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La Fondation Jérome Lejeune demande un débat de raison sur l'avortement en France : excellente entrevue du président

Sur le site de zenit.org du 13 novembre 2013 :

(Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune)

 (photo : CasimiParis5 sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

 

La Fondation Lejeune demande un débat de raison sur l'avortement en France. Un rapport sur l’avortement vient d’être rendu public jeudi 7 novembre. "Ce document conduit à banaliser cet acte et à négliger des données importantes", estime la Fondation Jérôme Lejeune qui s’interroge, en tant qu’institution médicale et scientifique, "sur la présentation de l’avortement dans ce rapport" et elle "considère comme un préalable méthodologique nécessaire de rappeler sa nature et ses conséquences".  Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, commente cette publication

Zenit - Qu’est-ce qui vous choque le plus dans le rapport du Haut Conseil  à l’Egalité des femmes et des hommes ?
 
Jean-Marie Le Méné - Qu’on le veuille ou non, la réalité de l’avortement consiste à tuer un être humain avant sa naissance. Cette réalité est tellement violente qu’elle est occultée. La nature de cet acte emporte des conséquences qui ne peuvent être passées sous silence. La volonté de faire de l’avortement « un droit comme les autres » est insensée. Il convient de rappeler que le respect de la vie de l’être humain est une valeur qui est antérieure à la loi. Ce n’est pas parce que l’avortement a été hélas dépénalisé sous certaines conditions que cet acte peut être érigé en droit. 
 
Minimise-t-on les conséquences d’une interruption volontaire de grossesse ?
 
On ne les minimise pas, on les nie, ce qui est une attitude ni scientifique ni médicale. L’avortement – même s’il est voulu - a des conséquences psychiques et somatiques à court, moyen ou long terme sur les femmes. Mais les hommes aussi sont concernés. Il n’y a d’ailleurs aucune raison de ne pas tenir compte de leurs points de vue, de leurs souffrances, de leurs désirs. Le Haut Conseil à l’Egalité des femmes et des hommes devrait donc s’en soucier…
 
Il y a un réel problème d’information sur l’avortement en général. En quoi consiste cet acte ? Quelles sont les différentes options pour une femme enceinte mais qui ne souhaite pas ou envisage avec difficulté d’élever l’enfant qu’elle attend ? Quelles sont les conséquences d’un tel acte ? L’avortement n’est jamais ni la seule solution ni même une solution.
 
Le rapport insiste sur le fait que les femmes sentent le poids de la culpabilisation de la société quand elles ont recours à une IVG. Etes-vous d’accord ?
 
L’idéologie dominante essayera de tout faire pour alléger le poids de la culpabilisation sociale qui pèse sur l’avortement. Mais elle ne pourra rien contre le sentiment de culpabilité qui vient de l’intérieur de la personne. Je dirais même que plus on cache la vérité sur l’avortement par une déculpabilisation de façade, plus le sentiment de culpabilité augmente. La culpabilité est une plaie non cicatrisée : si vous la recouvrez, elle suppure et ne guérit jamais.
 
Une autre recommandation du rapport du Haut Conseil à l’Egalité des femmes et des hommes : que ne figure plus la mention de l’objection de conscience dans le Code de la santé publique (article L2212-8). Est-ce possible ?
 
L’objection de conscience ne disparaîtra jamais pour une raison simple : il ne peut être imposé à un professionnel, dont la mission est orientée vers la sauvegarde de la vie et de la santé, de poser ou de contribuer à un tel acte. L’avortement, par définition, n’est pas un acte médical. La question est plutôt de savoir s’il faut continuer à imposer au monde médical une pratique qui le dénature en profondeur. Est-ce qu’on sait que l’Etat, chaque année, depuis la légalisation de l’avortement, est obligé d’augmenter la rémunération des médecins qui le pratiquent pour trouver encore des volontaires ? Faire supporter par le contribuable le coût de ce mercenariat qui n’est pas de la médecine est une injustice de plus.
 
Qu’attendez-vous du gouvernement ?
 
La Fondation Jérôme Lejeune demande aux responsables politiques de rendre possible un débat sur l’avortement. Pour cela elle leur demande de situer l’enjeu sur un terrain où l’échange d’arguments rationnels soit possible et l’approche idéologique abandonnée. L’enjeu le mérite car se jouent là également la recherche du bien commun et le respect de la norme morale élémentaire présente au cœur de chacun, celle de ne pas tuer son enfant.
 

 

 

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Rappel des dernières dérives de la démocratie québécoise contre la liberté religieuse et jugement à l'ONU

Sur le site du journal Le Devoir du 14 novembre 2013 :

(La charte des valeurs du Parti Québécois sera assurément rejetée par l'ONU)

(Photo : wikimedia.org, sans copyright)

 

Jacques Frémont, le président de la Commission des droits et libertés de la personne, déclarait il y a quelques jours que le projet de charte des valeurs « frapperait un mur » devant les tribunaux. La proposition du constitutionnaliste Daniel Turp — lancée lundi matin dans ce journal — de recourir à la clause dérogatoire pour éviter ce mur y mène tout autant, mais cinq ans plus tard !
  
En effet, personne parmi ceux qui évoquent ce possible recours n’a rappelé qu’en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés, une clause dérogatoire a une durée de vie de cinq ans.

(...)

Cependant, il n’est pas certain qu’une disposition dérogatoire aussi générale réussirait l’épreuve judiciaire. En effet, la Cour suprême a statué il y a bien longtemps dans l’affaire de la loi-décret de 1982 sur les conventions collectives qu’une telle clause doit préciser le droit ou la liberté constitutionnelle auxquels la loi veut se soustraire.
  
De fait, l’Assemblée nationale s’est pliée ensuite à cette décision. (...)

Retour des choses
  
Par un étonnant retour des choses, c’est aujourd’hui cette même mouvance laïque qui propose de recourir à une clause dérogatoire. Même si on veut la noyer, comme le fait le professeur Turp, dans une clause générale, la liberté qui sera en fait visée est celle et uniquement celle de la liberté de conscience et de religion. Il vaudrait mieux le dire clairement, même si c’est très gênant.
  
Ce sera en effet très embarrassant face à l’opinion internationale. Car, non seulement provoquera-t-on ici une crise politique (renouvelable tous les cinq ans !), mais il faudra tôt ou tard faire face à la contestation qui sera faite de cette clause devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies. Et ici, sa réprobation ne soulève guère de doute.

(...)

C’est ce même comité qui, rappelons-le, a aussi condamné Québec pour avoir interdit l’affichage bilingue dans la loi 101 et pour y avoir ajouté une clause dérogatoire après s’être fait condamner par la Cour suprême du Canada. Et Québec a reculé.
  
Devant un mur, il est généralement préférable de reculer et de trouver une autre issue.
 

Jean-Pierre Proulx - Journaliste et professeur retraité
 

 

 

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Kate Adamson a vécu la déshydratation et la faim causée à une personne dite « végétative »

Sur le blog de Jeanne Smits du 13 novembre 2013 :

(Photo : tangi_bertin sur flickr.com, licence Creative commons)

 

 

Rebondissant sur l’étude de l’université de Cambridge évoquée ici, selon laquelle certains patients diagnostiqués en « état végétatif » sont conscients de leur entourage et pourraient, avec les outils adéquats, communiquer avec lui, Wesley J. Smith, militant très actif contre l’euthanasie, vient de republier le témoignage de Kate Adamson, une femme qui sur la foi d’un tel diagnostic a été privée de nourriture à la suite d’une attaque du tronc cérébral : dans son cas, ce n’était même pas pour la faire mourir.

(...)

Ci-dessous l’essentiel de l’article de Wesley J. Smith repris avec sa permission sur LifeSite.
 

(...)

Petite précision : je ne suis pas d’accord avec la qualification d’alimentation par sonde comme un « traitement médical », l’alimentation est toujours un soin dû – au même titre que le toit, l’habillement, l’hygiène… – sauf dans la mesure où elle ne contribue pas ou plus à maintenir le patient en vie et qu’elle ne cause pas davantage de dommages que de bienfaits. Ce qui est le cas, par exemple, lorsque l’administration d’aliments solides, fût-ce par sonde, provoque aussitôt des vomissements et que la nourriture ne peut plus être assimilée par le patient.
 

(...)

Victime d’une attaque qui l’avait laissée totalement paralysée – elle devait se retrouver avec un locked-in syndrome avant de retrouver l’usage de ses membres et de la parole – elle avait été jugée dans un premier temps inconsciente. Peu après l’attaque, elle avait subi une opération pour soigner une occlusion intestinale. Parce que les médecins la croyaient inconsciente, ils l’avaient insuffisamment anesthésiée. Puis ils l’avaient laissée sans nourriture, lui administrant des fluides uniquement par goutte-à-goutte.
 

Voici ce qu’elle a dit de cette expérience à Wesley Smith en 2005, en pleine affaire Terri Schiavo (évoquée dans Présent du 25 mai 2005) :
 

« L’agonie de vivre sans nourriture était une douleur constante qui n’a pas duré quelques heures, comme mon opération, mais plusieurs jours. Il vous faut endurer la douleur physique et en plus, il faut endurer la douleur émotionnelle. Tout votre corps hurle : “Donnez-moi à manger ! Je suis en vie, je suis une personne, pour l’amour de Dieu ne me laissez pas mourir ! Que quelqu’un me donne à manger ! »
 

Décrivant la souffrance liée au manque de nourriture et d’eau comme « bien pire » que la douleur ressentie au moment de la chirurgie abdominale, et ce malgré l’administration d’une solution saline en intraveineuse, Kate Adamson parlait d’une soif horrible : 

« J’éprouvais une envie irrépressible de boire. De boire n’importe quoi. Je me visualisais de manière obsessionnelle en train de boire à une gigantesque bouteille de Gatorade orange. Et je déteste le Gatorade orange. On m’humectait bien la bouche avec une liquide au goût citronné pour atténuer le dessèchement mais cela ne faisait rien pour soulager ma soif insoutenable. »
 

Et on ose nous dire que ces procédures, appliquées à des personnes qui ne sont pas du tout en fin de vie, ont pour but de soulager leurs souffrances !
 

(...)

 

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Le Dr Jean Guimond ne voit rien de mal dans les avortements tardifs qu'il chapeaute au Québec...

Sur le site du Journal de Montréal du 11 novembre 2013, le témoignage d'un aveuglement :

(Ils ont besoin de votre aide Dr Guimond, et non pas que vous fermiez les yeux sur leur sort...)

(Photo de la main d'un enfant à naître à 21 semaines de grossesse, début de l'appelation d'avortement tardif, sortant du ventre de sa mère pour aggriper la main du médecin.  Photo : F.C.Photography sur flickr.com, licence Creative Commons

«Personne n’est pour l’avortement. Je suis pour les droits de la femme, point», confie le Dr Guimond, qui coordonne les avortements de troisième trimestre au CSSS Jeanne-Mance.
 
Rester alerte
 
À sa mort, en mai dernier, le Dr Henry Morgentaler a reçu de grands éloges pour son combat pour l’accès à l’avortement. Mais son décès a aussi fait réagir des militants pro-vie, qui ont dénoncé son œuvre.
Quand on lui demande s’il a l’impression d’être le «nouveau Morgentaler», le Dr Guimond affiche un sourire.
«Je poursuis le combat qu’il a entrepris pour les femmes, dit-il. La question ne sera jamais réglée, il faut demeurer alerte.»
 
«Certains croient qu’il faut que le fœtus ait une reconnaissance. Je leur dis bonne chance. Pourquoi les femmes ont-elles toujours remporté la décision? Parce qu’il est impossible de donner un statut au fœtus sans réduire celui des femmes. C’est aussi clair que ça.»
Et les femmes qui vous disent que l'avortement est un meurtre, vous les entendez celles-là, Dr Guimond? 
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Quel sera votre jugement sur cette bande-annonce sur l'euthanasie? Sur ces personnes devant un choix de vie ou de mort?

(Photo : Zaldylmg sur flickr.com, licence creative commons)

Ce documentaire a été fait dans le but de promouvoir l'euthanasie... Cela ajoute au tragique. Il y a vraiment des personnes sur terre capables de regarder d'autres personnes et de penser qu'elles ne devraient pas vivre... Pour les auteurs du documentaire, une personne atteinte d'une maladie dégénérative ou dépressive, l'euthanasie est la solution.

Oui des intelligences aveuglées, des coeurs pourris ou endurcis, cela existe...

Sur youtube :

//www.youtube.com/embed/XalS1gdjdbI

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« Je prends l’engagement formel de faire entrer XXX dans toutes les écoles de Montréal, dès la première année. »

(Photo des chakras: Peter Weltevrede sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

Gageons qu'il y est parvenu. Avec la bénédiction du Ministère de l'éducation. Sur les sectes sous le titre de d'organismes de croissance personnelle, Lise Ravary dans le Journal de Montréal du 13 novembre 2013 signe un très bon article :

 

Les amis de la charte version intégriste aiment soulever la peur du prosélytisme pour interdire les signes religieux dans la fonction publique, les CPE, les écoles. Mais dans les films de science-fiction, dont je suis fan, les envahisseurs préfèrent se fondre dans la masse pour mieux contrôler les Terriens.
 
Il y a quelques années, j’ai réalisé un reportage «sous couverture» sur des organismes de croissance personnelle. Ma mission: exposer leurs techniques de recrutement, les méthodes d’endoctrinement, l’approche sectaire et, surtout, prouver qu’ils promettent de guérir les âmes souffrantes en échange de milliers de dollars, sans aucune qualification qui vaille.
 
La seule autre fois que j’ai eu aussi peur en 40 ans de carrière, c’est en patrouillant à la frontière entre Israël et la Syrie, la nuit, en hiver.
 
Pas la scientologie
(...)
Déguisée en madame curieuse, j’ai assisté à une soirée d’information et de collation des grades avec quelques milliers de personnes. Après trois jours de formation, les finissants reçoivent un diplôme au cours d’une cérémonie en présence de parents et d’amis, question de les recruter. Sur la scène du Palais des Congrès – pas dans un sous-sol d’église – un monsieur d’origine indienne beuglait en anglais, devant un auditoire 100 % francophone: «Grâce à vous, nous allons changer le monde. Nous sommes chez IBM, chez Apple et, maintenant, à Montréal!»
(...)
Et puis, un type complet-cravate s’est levé. On lui a tendu un micro. «Mon nom est… Je suis responsable de… à la Commission scolaire de… Je prends l’engagement formel de faire entrer XXX dans toutes les écoles de Montréal, dès la première année. Je sais comment faire. Nous allons construire un monde parfait à l’image de XXX.» La salle a explosé. L’orchestre a entonné le thème de Rocky. Full manip jacket.
(...)
J’ai écrit mon topo. Mon éditeur l’a montré aux avocats de Télémedia. On a doublé mon cachet, mais mon texte n’a jamais été publié.
Cet organisme, connu chez Info-Secte, organise des formations tous les week-ends à Montréal depuis des décennies. Pendant ce temps, on perd les pédales pour quelques femmes voilées.
 
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Témoignage choc d'une médecin (urgentiste) sur son avortement médicamenteux

Sur le site docadrenaline.wordpress.com du 7 novembre 2013 : (...)

(photo : guineapigmom sur wikimedia.org, licence creative commons)

 Le texte a été supprimé à la demande de l'auteur.

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Lettre de dénonciation de la communauté LGBT par un membre de la communauté

Sur le site du Journal Métro du 12 novembre 2013 :

« (...) Inquiet de voir la montée de ce qu’il qualifie d’«homonationalisme», un lecteur désirant demeurer anonyme m’a écrit la lettre qui suit. Je voulais la publier ici parce qu’elle contient une importante mise en garde à ceux qui seraient tentés d’adhérer à cette idée selon laquelle «l’espace public doit être ouvert à la diversité sexuelle, mais fermé à la diversité religieuse». »

« Le visage gai de la haine

Le débat sur le projet de charte des valeurs a malheureusement donné un espace de légitimité et un auditoire à l’expression d’une haine envers, entre autres, les musulmans. Les milieux gais québécois n’ont pas échappé aux dérives récentes, comme le montre le groupe Facebook «LGBT pour la laïcité», créé par M. André Gagnon, éditeur de magazines gais.

Depuis sa création, le nombre de membres augmente chaque jour et parmi eux, on retrouve certaines personnalités influentes du milieu, qui proviennent des secteurs communautaires, universitaires et médiatiques. Ce groupe diffuse, presque quotidiennement, des propos haineux sur les musulmans, y allant de généralisations abusives, de procès d’intention et de propagation de faux témoignages et pseudo-documentaires trouvés sur YouTube. Les affirmations insidieuses et fallacieuses sur l’islamisation des pays occidentaux et sur la violence qui serait inhérente à l’islam y sont courantes. Paradoxalement, les membres du groupe ont régulièrement recours à des discours qui proviennent de commentateurs d’extrême-droite états-uniens et européens.

Malheureusement, il s’agit là d’une percée, au Québec, de discours «homonationalistes» déjà bien présents dans certains pays, tels que les Pays-Bas, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les États-Unis. Dans le cadre de ces discours tenus par des leaders des «communautés LGBT», les personnes immigrantes (en particulier les musulmans) sont châtiées et exclues des frontières de la nation, puisque jugées essentiellement et irrémédiablement conservatrices, sexistes, homophobes, bref «non-assimilables» à «nos valeurs» modernes et progressistes. Par ces discours, les «communautés LGBT» s’associent aux discours et politiques culturalistes anti-immigration promus par des politiciens populistes. Le tout participe par ailleurs à une banalisation du racisme. Plutôt paradoxal pour des personnes LGBT qui aiment se revendiquer du progressisme…

Le plus troublant est qu’en public, aucun leader de la «communauté LGBT» ne critique les propos de M. Gagnon et de ses acolytes pour ce qu’ils sont : des propos racistes, xénophobes, islamophobes et même sexistes. Pourtant, pour qui s’intéresse à la prise de parole publique de la «communauté LGBT» québécoise sur cet enjeu, André Gagnon est actuellement le principal et presque l’unique porte-parole. Pourquoi un tel silence?

Ceci met en évidence une tendance bien plus large dans ce milieux : le rejet de toute critique, qu’elle soit interne ou externe. (...)

Cette attitude est vraiment dérangeante. D’une part, ce milieu n’hésite pas à condamner ce qu’il juge comme des actes homophobes dans la société (en faisant des généralisations et en évacuant les nuances possibles entre ce qui relève véritablement de l’homophobie et ce qui relève davantage de la méconnaissance et de préjugés hétéronormatifs dépourvus de mauvaises intentions). On condamne ainsi prestement des publicités insignifiantes de pâtes alimentaires ou d’une pharmacie. Mais d’autre part, ce milieu reste muet lorsque vient le temps de condamner des propos racistes en son sein.

Les raisons de ce silence peuvent être multiples. (...)

Quelle que soit la raison, leur silence manifeste soit un assentiment, soit une profonde lâcheté politique et une vision corporatiste de la justice sociale. Ils veulent faire valoir leurs droits, mais ne se préoccupent guère de respecter les droits des autres. Dans d’autres pays, plusieurs militants et intellectuels LGBT ont ouvertement condamné une telle attitude qui ignore les autres problèmes sociaux, mais au Québec, en public, on se tait.

(...)»

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La Fédération des chambres de commerce du Québec dénonce un aspect passé inaperçu de la charte des valeurs du Parti Québécois

Sur le site du journal La Presse du 12 novembre 2013 :

« (...)

La Fédération des chambres de commerce du Québec a déjà exprimé les vives réticences de son réseau à l'égard ce projet de loi. Rappelons d'ailleurs que nous avions envoyé à la première ministre du Québec, le 20 septembre dernier, une lettre dans ce sens approuvée par le conseil d'administration de la FCCQ, composé de chambres de commerce de toutes les régions du Québec et de représentants des principaux secteurs de l'économie.

Tous les observateurs avaient compris, des intentions exprimées jusqu'ici par le gouvernement, que l'interdiction, avec laquelle la FCCQ est en parfait désaccord, de porter des signes religieux serait limitée aux institutions publiques. Or, l'article 10 du projet de loi prévoit que «toute personne ou société avec laquelle (le gouvernement) conclut un contrat de service ou une entente de subvention» pourrait être assujettie aux mêmes obligations. Bref, on veut manifestement entraîner un grand nombre d'entreprises dans ce sillage.

Cette disposition est totalement insensée et il faut absolument que le gouvernement déclare sans ambiguïté qu'il a l'intention de l'amender afin de soustraire toutes les entreprises privées de l'obligation d'imposer à leur personnel une interdiction de porter des signes religieux. »

(...)

On a peine à croire que le gouvernement envisage, même à titre d'hypothèse, une telle règle d'application de la charte. Pourtant, puisque le législateur ne parle pas pour ne rien dire, c'est bien ce que prévoit le projet de loi.

Au nom de la communauté d'affaires qu'elle représente, la Fédération trouve proprement aberrante l'idée que les entreprises privées soient soumises aux mêmes contraintes. On accepte volontiers que l'État vienne dans les entreprises pour vérifier les normes de sécurité des employés ou le respect des règles fiscales, mais pas pour s'ingérer dans leur politique en matière de port de signes religieux au travail.

En plus de réitérer son opposition à l'interdiction du port de signes ostentatoires pour tous les employés de la fonction publique, la FCCQ demande avec insistance à la première ministre de déclarer que la charte ne s'appliquera d'aucune manière aux entreprises privées. La FCCQ a bien l'intention de faire entendre son point de vue en commission parlementaire.

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« Ce n'est pas une question de légalité, ce sont des infanticides » constate l'Association des obstétriciens et gynécologues

Sur le site du Journal de Montréal du 12 novembre 2013 :

« Les avortements de troisième trimestre sont comme des «infanticides» pour les médecins, selon l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec (AOGQ).

«Ce n’est pas une question de légalité, ce sont des infanticides. Un enfant de 36 semaines à qui tu décides de faire une injection intracardiaque pour que le cœur arrête de battre et provoquer l’accouchement, c’est un infanticide. [...] Il aurait pu avoir une famille en adoption», souligne Isabelle Girard, la présidente de l’AOGQ.

Protéger la vie

Bien que Mme Girard reconnaisse que, légalement, on ne puisse parler d’infanticide, pour les praticiens, la perception est différente.

«Demandez à n’importe quel médecin qui le fait, il n’a pas l’impression que ce n’est pas un infanticide.»

«Ce n’est pas une question de tabou, c’est une question de responsabilité. Nous autres, on protège la vie», ajoute-t-elle.

(...)

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