la vie des plus faibles sont proposées dans nos Parlements.
Proverbes 24 : 11-12
« Délivre ceux qu’on traîne à la mort, ceux qu’on va égorger, sauve-les! Si tu dis : Ah! nous ne savions pas! … Celui qui pèse les cœurs ne le voit-il pas? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît-il pas? Et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses œuvres? »
Je suis toujours perplexe d’entendre des réactions comme celles-ci : « Ah! c’est le temps de la fin », « Jésus revient bientôt », « Restons soumis à nos autorités politiques » et « Manifestons plutôt l’amour de Dieu. » Bien sûr, tout cela est vrai, mais l’Écriture ne nous incite nulle part à justifier notre inaction par l’usage trop facile de ce type de maximes chrétiennes.
C’est l’Écriture qui nous demande d’ouvrir la bouche. D’une part, il y a le cours ECR, lequel est un cours de religion fabriqué par l’État (sous les libéraux) qui veut instruire nos enfants dans une vision relativiste du phénomène religieux. Les chrétiens auraient dû résister beaucoup plus fermement contre cette invasion du politique dans la sphère religieuse. Et il y a encore l’euthanasie et l’avortement, des dérives idéologiques (culture de mort) que nous devrions dénoncer avec véhémence. Et que dire de la Charte de la laïcité (sous les péquistes) qui, lentement et sûrement, servira d’étau pour l’écrasement des libertés religieuses des générations qui viennent après nous. C’est trop facile de laisser passer tout cela sans rien dire pour préserver notre paix.
Il ne s’agit pas pour nous, chrétiens québécois, d’injurier qui que ce soit dans ce genre de débat, mais bien de dénoncer, tout comme Jésus, ses apôtres ainsi que Paul l’ont fait, quel qu’en soit le prix à payer. Ils sont tous morts persécutés, faut-il se le rappeler? On ne pourra jamais justifier notre silence sous prétexte que le message de l’Évangile est trop « aimant » pour être associé à une critique sociale. Mes amis, je crois que c’est le contraire qui est plutôt vrai : nous devons aimer suffisamment notre génération et notre peuple pour oser ouvrir la bouche. Et comme pasteurs, il ne faut surtout pas craindre l’impopularité des foules qui nous écoutent, car c’est la crainte de l’Éternel qui doit conduire nos choix.
Galates 2 : 10
« Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. »
Pasteur Réal Gaudreault
Laissez un commentaireJacques Testart, scientifique à l'origine du premier bébé éprouvette, critique le tri des embryons
Sur le site de ru89.nouvelobs.com du 9 mars 2014 :
(Photo : rahego sur flickr.com, licence creative commons)
(...)Mais c’est vrai que pour moi, on risque d’avoir des individus de plus en plus semblables. Parce que si on généralise le tri des embryons, ce sera partout sur les mêmes critères. A terme, on va donc perdre de la diversité.
D’autant que de nouvelles possibilités (production massive d’ovules à partir de cellules banales, sans contrainte pour les géniteurs) devraient mener à la généralisation de la procréation en laboratoire… C’est drôle parce que quand il s’agit des animaux et des plantes, tout le monde s’inquiète mais personne ne se rend compte qu’on est en train de perdre notre diversité humaine en voulant faire des enfants de bonne qualité.
Le génome, c’est tellement compliqué. Même les « mauvais » gènes peuvent avoir un avantage. La plupart des gènes ont plusieurs fonctions contrairement à ce qu’on imaginait avant. On est dans une complexité telle, qu’en fait on agit de façon simpliste, un peu binaire. Avec cette idée qu’un gène égale un effet. Mais un gène, combiné à beaucoup d’autres, c’est peut être 150 effets. En tous cas, si on élimine les embryons qui ont les mêmes « mauvais » gènes, dans quelques générations, on peut imaginer une humanité génétiquement appauvrie par ce « clonage social ». (...)
Ce n'est encore que pour éviter un appauvrissement génétique que le scientifique dénonce le tri des embryons. Comme tout acharnement scientifique où l'on veut prendre la place de Dieu, le progrès scientifique découvre toujours que le plan original était le meilleur...
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