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Une maman quitte la clinique d'avortement à Montréal et vient nous témoigner qu'elle décide de garder son enfant!

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(Photo : Copyright CampagneQuebecVie sur flickr.com)

Témoignage de Brian Jenkins du 3 avril 2014, responsable des 40 Jours pour la Vie à Montréal :

Bonjour à tous et toutes,

Il me fait plaisir de vous informer d'un bébé sauvé.

Vers 15 h « Chantal » quitta la Clinique d'avortement et vint me voir. Elle m'informa de sa décision de garder son tout petit de 11 semaines, même si le papa l'a laissée pour une autre demoiselle.

Je lui ai donné la carte professionnelle d'Enceinte et inquiète, lui ai décrit nos buts, et je me suis rendu disponible tant qu'elle le veut.

Venez nous rejoindre pour prier pour la fin de l'avortement !

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Des étudiants en droit gais et lesbiennes de l'U. du Nouveau-Brunswick demandent que les chrétiens soient refusés au Barreau

Sur le site de Radio-Canada du 4 avril 2014 :

(Université du Nouveau-Brunswick)

(Photo :  Blazingluke sur wikimédia.org, licence creative commons)

 

L'association des étudiants en droit gais et lesbiennes de l'Université du Nouveau-Brunswick estime que ces futurs avocats ne devraient pas être acceptés au Barreau du Nouveau-Brunswick. Elle croit que les valeurs canadiennes, incluant le respect des minorités sexuelles, doivent être reflétées dans le système légal, et que ces futurs avocats pourraient être moins enclins à défendre les droits de la communauté gaie, lesbienne, bisexuelle et transgenre. (...)

À quand une poursuite pour diffamation et discrimination envers les chrétiens. Les chrétiens comme tous les autres citoyens sont tout aussi impartiaux que les athées, militants d'un lobby gay, etc.

Ce que l'on veut censurer ici encore une fois, c'est le discours critique envers les revendications des lobby gays. Le  mariage n'est un droit que pour les personnes de sexe complémentaire qui peuvent réellement se « marier » et élever une famille. Tout comme les droits de l'enfant d'avoir un père et une mère passent avant les désirs de personnes désirant avoir un enfant...

Critiquer les « droits » revendiqués par des lobbys gays, dans le but de protéger les droits des enfants, est un devoir. Pour les avocats chrétiens comme pour tout avocat.

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Le PDG de Mozilla a perdu ses fonctions parce qu'il était opposé au « mariage » gay...

Sur le site du journal La Presse du 4 avril 2014, un article de Richard Hétu :

(Brendan Eich)

(Photo : peprice sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

Deux semaines après avoir pris la tête de Mozilla, développeur du navigateur Firefox, Brendan Eich a démissionné de son poste hier. Pourquoi? Parce qu’il a donné 1 000$ à la campagne en faveur de la Proposition 8, le référendum de novembre 2008 proposant l’amendement de la Constitution de l’État de Californie pour interdire le mariage gai. (...)

La nouvelle « chasse aux sorcières »...

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Le poste-humanisme athée


Symbole du trans-humanisme / post-humanisme (source)

Quel être humain serons-nous demain? Voilà la grande question existentielle que nous posait l'émission RELIGIEUSE «Second Regard» à la télévision de Radio-Canada le 30 mars 2014. Et j'ajouterais : quel être humain sera le Québécois de demain ?

Avant d'aborder ce sujet métaphysique, l'animateur vedette, Alain Crevier, nous a présenté en primeur le résultat d'un sondage CROP qui vient tout juste de sortir sur le catholicisme québécois.

Où en est rendue en 2014 la réalité religieuse  au Québec ? La religion est-elle importante dans la vie des Québécois ? Ça veut dire quoi aujourd'hui être catholique au Québec ?

Voici quelques chiffres : en 2001, 83 % de la population se donnait encore l'étiquette de catholique ; en 2011, c'était 75 % et en 2014, c'est tombé à 59 %, une chute brutale, un déclin sans précédent. Quant à la pratique dominicale, elle a atteint un creux historique, c'est-à-dire un très maigre 8 %. En 2014, 82 % de la population et l'immense majorité des enfants ne mettent jamais les pieds dans une église.

L'animateur nous présenta alors un autre tableau absolument dramatique en nous invitant à enlever nos lunettes roses. Parmi les 59 % qui se disent catholiques au Québec, seulement 32 % affirment avoir la foi ; 33 % déclarent que Jésus est un homme ordinaire. Il n'est ni Dieu, ni le Sauveur  de l'humanité et 30 % disent que son message n'est plus pertinent aujourd'hui. Mais quelles sont les raisons de se dire encore catholiques en 2014 ? Il y a 59 % des répondants qui disent : "C'est parce que j'ai été baptisé". Un 35 % affirme "C'est parce que mes parents sont catholiques" et un maigre 32 % a le courage de dire : "J'ai la foi".  Enfin, dans ce sondage, on note que 30 % des jeunes (18 à 40 ans) sont devenus athées et la tendance s'accélère dangereusement.

Ce sondage montre clairement que les catholiques québécois sont pratiquement au bord de la rupture. Comment peut-on expliquer le résultat de ce sondage-choc ?

Jean-Pierre Proulx, auteur et journaliste, ancien président de la Commission mise sur pied dans les années 90 par le gouvernement du Parti Québécois pour déconfessionnaliser les écoles publiques et auteur du Cours d'éthique et de culture religieuse imposée de force par ce même gouvernement nous a expliqué que tout cela est normal. Nous sommes devenus une belle société moderne, neutre et laïque. Tout ce qui reste de la religion catholique au Québec, c'est un rattachement culturel et une référence identitaire à une tradition passée. L'appartenance à l'Église a fondu comme neige au soleil pendant que la foi vacille dangereusement et que l'athéisme et l'agnosticisme progressent à la vitesse de l'éclair. La religion est devenue l'affaire d'une petite minorité.

Le populaire écrivain et chroniqueur athée Jacques Godbout a salué les résultats de ce sondage comme quelque chose de très positif. L'époque de la Grande Noirceur, où l'Église contrôlait toute la société (écoles, hôpitaux, médias), où elle bénissait tout, où elle exerçait une épouvantable dictature, etc. tout cela est terminé ; tout s'est écroulé ; on s'est débarrassé du pouvoir de l'Église et de la religion. On s'est débarrassé des Frères, Sœurs, Séminaires, Prêtres, Congrégations religieuses, Paroisses, etc. Aujourd'hui, c'est la laïcité et il n'y a plus rien de sacré. L'Église au Québec est moribonde. Elle n'a plus de structure.

Le sociologue athée Martin Meunier constate de son côté que le Québec vit une accélération historique incroyable. On a mis Dieu et la religion à la porte. On entre maintenant dans une autre phase sociologique. On sort rapidement et on va continuer de sortir en très grand nombre de cette Église pour entrer dans cette autre phase, c'est-à-dire devenir des athées, des agnostiques et des sans religion. Notre sociologue constate dans ce sondage que 60 % des parents qui s'autoproclament encore catholiques refusent de parler de religion avec leurs enfants. Alors, il n'y a presque plus de transmission de la foi et du message religieux d'une génération à l'autre au Québec. Pour lui, c'est très grave. L'avenir de l'Église est fort compromis et l'autorité ecclésiastique devrait s'en inquiéter. Et il conclut que les enfants et les adolescents font face jour après jour à la contestation tous azimuts de la  religion et de l'Église catholique partout dans notre société sécularisée pendant qu'à la maison c'est un sujet tabou.

Un professeur athée des sciences de l'Éducation à l'Université du Québec à Montréal, Normand Baillargeon, a aussi interprété ce sondage. Pour lui, ce qui reste de la religion catholique au Québec, c'est tout simplement un nostalgique attachement culturel. Il y a bien encore les belles constructions historiques et patrimoniales, les noms de rues, villes et villages à connotation religieuse, mais tout cela reste superficiel pour un peuple devenu neutre, laïc et de plus en plus athée. Aujourd'hui, on se rend bien compte qu'on ne peut plus croire à tout ce baratin enseigné par l'Église catholique. C'est le triomphe de la  science qui fait foi de tout.

Le grand ténor athée du Mouvement laïc québécois, Daniel Baril, y est allé de son grain de sel. En 2014, c'est terminé la religion catholique au Québec avec ses dogmes, son enseignement, sa morale, sa doctrine et ses commandements. Le peuple a enfin compris. La religion n'a plus d'importance ici. Même ceux et celles qui se disent encore catholiques sont dans les faits des sans religion qui s'ignorent. Ils sont en cheminement vers l'athéisme.

L'animateur Alain Crevier a interpellé l'Église catholique du Québec en disant  «qu'elle devrait s'inquiéter face à ce sondage». De plus en plus, a-t-il dit, «la science et la rationalité sont maintenant la norme de référence au Québec». Alors, la population refuse de croire à des choses qui sont impossibles à croire. Les sans religion sont devenus un groupe puissant et très important. Aujourd'hui, on affiche fièrement partout son athéisme.

Après avoir demandé de commenter ce sondage à une brochette d'athées et d'agnostiques, l'animateur a finalement donné la parole au bon Cardinal Cyprien Lacroix évêque de Québec.  "Soyez fiers d'être catholiques, affichez votre foi. Le temps de la honte est terminé" a-t-il lancé haut et fort sur les ondes de Radio-Canada. Il a affirmé avec force que l'Église du Québec n'est pas morte. Il faut replonger dans nos racines catholiques et s'imprégner de l'esprit des premières communautés chrétiennes. Au Québec, on a un terrible défi à relever. Quand les apôtres sont sortis du Cénacle après la Pentecôte, ils n'ont pas sombré dans la déprime. Entourés de païens et d'athées, ils se sont retroussés les manches, ils ont affronté le monde et ils ont foncé à contre-courant avec l'aide de l'Esprit-Saint pour annoncer la Bonne Nouvelle. Merci au Cardinal Lacroix pour ce message d'espoir et d'espérance.

Au Québec, il faut faire la même chose. "Comme il y a 2000 ans, on recommence et on met le compteur à zéro", a dit sagement le Cardinal Lacroix. "Il faut trouver la meilleure façon de réévangéliser le Québec. Le problème est grave. Il ne faut surtout pas baisser les bras", a-t-il ajouté, en faisant un vibrant appel à l'aide aux parents et aux grands-parents.

La deuxième partie de l'émission «Second Regard» nous a parlé du monde de demain dans le cadre d'un posthumanisme qui pointe à l'horizon et qui va modifier en profondeur le corps humain.

Daniel Jacques, philosophe  athée et Céline Lafontaine sociologue athée nous ont annoncé que le temps de la religion est terminé. Pour transformer fondamentalement le monde et faire pleinement évoluer l'espèce humaine, on va remplacer Dieu par les techno-sciences.

L'espérance humaine passe maintenant par la génétique, la robotique, la transformation de l'esprit humain sur un support informatique, l'intelligence artificielle, la libération de l'esprit du corps et la marchandisation du corps et des organes humains.

Les limites actuelles du corps humain seront dépassées et une intelligence supérieure en constante  évolution va bientôt apparaître. L'espèce humaine va assister à la transformation radicale de l'être humain par de puissantes technologies postmodernes qui vont nous émerveiller. La science est sur le point de remplacer Dieu.

Nous nous acheminons actuellement vers l'immortalité. On sera libéré de la fécondité humaine telle qu'on la connaît actuellement. Nous aurons des corps parfaits. Nous aurons à notre disposition des robots intelligents. La technologie va bientôt créer  artificiellement la vie. Les savants vont pouvoir à leur gré travailler, transformer et contrôler le cerveau, la conscience et l'esprit humain.

Toutes ces technologies devraient améliorer et sauver le monde. Dans ce contexte, la mort ne sera plus qu'un bête et pur accident. Rien ne va freiner l'évolution technologique. Tout ce «progrès» sera impossible à arrêter, car le bon peuple en redemandera toujours plus aux scientifiques qui vont contrôler le monde de demain. Nous aurons des corps super-performants. Voilà le nouveau sens de la vie qu'on n'aura pas le choix d'accepter d'après nos savants athées.

Cette émission de «Second Regard» a été un véritable lavage de cerveau. Cette posthumanité et ce Québec athée du 21e siècle sont un épouvantable musée des horreurs. On nous a présenté un monde athée où la science devenue toute puissante a remplacé Dieu. On nous a présenté un Québec neutre, laïc, païen et athée qui s'est enfin libéré de Dieu et de la religion. On nous a présenté une société dite postmoderne où l'homme de demain est devenu l'esclave d'une science diabolique qui n'a plus aucune limite, ni aucun respect pour la vie et qui blasphème le Créateur de façon inimaginable.

Voilà où nous mène l'orgueil humain dans un monde sans Dieu !

En terminant, il faut respirer par le nez et rester optimiste. Les forces du mal nous envahissent de partout, mais Dieu, L'AMOUR SUPRÊME, ne nous abandonnera pas. Devant ce tsunami d'athéisme, la seule solution c'est d'être des témoins de Jésus à tous les niveaux de la société. Il faut proclamer haut et fort notre foi. Les forces du mal ne prévaudront pas ni contre Dieu, ni contre l'Église, ni contre le bon Pape François.

Mettons Dieu à la première place dans nos vies et soyons des exemples vivants de notre foi. Ce n'est pas la science qui va sauver le monde, mais plutôt Jésus-Christ qui est mort et ressuscité pour notre salut.

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Encore un exemple de parti pris de Radio-Canada dans un reportage sur un invité contesté d'un rassemblement Pro-Vie

Dans le reportage présenté par Radio-Canada, aucun porte-parole pro-vie n'est invité à prendre la parole, alors que deux lobbyistes du mouvement gay sont interrogés... Sur le site de Radio-Canada du 1er avril 2014, vous pourrez voir le reportage :

(Peter Labarbera, président de Americans for Truth about Homosexuality, ici en discussion avec des manifestants d'un lobby pro-homosexualité l'entourant, est l'invité de l'Association pro-vie de la Saskatchewan)

(Photo :  Gay Liberation Network sur flickr.com, licence creative commons)

Des citoyens de Weyburn s'opposent à la participation d'un militant anti-homosexuel au congrès de l'Association pro-vie de la Saskatchewan, qui se tiendra les 11 et 12 avril dans leur communauté. (...)

L'Association pro-vie de la Saskatchewan n'a pas l'intention de retirer l'invitation de Peter LaBarbera. Selon la présidente de l'organisation, Marcie Millette, l'homme ne tient pas des propos haineux. Elle affirme que l'association cherche seulement à créer un dialogue.

On  n'a dans ce reportage vidéo qu'un seul côté de la médaille...

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Le Mississipi interdit l'avortement après 18 semaines de grossesse

Sur le site de genethique.org du 3 avril 2014 :

(Le Gouverneur du Mississipi, Phil Bryant)

(Photo : U.S. Department of Agriculture sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

Les deux chambres du Mississipi ont définitivement voté mardi dernier un projet de loi interdisant l’avortement à partir de la 20e semaine (d’aménorrhée), soit 18 semaines de grossesse, sans exception en cas de viol ou d’inceste. (...)

Le Gouverneur du Mississipi, Phil Bryant, a annoncé qu’il contresignera ce projet de loi qui est "un grand pas vers la protection des enfants non encore nés au Mississipi". (...)

La civilisation en marche, pas à  pas!

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Gardasil : «Le vaccin n'est pas plus efficace que les autres méthodes de prévention et de plus il est porteur de risques»

Sur le site du journal La Presse du 3 avril 2014 :

(Publicité pour Gardasil sur les campus)

(Photo : peretzpup sur flickr.com, licence  creative commons)

 

 

 

Des scientifiques ont mis en garde mercredi contre le Gardasil, un vaccin destiné à protéger contre le cancer du col de l'utérus, estimant que son efficacité n'était pas démontrée, alors que 25 nouvelles plaintes devraient être déposées en France d'ici fin avril dans cedossier.

«Le vaccin n'est pas plus efficace que les autres méthodes de prévention et de plus il est porteur de risques», a résumé Lucija Tomljenovic, chercheuse à l'Université canadienne de Colombie britannique, qui travaille sur les effets neurotoxiques des adjuvants vaccinaux (...)

Sur le site du Journal de Montréal du 3 avril 2014, on peut lire également au sujet de la chercheuse:

Cette dernière réclame un «moratoire» sur le Gardasil, commercialisé par la coentreprise franco-américaine Sanofi Pasteur MSD, en attendant que des études fassent la preuve de son efficacité.

Une première plainte pénale a été déposée en France en novembre dernier par une femme qui a développé une inflammation du système nerveux après une injection de Gardasil.

Une dizaine d'autres plaintes ont suivi et 25 nouvelles autres devraient être déposées avant la fin du mois contre Sanofi Pasteur et l'agence française du médicament (ANSM).

Sur le site de Radio-Canada du 3 avril 2014, ces explications complémentaires :

Parmi les effets secondaires les plus fréquemment observés figurent entre autres la sclérose en plaques, le lupus et une inflammation du système nerveux central.

La lutte à la crainte naturelle des MTS entraîne une série de mesures inefficaces et destinées en grande partie à protéger un mode de vie libertin et dangereux. La santé vient très loin derrière comme préoccupation des autorités sanitaires mondiales...

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J'ai peur de cet argument pro-choix incontestable

par Matt Walsh, traduit par Campagne Québec-Vie


Manifestation pro-choix (source)

J'ai mordu à l’hameçon.

Je ne pouvais pas m'empêcher d'ouvrir un courriel ayant pour titre : « Vous avez peur de cet argument pro-choix ».

Peur ? J'ai peur de beaucoup de choses. En fait, de cinq choses : des araignées, des astéroïdes, des fantômes, des poux, et de la malaria. Mais des arguments? En particulier des arguments pro-avortement? Ils ne sont certainement pas sur la liste.

Je pourrais être frustré par eux; agacé, irrité, même dérangé, mais effrayé? Je ne le pense pas.

Voici Rachel, essayant de semer la peur dans mon cœur :

Cher Matt, quand j'ai lu votre blog pour la première fois, j’ai senti que vous étiez un lâche imposteur. Mais ce n’est que lorsque j'ai commencé à lire certains de vos articles anti-choix que mes soupçons ont été vraiment confirmés. Vous passez beaucoup de temps à choisir les fruits des branches les plus basses (la solution facile). Vous attaquez les arguments les plus faibles du droit à l’avortement, tout en ignorant les faiblesses criantes de votre propre position.
Si vous aviez le courage ou le cerveau, vous essaieriez de répondre à l’argument le plus important du droit à l'avortement... l’autonomie corporelle ou l'intégrité corporelle. Cela signifie que nous avons la juridiction finale sur nos propres corps. Personne ne peut revendiquer un droit sur notre corps qui empiète sur notre propre droit. Personne ne peut utiliser nos organes sans notre consentement. On ne peut pas nous forcer à faire un don d'organes ou de sang à quelqu'un d’autre. Or, le fœtus ne peut survivre qu’aux dépens du corps d’une femme, donc la femme a le droit de retirer son consentement et son corps à tout moment.

C'est l'argument pro-choix que pas un fanatique anti-choix... surtout un aussi têtu et simplet que vous... pourrait jamais contester. Si vous ne comprenez toujours pas, essayez d'imaginer cette hypothèse...

Imaginez que vous vous réveillez un matin dans un lit d’hôpital. Dans le lit à côté de vous se trouve un chanteur célèbre. Il est inconscient et tous ces tubes sont reliés de vous à lui. Un médecin arrive et il vous explique que le chanteur est tombé malade et que vous êtes la seule personne dont le type de sang corresponde au sien. Ils ont besoin que vous restiez branché à lui jusqu'à ce qu'il guérisse... ils vous disent que cela ne devrait prendre que neuf mois. Jusque-là, le malade a besoin d'utiliser l'ensemble de vos organes... vos reins, foie, poumons, tout... simplement pour survivre. Si vous vous déconnectez, il mourra. Alors pensez-vous que vous êtes obligé de rester branché ? A-t-il le droit de vivre à vos dépens comme ça? Devriez-vous être FORCÉ de rester branché à lui?

C'est la situation dans laquelle se trouve la femme enceinte. Au lieu de rabâcher sur toutes ces questions non pertinentes, je souhaite que vous soyez assez courageux pour l’aborder sous cet angle. Il est immoral d'exiger d’une femme d’être le support vital d’un fœtus et il est moral pour une femme de prendre une décision à propos de son corps sur la base de ce qui est bon pour elle. Comment pouvez-vous argumenter contre cela?

Mais je suppose que votre blog prêche surtout à des convertis plutôt que d’être intelligent et audacieux dans vos écrits. Quelle honte !

- Rachel

Voici ma réponse :

Chère Rachel,

Vous avez raison. Vous gagnez. Je n'ai pas de réponse. Je ne trouve pas une seule raison qui vous donnerait tort sur l'un des points que vous avez soulevés.

En fait, je n’arrive pas à trouver une raison, mais plutôt dix. Donc, je vais commencer par cinq raisons pour lesquelles cette hypothèse est erronée, et passer à cinq raisons supplémentaires qui montrent pourquoi votre argument général est erroné.

Allons-y:

1. Votre analogie est déficiente, car elle présuppose que la relation entre la mère et l'enfant n’est pas plus importante, et ne comporte pas plus de responsabilité, que la relation entre une personne et un inconnu aléatoire dans un lit d’hôpital.

C'est absurde. Si nous essayons de rendre cette hypothèse aussi proche de la grossesse que possible, le chanteur malade (ou le violoniste, selon l'itération originale de cette hypothèse) ne devrait-il pas être au moins votre enfant? Votre argument ne fonctionne pas parce que le fait que votre enfant est votre enfant, et non pas un adulte étranger de l’autre bout de la ville, est précisément le point. Cachée habilement dans cette hypothèse est l'insinuation que l'on ne peut pas accepter que l'enfant à naître a droit au corps de sa mère, sans accepter que n'importe qui dans le monde entier, dans n'importe quel contexte, pour une raison quelconque, à tout moment, pendant une période de temps, a droit au corps d'une femme.

Bien essayé, Rachel.

Juste parce que la mère devrait être une mère ne veut pas dire qu'elle devrait également être une esclave, une prostituée, et une donneuse d'organes forcée pour musiciens talentueux. En effet, la mesure de notre responsabilité envers une personne dépend, de plusieurs façons, de notre relation avec elle. Vous seriez d'accord, je suppose, que vous avez une responsabilité à l’égard de vos enfants déjà nés, n'est-ce pas? Et votre responsabilité envers eux s'étend bien au-delà de votre responsabilité envers votre voisin, votre plombier ou votre collecteur de déchets, n'est-ce pas? La relation importe. Votre hypothèse échoue, car elle prétend que les relations ne sont pas pertinentes.

2. Votre analogie est boiteuse, car elle laisse de côté un détail important : comment le chanteur est-il tombé malade en premier lieu?

Mis à part les cas de viols, un enfant n’est conçu que lorsque deux personnes commettent intentionnellement un acte particulier qui a, littéralement des milliards de fois, abouti à la conception d'une vie humaine.

Ce chanteur a attrapé une terrible maladie. Vous pouvez ressentir de la pitié pour lui, mais vous ne l’avez pas rendu malade. Vous ne l’avez pas mis dans cet état. Vous n’avez absolument rien à voir avec cet état. La même chose ne peut pas être dite quand un enfant est conçu.

3. Votre analogie est erronée car, lorsqu’elle est encadrée correctement, elle ne renforce pas votre position morale – elle la défait.

L’hypothèse devrait être la suivante : votre propre enfant devient très malade à cause de quelque chose que vous avez fait. Il a besoin d'une transfusion de sang et vous êtes le seul donneur compatible. Refuseriez-vous de lui donner votre sang parce que cela empiète sur votre autonomie corporelle? Cela serait-il moralement justifié? Vous mettez votre enfant à l'hôpital et maintenant vous choisissez de le regarder mourir parce qu'il « n'a pas droit à votre sang ». CE scénario serait le plus proche de l'avortement. Et, si vous êtes cohérente dans votre affinité pour « l'autonomie corporelle », vous ne pourriez pas critiquer des parents qui préféreraient laisser mourir leur enfant plutôt que d'être incommodés par une transfusion de sang.

4. Mais, peu importe comment vous encadrez l'hypothèse, elle est encore bancale, car elle ignore une chose essentielle : l'ordre naturel.

Un enfant à naître est exactement là où il est censé être. Il ne pourrait pas être ailleurs. C'est la différence fondamentale entre deux personnes accrochées à des machines sur un lit d'hôpital, et un « fœtus » relié à sa mère dans son sein. Le premier cas représente des mesures artificielles et extraordinaires, alors que l’autre représente quelque chose de naturel et d’ordinaire. L'enfant à naître est là où la nature (ou Dieu, comme je l'appelle) a l'intention qu'il soit.
L'enfant à naître n'est pas, au sens scientifique ou médical, un intrus ou un parasite. Ces mots ont un sens, et les bébés à naître n’y correspondent pas. Ils sont là où ils sont censés être. Ils sont à leur place. Un poisson est à sa place dans l'eau, tout comme un enfant à naître est à sa place dans le ventre de sa mère.

5. Au-delà de tous ces points, l'analogie est erronée parce que l'avortement n'est pas la même chose que de « débrancher » une personne de l'équipement médical.

Il peut être très hygiénique et agréable de se référer à l'avortement comme au « retrait du soutien » d’une femme envers son enfant, mais la procédure va plus loin. Au cours d'une « interruption de grossesse », le bébé est activement tué. Il est écrasé, démembré, empoisonné, ou déchiré. Il est tué. Il est activement, réellement, intentionnellement tué.

En fait, même dans l’hypothèse d'origine — où vous êtes branché à un chanteur dans un lit d'hôpital — alors qu'il serait acceptable de vous débrancher vous-même, il ne serait moralement ou légalement PAS permis de tirer le pauvre gars dans la tête. La dépendance physique d'une personne par rapport à vous ne vous donne pas moralement (ou légalement, d’habitude) le droit de l’assassiner. « Retirer le soutien » est précisément ce qu'un avortement n'est pas. S’il s’agissait de cela, alors le bébé serait mis au monde normalement, puis laissé à mourir dans un coin de la pièce. Bien sûr, c'est la façon de faire de certains avorteurs, mais c’est illégal. S'ils sont pris, ils vont en prison.

6. Mais l’argument de l’autonomie physique est vicié d’une façon qui va au-delà de cette hypothèse totalement fallacieuse et trompeuse. Elle est erronée parce que personne n'est assez fou pour l’appliquer systématiquement à des femmes enceintes.

S’il faut en croire l’autonomie corporelle, une femme enceinte de 6 mois ne pourrait pas être jugée sévèrement si elle fume, boit, prend de la cocaïne, et saute en parachute (pas tout dans la même journée, j'espère). Si vous croyez vraiment que le corps d'une femme est autonome — qu'elle a sur lui une juridiction absolue — alors vous devez prendre la défense d’une mère qui fait des choses qui pourraient nuire gravement à son enfant à naître, même si elle a choisi de ne pas avorter. Ce n'est pas un argument de la pente glissante; c’est une application raisonnable et inévitable de votre principe.

7. L'argument de l'autonomie corporelle est biaisé parce qu'il vous oblige à soutenir l'avortement à chaque étape du développement.

Je lance ici cet argument parce que la plupart des pro-avortements ne vont pas défendre (haut et fort) l'avortement à 8 ou 9 mois. Mais — si l'autonomie corporelle est ce que vous réclamez — vous le devez. Le corps d'une femme est-il moins autonome quand elle a été enceinte pendant 35 semaines? Il n'y a pas moyen de contourner cela : l'autonomie corporelle signifie qu'il est moral de tuer un bébé complètement formé, à sept, huit ou neuf mois.

8. L'argument de l'autonomie corporelle est erroné parce que vous ne pouvez pas le limiter aux femmes enceintes.

Vous dites que notre corps ne peut pas être « utilisé » sans notre « consentement ». Pourquoi cela devrait-il ne s'appliquer qu'aux grossesses et aux dons d’organes? Les enfants, à tout âge, créent des exigences profondes sur le corps de leurs parents. Qu'il s'agisse de se réveiller au milieu de la nuit pour le bébé qui pleure, de travailler de longues heures pour payer leur nourriture et leurs vêtements, de les transporter quand ils ne peuvent pas marcher, de rester à la maison lorsque vous souhaitez sortir, de sortir (pour les emmener chez le médecin, ou à l'école, ou à la pratique de football) lorsque vous souhaitez rester à la maison, etc., etc., etc. et ainsi de suite. Un argument en faveur de l'autonomie corporelle absolue signifie qu'il ne peut pas être illégal, ou considéré comme immoral, pour un parent de refuser de faire ces choses, du moment que la décision a été prise au nom de l'autonomie corporelle.

9. L'argument de l'autonomie corporelle est vicié parce qu'il justifie nécessairement des choses comme la masturbation en public.

Si je peux « faire ce que je veux avec mon corps », il devient alors très difficile de lancer une attaque morale ou juridique significative contre un homme qui choisit de s'asseoir dans une aire de jeux pour enfants et de s’adonner devant eux au plaisir solitaire.

10. Enfin, l'argument de l'autonomie corporelle est erroné parce que nos corps ne sont pas autonomes.

Je suis souvent accusé de trop simplifier, mais je n'ai jamais simplifié à l’excès dans la même mesure que vous, les partisans de l'autonomie corporelle. Une fois que nous avons examiné chaque complexité et nuance, nous pouvons dire à juste titre que nos corps sont autonomes, à certains égards, et dans certains cas, mais pas dans d’autres. Nous ne pouvons pas dire qu'ils sont absolument autonomes, et je trouve qu'il est difficile de croire que quelqu'un le pense vraiment.

Toute réclamation ou responsabilité que l’on fait peser sur moi, inclut automatiquement une revendication et une responsabilité sur mon corps. Tout ce que je fais implique mon corps. Je suis mon corps. CS Lewis dirait que je suis mon âme et que j'ai un corps. Je suis d'accord avec lui, mais pour les fins de cette discussion laissons de côté les âmes et les esprits : nous sommes notre corps. Lorsque nous avons à payer des impôts, à conduire selon la limite de vitesse ou à fournir un foyer sûr et salubre pour nos enfants, nous utilisons notre corps pour répondre à ces attentes. Nous vivons et participons à la vie avec notre corps. L’autonomie corporelle absolue est inexorablement liée à l'autonomie personnelle. Si mon corps est autonome, ma personne doit être autonome, et si ma personne est autonome, alors mon existence même est autonome, et si mon existence est autonome, il est tout simplement inacceptable et (selon votre logique) immoral pour quiconque de s'attendre à ce que je fasse quelque chose pour n'importe qui à n'importe quel moment pour n'importe quelle raison.

Si vous admettez qu’on doit attendre de nous ou même exiger de nous de faire certaines choses, alors vous placez des limites à notre autonomie corporelle. Si vous placez des limites à notre autonomie corporelle, vous admettez que des limites peuvent être placées à notre autonomie corporelle. Si vous admettez que des limites peuvent être placées à notre autonomie corporelle, alors vous devez déterminer si l'avortement s’inscrit à l’intérieur ou à l'extérieur de ces limites. Et voilà le hic : si vous prétendez que l'avortement s’inscrit à l’intérieur des limites de l'autonomie corporelle, vous devez justifier cette croyance au-delà de la simple réaffirmation du droit de chacun à l'autonomie corporelle.
Personnellement, je pense que l'avortement dépasse largement les limites de l'autonomie corporelle, pour toutes les raisons que j'ai déjà stipulées.

Voilà votre réponse, Rachel.

Mais, sauf pour les dix raisons pour lesquelles vous avez tort, vous touchez en plein dans le mille.

Et, à l'exception des dix réponses que j'ai fournies, je n'ai pas de réponse pour vous.

Je suppose que vous gagnez.

Merci d’avoir écrit.

Reproduit par LifeSiteNews avec la permission de Matt Walsh. Traduit par Campagne Québec-Vie.

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Un nouveau site internet pour le Centre International de Recherche et d'Éducation Familiale

Un site à connaître :

(Pour le soutien des familles)

(Photo :  lorenkerns sur flickr.com, licence creative commons)

 

Nous sommes un organisme sans but lucratif (OSBL) faisant la promotion de la pédagogie de la démarche d'intégration de l'amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité. Cela, dans la famille "choix de Dieu." Le lieu du premier accueil de l'enfant, du développement de son identité sexuelle et de son auto-formation à l’amour et à la sexualité, selon les valeurs les plus profondes.

Unissons-nous pour favoriser aux enfants, adolescents et jeunes adultes du monde, le difficile acheminement vers la maturité affective et sexuelle. Maturité qui rend apte la noble complémentarité de l’homme et de la femme appelés au service de la vie et de l’amour.

Pour un véritable amour de la Vie!

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Élection : les commentaires indignés des journalistes sur l'utilisation de la clause nonobstant concernant la charte du laïcisme

Sur le site du  journal La Presse du 1er avril 2014, un article d'un André Pratte outré :

(Les bévues et mauvaises nouvelles s'accumulent pour le Parti Québécois qui est passé en mode « panique »...)

(Photo : BMeunier sur flickr.com, licence creative commons)

Ainsi, non content de brimer la liberté de religion de milliers de Québécois, le gouvernement Marois les priverait de tout recours devant les tribunaux. Ce serait une mesure odieuse, qui susciterait une indignation légitime dans le reste du pays (souhaitée par le PQ?) et entacherait la réputation du Québec dans le monde.

Sur le site du Journal de Montréal du 31 mars 2014, Lise Ravary affirme :

Vouloir soustraire à la protection de la Charte des droits et libertés une loi qui, selon plusieurs experts, porte atteinte aux droits des minorités et à la liberté de religion, n’est pas banal. C’est très grave. Une décision de cette nature ne peut être prise et annoncée avec désinvolture dans les derniers jours de la plus sale campagne électorale de mémoire récente.

Quand le Parti Québécois mouture 2014 annonce qu’il n’hésiterait pas à brader les droits de minorités, en grande partie des femmes vulnérables, pour régler un problème qui n’existe pas encore (l’islamisation du Québec) c’est qu’une victoire le 7 avril compte plus que la préservation de l’intégrité morale du mouvement souverainiste.

Enfin, un article de Michel C. Auger, sur  le site de Radio-Canada du 31 mars 2014 sur les « propos » de Janette Bertrand :

Il n’y a pas meilleur exemple du caractère anecdotique et irréel qu’est en train de prendre le débat sur la Charte des valeurs que l’intervention de Janette Bertrand à un brunch de la laïcité, dimanche midi. (...)

On se rappellera de l'histoire de la piscine de Mme Bertrand, cette dernière inventant une histoire sur le départ de deux hommes de la piscine... :

« J’habite un building où il y a une piscine. Je vais me baigner une fois par semaine pour faire de l’aquagym. Et puis arrivent deux hommes, et ils sont déçus parce qu’il y a deux femmes – je suis avec mon amie. Ils s’en retournent. Bon, imaginons qu’ils partent, qu’ils vont voir le propriétaire, qui est très heureux d’avoir beaucoup d’étudiants de McGill riches qui sont là. Et puis ils demandent : bon, on veut avoir une journée. Et puis là, dans quelques mois, c’est eux qui ont la piscine tout le temps. C’est ça, le grugeage, c’est ça dont on a peur, et c’est ça qui va arriver si on n’a pas de charte. »

Et Michel C. Auger de commenter

Le seul fait avéré dans tout cela, c’est que Mme Bertrand fait de l’aquagym dans la piscine de son immeuble. Après cela, tout est anecdotique et interprétation.  (...)

Évidemment, il est difficile d’avoir des faits quand le gouvernement a refusé systématiquement d’en rechercher, affirmant, selon le ministre Drainville, qu’on n’avait nul besoin d’études puisque la Charte est avant tout une question de principe.

Mais le résultat, en fin de compte, c’est qu’on est en train de gruger les faits, pour avoir un débat basé pour l’essentiel sur des anecdotes, des exemples fictifs, quand ce n’est pas carrément des imaginations. (...)

C'est toute l'histoire de la charte des valeurs du Parti Québécois...

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