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Denis Coderre et Philippe Couillard s'opposeront à la charte des valeurs du Parti Québécois

Sur le site du journal La Presse du 7 novembre 2013 :

(Le nouveau maire de Montréal, Denis Coderre)

(Photo : Bouchecl sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

 

 

Le projet de loi 60 sur la charte des valeurs est une attaque «frontale» contre les droits et libertés de tous les Québécois, a affirmé le chef libéral Philippe Couillard, jeudi.

Opposé à l'interdiction du port des signes religieux dans le secteur public, le leader du PLQ a indiqué qu'il ne se rendra «jamais complice» d'une manoeuvre qui «divise et fracture» la société québécoise.

(...)

«C'est un jour malheureux pour le Québec aujourd'hui. C'est un jour de rupture profonde avec notre histoire de plus de 400 ans, une histoire d'ouverture, d'accueil puis d'intégration. C'est un projet que je peux déjà qualifier d'impraticable, d'illégal et d'inconstitutionnel», a statué M. Couillard en point de presse.

Il faut s'attendre, a-t-il poursuivi, à une «suite interminable» de procédures judiciaires contre le projet de loi 60. À son avis, la pièce législative a fort peu de chances d'être un jour mise en application.

«Il n'y a aucun fait, aucune étude, aucune démonstration du caractère d'urgence, rien. Ce projet de loi ne repose sur rien, rien de concret. Et je vous indique à l'avance que le caractère légal de ce projet de loi est hautement fragile.

(...)

En scrutant le projet de loi, M. Couillard a trouvé des «incohérences» qui, à ses yeux, minent la crédibilité de la démarche du gouvernement.

«Si on est un aumônier dans un hôpital, on peut continuer à travailler mais si on est un aumônier dans une municipalité ou dans un service pénitentiaire, ce n'est pas la même chose», a-t-il illustré, évoquant également le sort qui attend les religieux oeuvrant auprès des malades.

«Les religieuses catholiques qui donnent des soins palliatifs dans les organismes subventionnés par l'État, est-ce que ces femmes, ces religieuses doivent enlever leurs petits costumes religieux? C'est toujours plus facile quand on parle des autres, des étrangers», a soulevé M. Couillard.

Si le gouvernement de Pauline Marois veut aller en élection sur le thème de sa charte des valeurs, le Parti libéral sera prêt à se lancer dans la mêlée, a prévenu le chef du PLQ.

«On semble être en train d'écrire une histoire où le gouvernement dit qu'il ne peut plus gouverner, qu'il ne peut pas faire passer tel projet ou tel projet. Ce sera à eux de répondre. Si Mme Marois décide de déclencher une élection, qu'elle choisisse son enjeu, qu'elle l'explique à la population, et on sera prêts», a-t-il dit.
 

 Et Denis Coderre :

Denis Coderre s'oppose toujours à la Charte des valeurs

(15h54) Le futur maire de Montréal a livré son point du vue au sujet de la Charte déposée aujourd'hui. «Je me réserve tous les outils nécessaires après [le] processus [du vote].»
 

 

 

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Des pédiatres belges ont euthanasié des enfants, passant outre les « balises » de la loi belge

Sur le blog de Jeanne Smits du 7 novembre 2013 :

 

(Photo : Wasily sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

 

Ce mercredi matin, le quotidien belge De Morgen publiait la lettre ouverte au sénateurs de seize pédiatres belges qui réclament la légalisation de l'euthanasie des mineurs. A la manière des « 343 salopes » qui avouaient avoir avorté alors que cela était encore passible des tribunaux, ils avouent d'ailleurs collectivement que certains d'entre eux sont déjà passés à l'acte, malgré l'interdit. Et – souligne le quotidien – des médecins travaillant dans des hôpitaux catholiques sont au nombre des signataires.

(...)

Ces médecins se plaignent de ne pas pouvoir parler ouvertement et en toute confiance de la « fin de vie » (euphémisme pour « euthanasie » avec les mineurs qui le souhaitent ou avec les parents « qui aujourd'hui sont d'accord avec la demande de mettre fin à la vie de leur enfant », au détriment des conseils et du soutien dont ils auraient besoin « avant et après ».

Les médecins regrettent aussi de devoir agir « dans l'obscurité » sans rapporter ces actes aux autorités compétentes et sans échanger leurs « meilleures pratiques »

Soulignant une donnée de l'expérience – les enfants et les jeunes très malades acquièrent rapidement une maturité qui va souvent bien au-delà de leurs années – les médecins en tirent l'idée que ces mineurs sont bien plus à même de prendre une décision d'euthanasie que bon nombre de leurs aînés, en tenant compte de leur « âge mental ». Le raisonnement serait intéressant et même recevable, n'était le problème premier de la licéïté morale de l'euthanasie. A contrario, cette argumentation montre bien que la légalisation même très limitée de l'euthanasie appelle fatalement des élargissements ultérieurs. Puisque l'euthanasie peut et doit soulager telle personne qui souffre, au nom de quoi en priver telle autre ?

(...)

« Notre demande repose sur une conviction fondamentale : chaque décision de fin de vie est un acte d'humanité, posé seulement en dernière instance. Au nom de quoi faudrait-il priver les mineurs de cette ultime possibilité ? »

Au nom de quoi peut-on priver quiconque affirmant souffrir psychologiquement de façon insupportable, d'une euthanasie? En 10 années de légalisation de l'euthanasie, les Belges demandent maintenant l'euthanasie pour leurs enfants et pour les personnes démentes. La suite?

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Le gouvernement canadien s'interposera pour protéger les Québécois de la charte des valeurs du Parti Québécois

Sur le site du journal La Presse du 7 novembre 2013 :

(Le ministre Jason Kenney en visite à l'Université de Thompson Rivers)

(Photo : Thompson Rivers University sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

(...)

Le ministre de l'Emploi et du Multiculturalisme, Jason Kenney, a soutenu que le gouvernement fédéral n'a pas l'intention de rester les bras croisés devant ce qui pourrait être une violation de la liberté de religion.

« Le contenu du projet de loi m'inquiète. Ce projet de loi n'a apparemment pas l'appui d'une majorité des députés de l'Assemblée nationale. Il ne pourrait donc pas être adopté. Cependant, je peux vous dire que nous allons surveiller de près le cheminement de ce projet de loi. Si le projet de loi, dans sa forme actuelle, devient une loi et on juge qu'il viole la constitution, nous allons la contester. Nous allons défendre vigoureusement la liberté de religion des Canadiens », a dit M. Kenney.

(...)

 « La liberté de religion est un droit universel. C'est un droit que nous protégeons et défendons au Canada. Une personne n'est pas moins un citoyen canadien parce qu'elle porte un foulard ou un turban. Et elle a le droit de participer pleinement à la vie publique de notre société », a-t-il encore soutenu

 
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Vers un monde parfait, mais certainement pas meilleur... Une vidéo sur le choix d'« améliorer » l'être humain

(Charles Darwin, auteur de Sur l'Origine des Espèces au moyen de la Sélection Naturelle, ou la Préservation des Races les meilleures dans la Lutte pour la Vie, titre d'habitude raccourci sous la forme L'Origine des espèces. Son fils Leonard et le disciple de ce dernier, Ronald Aylmer Fischer, furent de fervents partisans de l'eugénisme.)

(Photo : Julia Margaret Cameron, sans copyright)

La marchandisation du corps peut produire une société inhumaine. Cette vidéo pose de très bonnes questions sur l'eugénisme actuel pratiqué dans les laboratoires les plus sophistiqués de la planète :

 

//www.youtube.com/embed/p7WhKQQ3qfY

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La charte purement électoraliste des « valeurs québécoises » enfin déposée, en vue d'être battue...

Sur le site de Radio-Canada du 7 novembre 2013, cet intéressant article de Michel Pépin :

(Le ministre Bernard Drainville a le talent nécessaire pour étirer le débat, jusqu'à la prochaine élection...)

(Photo par Afrappier sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

BLOGUE DE MICHEL PEPIN - Tout indique que ce projet de charte des valeurs ne sera pas adopté au cours de la session parlementaire actuelle. Cela paraît tout simplement impossible.

(...)

C'est que le gouvernement Marois ne présente pas la charte pour la faire adopter. C'est d'autant plus évident que cela paraît impossible. Pour des raisons politiques et stratégiques, les partis ne chercheront pas véritablement à s'entendre sur cette question.

Or, si ce projet de loi n'est pas destiné à être adopté, c'est qu'il est probablement destiné à être battu. Il est conséquent de croire que le gouvernement Marois en ferait un vote de confiance et qu'il déclencherait des élections si son projet de loi principal en matière d'identité n'était pas adopté.

Ainsi, le gouvernement Marois pourrait lancer la campagne électorale vers la fin février ou au début mars, pour des élections début avril.

Un tel échéancier lui éviterait de présenter un budget, avec un déficit pour l'année en cours, avant la tenue des élections. De cette façon, les partis d'opposition ne profiteraient pas de l'avantage de faire tomber le gouvernement Marois.

Le ministre des Finances Nicolas Marceau se contenterait de présenter une mise à jour économique à la fin novembre ou au début décembre. C'est le nouveau gouvernement que les Québécois choisiront qui aurait l'occasion de présenter le budget 2014-2015.

Ce scénario pourrait être compromis par des sondages défavorables au Parti québécois. Mais, entre deux maux, le gouvernement Marois choisira probablement le moindre. Et le choix paraît simple entre un projet de loi plutôt populaire battu par les oppositions, ou un budget associé à un déficit qui mènerait à la chute du gouvernement. 
 

 Un projet de loi qui ne respecte pas la charte québécoise et canadienne parce qu'elle ne respecte pas le droit universellement reconnu de la liberté de conscience n'est qu'une tentative de rassembler sous une même peur un peuple, en vue des prochaines élections.

 

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Petit rappel dans La Presse sur le congé de « maternité » après avortement...

Sur le site du journal La Presse du 7 novembre 2013 :

(S'il est éliminé, pourquoi offrir un congé de « maternité »...? Pour soigner un syndrome post-abortif peut-être...)

(Photo : aoineko sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

(...) Les deux parents peuvent s’absenter du travail pendant cinq journées après une interruption de grossesse à compter de 20 semaines. Ensuite, la salariée a droit aux 18 semaines de congé de maternité prévues par la loi.

Si la grossesse est interrompue avant la 20e semaine, la salariée a droit à un congé de maternité spécial d’un maximum de trois semaines, à moins qu’un certificat médical atteste le besoin de prolonger le congé.

Source : Commission des normes du travail

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« Donneur anonyme », copie américaine du film « Starbuck » avec Patrick Huard...

(Vince Vaughn, à gauche sur la photo, reprendra le rôle joué par Patrick Huard)

(Photo : Duncan C, sur flickr.com, licence Creative Commons)

La petite comédie Starbuck nous a bien fait rire et nous a émus. La réalité, elle, laisse plutôt un goût amer, une profonde tristesse devant une réalité qui ne devrait pas exister. Le site genethique.org du 6 novembre 2013 nous donne un aperçu de cette réalité par cette anecdote :

Le don de sperme diminue fortement

(...) Emmanuel Prada-Bordenave, directrice de l'Agence de la Biomédecine (ABM) explique cette diminution par l'émergence de la question de la levée de l'anonymat des donneurs. 
 

Car précisément, le don anonyme de gamètes peut être une souffrance tant pour pour les enfants que pour les donneurs. Tout en soulignant l'implication de l'ABM dans les campagnes de don de spermes, Emmanuelle Prada-Bordenave explique qu'avec cette remise en cause de l'anonymat, "les donneurs ont été déroutés, pour ne pas dire secoués quand ils ont vu des enfants nés après insémination, faire part de leur douleur d'ignorer leur origine. Ces donneurs sont perplexes sur leur geste, ils ne comprennent pas: hier ils étaient sur l'idée que leur don n'apportait que du bonheur, aujourd'hui voir ces situations de souffrance les ont marqués". 
 

Pour connaître l'histoire de Barry Stevens, fils d'un réel Starbuck père de centaines d'enfants, cliquez ici.

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Des députés honnêtes qui réfléchissent au projet de loi 52 ont besoin de votre soutien. L'intervention de Danielle St-Amand

(Photo : Alin S Living with Autism sur flickr.com, licence Creative Commons)

Des députés ont de sérieuses questions sur le projet de loi 52 (euthanasie). Voici un témoignage du 24 octobre 2013, de la députée de Trois-Rivières libérale Danielle St-Amand. Nous vous invitons à la soutenir par la prière et à lui communiquer ce soutien, pour qu'elle puisse de mieux en mieux défendre les personnes vulnérables de notre société. 

//www.youtube.com/embed/8wx50AOL6PI

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Très bonne lettre sur l'euthanasie par une physiothérapeute en rémission d'un cancer du sein, dans le journal Le Soleil

Sur le site du journal Le Soleil du 6 novembre 2013 :

 (Photo : Katrin Werner sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

À M. Sylvain Lévesque, député de Vanier-des Rivières

(...)
 

Je me questionne sur le double langage que nous empruntons comme société. Depuis des années, nous faisons une lutte acharnée au suicide au Québec. Notre taux était plus que catastrophique. Avec les efforts fournis en sensibilisation, en formation et en publicité, ce taux - quoiqu'encore trop élevé - baisse significativement. Quel message lancerons-nous en acceptant que les gens en fin de vie puissent abréger leurs jours? Vous croyez que ce n'est pas le même débat? Pourtant, il y a des parallèles frappants: les deux personnes souffrent psychologiquement, aucun des deux ne voient de lumière au bout du tunnel, ils ne veulent pas devenir des fardeaux pour leurs proches ou du moins ils se perçoivent comme tel. Peut-être n'ont-ils pas d'écoute de leurs proches ou de leurs soignants et la souffrance prend le dessus sur la vie. Dans les deux cas, les personnes cherchent une solution à un problème. L'abrègement de la vie n'est pas une solution dans aucun de ces cas. La dignité humaine appelle que tous respectent la vie, peu importe le moment, que ce soit dans la vingtaine comme en fin de vie. La compassion demande que nous soutenions ces personnes afin de traverser leur détresse. Autrement, nous risquons d'envoyer un message contradictoire aux personnes suicidaires.

Le rôle des intervenants en santé

L'appel à l'aide des personnes qui ont été entendues par la commission itinérante sur la dignité à mourir était clair: nous ne voulons plus souffrir de douleurs physiques et psychologiques, nous ne voulons pas vivre une déchéance physique et mentale. Cet appel à l'aide est légitime et nous nous devons d'écouter afin de trouver une solution de vie.

Je côtoie dans mon travail des patients qui souffrent physiquement de douleurs importantes qui limitent leur qualité de vie jusqu'à ne plus être fonctionnels. Certains d'entre eux en viennent à être dépressifs, pensent au suicide pour mettre fin à cet enfer. Mon expérience me démontre que certaines de ces difficultés découlent d'un manque de rigueur de la part de certains professionnels de la santé ou de manque de temps pour écouter le patient et ainsi le référer aux bons intervenants qui pourraient faire la différence, ou encore de délais administratifs inhumains. Des ressources existent et sont parfois mal exploitées par manque de temps ou parce que cela demande trop d'effort de recherche. Le patient doit être au centre de nos interventions afin que tout soit fait pour soulager ses souffrances et l'encourager à vivre.

En tant que professionnels de la santé, nous avons le devoir de diriger le patient vers les bonnes ressources et de demander l'avis d'un autre professionnel lorsque nous avons atteint nos limites. Nous avons l'obligation de ne pas baisser les bras. Les patients qui ont reçu les soins adéquats retrouvent l'espoir. Je le constate régulièrement.

Je terminerai en soulignant au passage que le Collège des médecins, en tant qu'ordre professionnel, a le mandat de protéger le public. Lorsque j'ai entendu et lu la demande de son président à étendre la loi aux personnes atteintes de démence et d'Alzheimer par le biais d'une tierce personne, je suis tombée des nues. Ce jupon qui dépasse très largement met en évidence qu'ouvrir la possibilité d'euthanasier des patients volontaires nous mènera sur une pente très glissante. Et nous sommes bien naïfs de penser qu'il n'en sera rien. Qui aurait cru que nous arriverions à une telle loi il y a 25 ans?

(...)

Jacinthe Vaillancourt, physiothérapeute

En rémission d'un cancer du sein

 

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Lecture obligatoire de 80 pages pour les policiers ontariens sur, entre autres, comment fouiller les personnes transgenres...

Sur le site de Radio-Canada du novembre 2013 :

(Photo : acceptess-t sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

 

 

 

Les policiers ontariens ont un nouvel outil pour mieux servir les membres de la communauté gaie, lesbienne, bisexuelle et transgenre (LGBT). Ce premier guide au Canada explique aux agents comment reconnaître un crime homophobe, gérer une situation de violence conjugale entre partenaires de même sexe ou procéder à une fouille auprès d'une personne transgenre ou transexuelle, entre autres.

(...)

Le document de 80 pages sera une lecture obligatoire pour tous les policiers de la province.
 

 

 

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