La Fédération des chambres de commerce du Québec dénonce un aspect passé inaperçu de la charte des valeurs du Parti Québécois
Sur le site du journal La Presse du 12 novembre 2013 :
« (...)
La Fédération des chambres de commerce du Québec a déjà exprimé les vives réticences de son réseau à l'égard ce projet de loi. Rappelons d'ailleurs que nous avions envoyé à la première ministre du Québec, le 20 septembre dernier, une lettre dans ce sens approuvée par le conseil d'administration de la FCCQ, composé de chambres de commerce de toutes les régions du Québec et de représentants des principaux secteurs de l'économie.
Tous les observateurs avaient compris, des intentions exprimées jusqu'ici par le gouvernement, que l'interdiction, avec laquelle la FCCQ est en parfait désaccord, de porter des signes religieux serait limitée aux institutions publiques. Or, l'article 10 du projet de loi prévoit que «toute personne ou société avec laquelle (le gouvernement) conclut un contrat de service ou une entente de subvention» pourrait être assujettie aux mêmes obligations. Bref, on veut manifestement entraîner un grand nombre d'entreprises dans ce sillage.
Cette disposition est totalement insensée et il faut absolument que le gouvernement déclare sans ambiguïté qu'il a l'intention de l'amender afin de soustraire toutes les entreprises privées de l'obligation d'imposer à leur personnel une interdiction de porter des signes religieux. »
(...)
On a peine à croire que le gouvernement envisage, même à titre d'hypothèse, une telle règle d'application de la charte. Pourtant, puisque le législateur ne parle pas pour ne rien dire, c'est bien ce que prévoit le projet de loi.
Au nom de la communauté d'affaires qu'elle représente, la Fédération trouve proprement aberrante l'idée que les entreprises privées soient soumises aux mêmes contraintes. On accepte volontiers que l'État vienne dans les entreprises pour vérifier les normes de sécurité des employés ou le respect des règles fiscales, mais pas pour s'ingérer dans leur politique en matière de port de signes religieux au travail.
En plus de réitérer son opposition à l'interdiction du port de signes ostentatoires pour tous les employés de la fonction publique, la FCCQ demande avec insistance à la première ministre de déclarer que la charte ne s'appliquera d'aucune manière aux entreprises privées. La FCCQ a bien l'intention de faire entendre son point de vue en commission parlementaire.
Laissez un commentaire« Ce n'est pas une question de légalité, ce sont des infanticides » constate l'Association des obstétriciens et gynécologues
Sur le site du Journal de Montréal du 12 novembre 2013 :
« Les avortements de troisième trimestre sont comme des «infanticides» pour les médecins, selon l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec (AOGQ).
«Ce n’est pas une question de légalité, ce sont des infanticides. Un enfant de 36 semaines à qui tu décides de faire une injection intracardiaque pour que le cœur arrête de battre et provoquer l’accouchement, c’est un infanticide. [...] Il aurait pu avoir une famille en adoption», souligne Isabelle Girard, la présidente de l’AOGQ.
Protéger la vie
Bien que Mme Girard reconnaisse que, légalement, on ne puisse parler d’infanticide, pour les praticiens, la perception est différente.
«Demandez à n’importe quel médecin qui le fait, il n’a pas l’impression que ce n’est pas un infanticide.»
«Ce n’est pas une question de tabou, c’est une question de responsabilité. Nous autres, on protège la vie», ajoute-t-elle.
(...)
Laissez un commentaire« Viol spirituel » : des écoles prises la main dans le sac à entraîner les élèves dans des pratiques du Nouvel Âge
par Peter Baklinski, traduit par Campagne Québec-Vie
QUEBEC, le 18 octobre 2013 (LifeSiteNews.com) – Il est attesté que les « animateurs spirituels » du système scolaire religieusement neutre du Québec initient les élèves à des exercices de méditation de type Nouvel-Âge et à des séances de respiration rythmique.
« Ils comprennent assez facilement et assez rapidement », a déclaré Elizabeth Pellicone, une animatrice à la vie spirituelle de la Commission scolaire anglophone de Montréal, à l'Agence QMI.
« Ils disent qu'ils ont senti que “le son se déplaçait autour de ma tête ou que je me soulevais de ma chaise” », a-t-elle dit, ajoutant que la plupart de ses collègues guident les élèves dans des exercices similaires.
Brian Daly de l'Agence QMI a observé une séance dans une école élémentaire, plus tôt ce mois-ci, au cours de laquelle Pellicone sonnait une cloche tandis qu'un groupe d'élèves de 2e année étaient tranquillement assis, les mains sur leurs pupitres.
Un autre animateur a révélé qu’il dirigeait des séances de respiration rythmique, pendant lesquelles les enfants doivent compter leurs respirations.
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, qualifie l’introduction dans les écoles de ces activités apparentées au Nouvel-Âge d’indication « évidente » de l’échec qui était à prévoir lorsqu'un gouvernement impose une version soi-disant neutre de la religion et de la morale.
« Il était évident alors, et il est encore plus évident maintenant que le programme neutre n'est pas “neutre” et devait s’infléchir vers une religion ou l’autre », a-t-il déclaré à LifeSiteNews.com.
Le gouvernement du Québec a dépouillé les catholiques et les protestants de leur droit à l'éducation religieuse dans les « écoles confessionnelles » publiques en 1997, en demandant avec succès au gouvernement du Canada d’exempter la province de l'article 93 de la Loi sur la Constitution de 1867 qui garantit le droit à des écoles religieuses confessionnelles. L'instruction religieuse confessionnelle a été autorisée à continuer, mais pour peu de temps.
En 2000, toutes les commissions scolaires ont été tenues d'embaucher des « animateurs de vie spirituelle ». Les « services » chrétiens dans les écoles (les services d’animation pastorale) devaient être remplacés par un programme soi-disant neutre d’« animation de vie spirituelle et d’engagement communautaire ».
Puis, en 2005, la province a adopté une loi éliminant tout à fait l'enseignement religieux confessionnel dans les écoles publiques.
À ce moment, un cours « neutre » en matière d'éthique ou de culture religieuse a été proposé. Par la suite, en 2008, le gouvernement provincial a rendu obligatoire dans toutes les écoles de la province, qu'elles soient publiques, privées ou à la maison, l’enseignement de ses cours d'éthique et culture religieuse (ECR) de la première année jusqu'à la fin du secondaire. Salué comme un programme « laïque » et « neutre » par ses créateurs, le cours a été critiqué pour sa promotion du relativisme moral ainsi que ses positions éthiques violant le christianisme.
À l’époque, le cardinal Marc Ouellet, alors archevêque de Québec, avait estimé que le programme manquait de vision à long terme.
Il faut beaucoup de naïveté pour croire à ce miracle d’enseignement culturel des religions qui va fabriquer un nouveau petit québécois pluraliste expert en relations interreligieuses et critique envers tout credo même celui de ses propres parents », écrivait-il en 2007 dans un document à la Commission Bouchard-Taylor sur les accommodements religieux. « Le moins qu’on puisse dire est que le vide spirituel sera loin d’être atténué et que s’instaurera une dictature du relativisme tout à fait contraire à la liberté religieuse dont doivent jouir les familles dans le choix d’un enseignement religieux conforme à leurs convictions.
Le cardinal Ouellet était clairvoyant. Au cours des cinq dernières années, les écoles catholiques privées se sont vu interdire d’enseigner la morale et la religion catholiques. Elles ont plutôt été contraintes de donner le cours « laïque » et « neutre » sur les religions du monde conçu par le gouvernement. Les parents et les écoles recherchant une exemption du cours basée sur la liberté religieuse ont porté leur cause devant le plus haut tribunal du pays, mais ont systématiquement échoué dans leur tentative.
Le programme actuel de la province inclut maintenant de familiariser les élèves avec la « méditation », en leur apprenant à « entrer dans l’univers de la célébration et des rites », et en les aidant à « se familiariser avec les symboles (religieux ou non) de la culture d’ici et d’ailleurs. »
« Aucune activité, y compris les fêtes religieuses, ne doit être englobée dans un processus dont l'objectif est de développer la foi des étudiants », indique un document du gouvernement du Québec daté de 2001, intitulé « Développer la vie intérieure et changer le monde ».
Buscemi a déclaré que le programme s’est « effondré » en enseignement du « paganisme ».
« La raison psychologique en est la suivante : les humains sont ontologiquement religieux, faits pour Dieu. Et si leur faim (“le vide spirituel”) n'est pas comblée, ils bricolent quelque chose qu’ils peuvent adorer », a-t-il dit. « Et maintenant, les technocrates envoient des “animateurs spirituels” pour “aider” les enfants à créer leurs propres divinités. »
« Je considère que cela constitue un viol spirituel dégoûtant », a-t-il dit. « Nous enseignons à nos enfants à être idolâtres “de leur ego”. Ce que nous avons maintenant est quelque chose de semblable au monde païen, où tout le monde doit brûler de l'encens en l’honneur de l'État-Mère, et où le culte des idoles individuelles est encouragé. »
Andrea Mrozek, directeur de l'Institut du mariage et de la famille Canada, est d'accord avec Buscemi, expliquant à l'Agence QMI qu’un programme spirituel n'est jamais neutre du point de vue religieux.
« Vous ne pouvez pas réellement enseigner ces sortes de choses dans le vide », a-t-elle dit. « Après avoir retiré (la religion) entièrement, ils ne peuvent maintenant commencer à introduire un équivalent pseudospirituel post-moderne ».
Buscemi a déclaré que les parents chrétiens devraient voir clairement que leurs enfants sont en danger spirituel dans les écoles du Québec.
« Il est assez évident que les chrétiens doivent prendre les mesures nécessaires pour que leurs enfants sortent de ces écoles maintenant. En tant que parent moi-même de trois jeunes enfants, je n’enverrais pas mes enfants à ces écoles même si ma vie en dépendait », a-t-il dit.
« C’est le temps de l’instruction à domicile », a-t-il ajouté.
Le Québec continue d'aller très loin pour se démarquer de son héritage catholique, obligeant ses citoyens à emboîter le pas. Québec a récemment proposé une charte des valeurs controversée qui interdirait aux fonctionnaires, aux juges et jusqu’aux travailleurs de garderie, de porter des signes religieux « ostensibles et manifestes ».
Laissez un commentaireDemande de suppression de la liberté de conscience en France sur l'avortement et autres graves dérives
(Photo : Najat Vallaud-Belkacem par Antoine Tavenaux sur wikimedia.org, licence Creative Commons)
Visiblement persuadé que la suppression de plus de 222 000 enfants à naître par an n’est pas suffisante, un rapport du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes remis ce jeudi 7 novembre à Mme Najat Vallaud-Belkacem, préconise rien moins que l’introduction de l’avortement dans le programme des études de médecine, un moratoire sur la fermeture des centres d’avortement et la suppression de la clause de conscience pour les médecins !
La présidente du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) considère par ailleurs “hallucinante” et “culpabilisante” la présence du terme “détresse” dans la législation actuelle et réclame sa disparition.
Convaincue que les femmes qui souhaitent avorter “n’ont pas besoin de réfléchir” et “pas besoin de conseils”, Mme Bousquet exige également l’abrogation du délai légal de 7 jours précédent un avortement.
“L’avortement est et restera toujours un drame”. Près de quarante ans après ces propos de Simone Veil à la tribune de l’Assemblée nationale, les féministes réclament le détricotage de la loi de 1975, jugé dépassée.
Madame Belkacem, si l’aveuglement idéologique de vos amis les conduit à une telle dérive, nous vous exhortons – quant à nous - d’écouter le simple bon sens : ce n’est pas en biffant la détresse de la loi que vous la ferez disparaître chez les femmes !
Par ailleurs, sachez, Madame le Ministre, que la remise en cause de la clause de conscience concernant un acte aussi grave que le meurtre delibéré d’un être innocent provoquerait légitimement un véritable tsunami contre le gouvernement auquel vous appartenez.
Face à ce totalitarisme que tentent de nous imposer les officines qui dictent votre agenda, Droit de Naître appelle d’ores et déjà les Français à se mobiliser à l’occasion de la Marche pour la Vie qui se déroulera à Paris le dimanche 19 janvier 2014.
Dans la défense du caractère sacré de la vie humaine innocente, on ne lâchera rien ! Jamais ! Jamais ! Jamais !
Droit de Naître 39 avenue Pasteur – 92400 COURBEVOIE
Tel : 01 49 05 48 99 Fax : 01 47 68 84 79
e-mail [email protected] www.droitdenaitre.org
Laissez un commentaireCampagne Québec-Vie dénonce une volonté d’imposer les avortements de dernier trimestre au Québec
En réaction à un reportage de Mme Héloïse Archambault, paru dans le Journal de Montréal du 11 novembre 2013, qui informe la population que des médecins avorteurs de dernier trimestre désirent être soustraits de toute pression de comité d’éthique et protégés de la désapprobation du personnel médical les entourant, Mario Richard, directeur-général de Campagne Québec-Vie, annonce son soutien à ces comités d’éthique.
« Nous tenons à soutenir le personnel médical, administratif et éthique qui s’oppose à ces avortements tardifs. Bien que le vide juridique canadien permette d’éliminer l’enfant à naître jusqu’au moment de l’accouchement à terme, la très grande majorité des Québécois refusent ces procédures barbares visant à tuer un enfant » de dire Mario Richard.
Malheureusement, pour Mario Richard, le personnel médical refusant de participer à un avortement est toujours tenu de référer, selon le guide du Collège des médecins, une patiente le demandant, à un collègue pratiquant ce type d’avortement.
« Campagne Québec-Vie demande que soit respectée la liberté de conscience du personnel médical, ce qui implique la liberté de ne pas collaborer à ces avortements en servant d’intermédiaire dans ce processus décrié. »
En plus de reconnaître l’objection de conscience, Campagne Québec-Vie, de la bouche de son directeur, demande que cesse le financement des avortements au niveau provincial.
« Nous demandons que le ministre de la Santé reconnaisse que la réprobation du personnel médical, administratif et de la population en général de la pratique de l’avortement tardif est fondée et que le gouvernement québécois cesse le financement des avortements, notamment de dernier trimestre, que ce soit aux États-Unis ou au Québec. »
Laissez un commentaireLe personnel hospitalier serait hostile, avec raison, aux avorteurs qui pratiquent des avortements tardifs
Quelques informations tirées du Journal de Montréal du 11 novembre 2013 :
(L'hôpital Ste-Justine où sont pratiqués des avortements tardifs)
(Photo : Jeangagnon sur wikimedia.org, licence creative commons)
Les cas les plus fréquents de femmes qui veulent un avortement après 23 semaines
Adolescentes victimes d’inceste
Toxicomanes
Femmes qui croyaient être en ménopause
Adolescentes qui nient ce qui leur arrive
Femmes qui apprennent que leur mari a une double vie
Le service d’avortement au Québec Toutes les régions offrent des avortements jusqu’à 14 semaines de grossesse.
Entre la 15e et la 20e semaine, trois corridors de service sont disponibles: Montréal, Québec, Sherbrooke.
Après 20 semaines, la coordination provinciale se fait au CSSS Jeanne-Mance, à Montréal. Les avortements sont pratiqués au CSSS Jeanne-Mance.
Après 24 semaines, les femmes sont envoyées dans des cliniques américaines. (Note de CQV, cette information est en partie vrai. De nombreux avortements après la 24e semaine de grossesse sont faits dans les hôpitaux québécois.)
Trois gynécologues québécois spécialement formés pour pratiquer des avortements après 23 semaines refusent souvent de faire leur travail, craignant une réaction hostile des employés dans les hôpitaux. Résultat: des dizaines de patientes doivent aller aux États-Unis.
(...)
Pas de raison médicale
Depuis 25 ans au Canada, les femmes ont droit à l’avortement jusqu’à la toute fin de leur grossesse.
Chaque année, au Québec, entre 200 et 250 patientes subissent une IVG de troisième trimestre, soit après 23 semaines (moins de 1% des IVG*). La procédure a lieu dans un hôpital puisque la femme doit littéralement «accoucher».
(...)
Le guide du Collège des médecins prévoit qu’un médecin n’est pas obligé de faire un avortement si cela va contre ses valeurs. Il doit toutefois adresser la patiente à un collègue.
Médecins formés aux États-Unis
En 2004, le ministre de la Santé Philippe Couillard avait annoncé qu’au moins un médecin serait spécialement formé pour répondre aux besoins d’IVG tardives au Québec. Au total, trois gynécologues ont suivi cette surspécialité en planning familial aux États-Unis.
Or, l’hostilité de certains employés d’hôpital à l’égard de ces trois spécialistes les empêche de pratiquer ces avortements controversés.
(...)
Selon le Dr Guimond, qui connaît bien deux des trois spécialistes, le simple fait de parler des IVG tardives dans les hôpitaux pourrait remettre la pratique en question.
«C’est toujours un risque de perdre des acquis. C’est tellement controversé que l’administration pourrait dire “on n’en fait plus”», croit-il.
L’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec a refusé de mettre le Journal en contact avec les trois spécialistes pour comprendre le contexte de ces IVG.
«Ce n’est pas de la publicité, ce n’est pas des affaires que les gens ont besoin de savoir. Nos médecins ne veulent pas que les gens sachent qu’ils font ça», a répondu la présidente Isabelle Girard.
(...)
si la femme a un casier judiciaire ou qu’il y a un risque de césarienne, elle ne peut aller aux États-Unis. Dans ces quelques cas, les IVG sont pratiquées au Québec.
(...)
Rappelons que l'on sauve maintenant des enfants prématurés à la 21e semaine de la grossesse.
Le Journal mentionne également que l'hôpital Ste-Justine, le Centre hospitalier de l'Université de Montréal, l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, le Centre universitaire de santé McGill, le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke ont refusé d'accorder une entrevue sur le sujet.
Laissez un commentaireDes avorteurs réclament l'avortement sur demande au 3e trimestre de grossesse au Québec.
En 1988, la Cour suprême du Canada a déclaré les comités thérapeutiques inconstitutionnels et autorisé l’avortement sans limites. Jusque-là, le comité thérapeutique d’un hôpital décidait si la femme avait droit à l’avortement.« On revient en arrière »Or, Me Ménard déplore que les comités d’éthique d’aujourd’hui les aient remplacés. Il constate aussi une augmentation de ces comités. « On revient carrément en arrière, mais par la porte d’en arrière. Ce n’est pas conforme aux droits de la femme », plaide-t-il. « Ils vont dire que les comités n’ont pas de droit décisionnel, mais on présente ça comme une vérité à la femme sans lui expliquer ses droits », ajoute-t-il.Une opinion partagée par Louise Langevin, avocate spécialisée dans les droits des femmes. « Ils ne peuvent pas décider pour ces femmes-là, et ils n’ont aucun pouvoir. »(…)Or, Me Ménard répond que « l’avortement est un acte médical comme un autre, point. Il n’est assujetti à aucune forme de contrôle préalable. » De son côté, le Dr Guimond déplore que des médecins acceptent de pratiquer certains avortements et d’autres pas. « Mon problème, ce n’est pas que des médecins refusent de le faire. Mais, ils le font quand ils jugent que c’est nécessaire. Ils contreviennent à toutes les règles. »Choqué de voir des comités décider ainsi du droit à l’avortement, Me Ménard croit que les femmes doivent réagir. « C’est une injustice pour les femmes. Il faudrait qu’elles dénoncent ces pratiques. »
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La montée de l'antichristianisme au Québec
ivg.net, un site à connaître et à fréquenter
(Photo :Jiri Hodan, sans copyright)
Le gouvernement français s'est fabriqué un site internet visant à désinformer la population sur l'avortement. Il veut ainsi prendre la place des sites d'informations déjà en place sur la toile et procurant une véritable aide aux femmes enceintes en difficultés. Actuellement, l'excellent site ivg.net est le premier à apparaître sur Google. Mais cela ne tient qu'aux nombres de personnes le visitant. N'hésitez pas à visiter cette page pour trois minutes chaque jour, pour lui conserver sa première place de conseiller et d'écoute auprès des femmes réfléchissant à la possibilité d'un avortement :
On nous a transmis cette lettre d'une personne écoutante pour le site :
La position du site « IVG.net » en danger :
Depuis plusieurs mois, les tenants de la « Culture de mort », avec le soutien actif du gouvernement et de Mme Vallaud-Belkacem, étouffent de rage en voyant que le site "www.ivg.net" reste N° 1 sur Google sur le mot clé IVG.
Les attaques sur le mariage et la famille ne suffisent pas ! Ils font du buzz en lançant de nouveaux sites pour encourager encore plus les femmes à utiliser leur « droit » à l’avortement avec aussi l’espoir de voir régresser ivg.net qui donne une autre « tonalité » sur l'ivg ! Les écoutantes d'ivg.net qui se relayent tous les jours reçoivent plus de 20 appels par jour avec des « résultats » qui, bien que devant rester confidentiels et dans « l’ombre », ouvrent les portes de l’Espérance et de la Vie pour beaucoup…
Aujourd’hui, cette position stratégique de N° 1 ou 2 sur Google n’est plus acquise ! Ce sont les visites fréquentes, quotidiennes (via google) et pendant 3 minutes minimum qui contribueront au maintien du site bien visible dans le top 3 de Google, et permettra ainsi de SAUVER des mères et des bébés !
MERCI de nous aider à conforter nos référencements google d'ivg.net et d'avortement.net, et d’encourager le plus possible vos amis à visiter ces deux sites !
Il suffit de taper “ivg” sur Google et ensuite de cliquer sur ivg.net. Puis d’y rester 3mn au moins (vous pouvez faire autre chose en même temps). Idem pour “avortement” et “avortement.net”
Pour l'équipe d'ivg.net et avortement.net
Sabine de la part de l’une de mes amies qui est écoutante pour IVG.net
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Lise Payette, mentor de Pauline Marois, dévoile la prochaine étape de sa « laïcité »
Dans le journal Le Devoir du 8 novembre 2013 :
(On peut imaginer la colère d'un Henri Bourassa, s'il avait lu l'article de Mme Payette paru aujourd'hui dans les pages du journal Le Devoir...)
(Photo : wikimedia.org, sans copyright)
Je sais donc depuis jeudi que les signes ostentatoires vont devoir se tasser. Je crois sincèrement qu’on ne peut pas parler de laïcité en pensant qu’il peut en être autrement.
Le problème qui m’a frappé en plein front le 3 novembre au soir, c’est que le Québec, du nord au sud et de l’ouest à l’est, est en soi-même une provocation ostentatoire… Je m’explique : les gens qui racontent l’emprise que la religion catholique avait réussi à imposer aux Québécois et aux Québécoises - bien sûr, qui en prenaient pour leur rhume - se font souvent dire qu’ils exagèrent, qu’ils sont incapables de reconnaître ce que l’Église a fait pour eux et pour elles. Et pourtant…
Pour bien comprendre, il fallait suivre les résultats des élections sur le bas de l’écran où on parlait des villes et des villages et des résultats connus à ce moment-là. C’est là où je me suis mise à rire, quand j’ai réalisé que la liste des municipalités du Québec pouvait ressembler à un livre sacré dans lequel défilent tous les saints connus dans l’Église. J’ai alors commencé à me demander ce qu’on ferait de tout cela avec une Charte de la laïcité ?
Le crucifix va quitter le mur de l’Assemblée nationale, ce qui est justice. Il ira reposer ailleurs avec les honneurs qu’on voudra bien lui rendre. Mais pensez un moment à ce qu’on va faire des Sainte-Julie, Saint-Cuthbert, Sainte-Adèle, Saint-Faustin, Saint-Jérôme, Saint-Césaire, Sainte-Agathe, Sainte-Flavie, Saint-Sauveur, Saint-Paul, Saint-Gabriel ou Saint-Prosper ?
Même chose dans nos villes : la rue Sainte-Catherine, la rue Notre-Dame, la rue Saint-Laurent et le fleuve du même nom ? Si ça ne vous frappe pas comme ostentatoire, je me demande ce que ça vous prend.
Soumis à l’Église ou soumis aux conquérants, le résultat est semblable : la rue Sherbrooke, la rue Wellington, la rue Wolfe, la rue Victoria, la rue Atwater…
Comment se surprendre que les Québécois, 400 ans plus tard, se demandent encore qui ils sont et qu’elle est leur véritable identité.
Se pourrait-il que nous soyons le seul peuple au monde à vivre au milieu des symboles du catholicisme sans pousser un peu plus loin notre désir de libération ? Il faudrait combien d’années, avec un programme cohérent, pour changer les noms des villages et des petites villes du Québec ? Ce ne sont pourtant pas les poètes qui manquent ici pour les renommer, et on ne manque pas non plus d’êtres plus grands que nature que nous pourrions enfin honorer.
Le débat va s’ouvrir sur la fameuse loi sur la charte de la laïcité. Puis-je suggérer qu’on fasse vraiment le tour du problème au lieu de picosser seulement sur ce qui saute aux yeux ?
Qui aurait pu imaginer qu'une chroniqueuse témoigne d'un tel rêve un jour? Et Mme Payette ne dit pas si c'est la fin de son rêve, ou si ce dernier se poursuit. Après l'éradication de tous les noms religieux du territoire québécois, Mme Payette, que rêvez-vous?
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