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L'activité homosexuelle masculine est le plus important facteur de risque pour le HIV

Sur le blog de Jeanne Smits du 27 novembre 2013 :

 

(Pr Kevin Fenton)

(Photo : CDC sur wikimedia.org, sans copyright)

 

 

Au Royaume-Uni, on a un Directeur national de la Santé et du Bien-être, qui est professeur et par conséquent au dessus-de tout soupçon. Il n'est pas certain pour autant que le Pr Kevin Fenton passe pour « gay-friendly », car voici qu'il vient de mettre en garde, lors de la conférence d'automne de l'Association britannique du HIV, contre une épidémie de séropositivité potentiellement « catastrophique » dans le monde… des hommes homosexuels.

(...)
 

Et contrairement à une croyance répandue, a-t-il précisé, le taux d'infection des hommes homosexuels des pays riches est bien plus élevé que celui constaté parmi la population en général dans les pays pauvres.

« On estime que le taux d'infection HIV parmi les MSM est huit fois plus élevé que parmi la population en général dans les pays pauvres, et 23 plus élevé que parmi la population en général dans les pays à forts revenus.

(...)
 

Pourquoi cette prévalence parmi les « MSM » ? Parce que le HIV se propage 18 fois « mieux » par le sexe anal que le sexe vaginal et que, divers calculs statistiques étant posés sur la fréquence des rapports avec un même partenaire, « le risque d'être infecté par un partenaire séropositif quand on ne l'est pas est d'environ 40 % chez les hommes gays ».

Le deuxième facteur de risque, a souligné le Pr Fenton, est celui-ci : « Parce que les hommes gays ont davantage de partenaires et en changent plus rapidement, leurs réseaux sexuels sont plus interconnectés : 25 % des hommes gays séropositifs étaient membres d'un groupe dont les virus HIV étaient génétiquement identique, ce qui suggère une transmission rapide au sein du groupe, à comparer avec un taux de 5 % chez les personnes hétérosexuelles ».

(...)

 

 

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Est-ce que les pédiatres vont euthanasier les enfants au Québec en 2016?

Les caricatures en Belgique montrent des enfants comme étant les seuls obligés de souffrir et ne pouvant « bénéficier » de l'euthanasie. Effectivement, si l'euthanasie est une solution médicale, pourquoi en priver les enfants? Sur le site de newswire.ca du 27 novembre 2013, le Dr Paul Saba de la Coalition des médecins pour la justice sociale s'oppose à cette dérive :

(Photo : Bertrand Devouard sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

MONTRÉAL, le 27 nov. 2013 /CNW Telbec/ - Aujourd'hui on attend que le Senat Belge aille élargir la loi pour inclure les enfants et les jeunes selon les critères suivantes : souffrance physique intolérable avec l'accord des parents, sans limite d'âge et si le décès est susceptible d'intervenir à brève échéance. Aux Pays-Bas le protocole Groningen est suivi depuis 2005 (3 ans après l'adoption de la loi) et autorise l'euthanasie des enfants. Le projet de loi 52 sur l'euthanasie au Québec propose une législation qui ressemble à celle des Pays Bas et de la Belgique adoptée en 2002.
 
(...) 
Selon Dr Paul Saba, « Nous sommes en face d'un projet de loi au Québec avec des critères très louches - plus louches même que les lois adoptées aux Pays Bas et en Belgique en 2002. Le Québec va devenir un bar ouvert à l'euthanasie. Déjà, le projet de loi 52 au Québec propose une législation avec très peu d'encadrement. La limite de temps de la « fin de vie » n'est pas définie : 3 jours, 3 semaines, 3 mois, 6 mois, 6 ans, 20 ans? Le pronostic de la fatalité d'une maladie et la durée de la vie sont souvent difficilement prévisibles. De plus l'appréciation de  la souffrance physique et mentale dépend de nombreux facteurs qui ne sont pas tous reliés à la maladie.
 
Les Québécois ne veulent pas des médecins qui tuent les patients mais plutôt des médecins qui prodiguent des soins de qualité de la naissance jusqu'à la vieillesse. Le projet de loi 52 va entamer des décès des adultes et éventuellement des enfants qui ne doivent pas mourir.

 

 

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Les combattants de l'euthanasie et du suicide sur demande...

Avec la légalisation de l'euthanasie, c'est le « droit » de mourir quand on le décide qui est en train d'être mis en place. Toute personne le désirant pourra exiger que l'État lui procure l'aide au suicide ou l'euthanasie.  En Belgique, sur le site de rtl.be du 26 novembre 2013 :

(Jean-Luc Romero, président de l'association pour le droit de mourir dans la dignité)

(Photo :http://www.flickr.com/photos/yxelle/, licence Creative Commons)

Frank Van Den Bleeken est incarcéré depuis 30 ans. Ce violeur ne veut pas sortir car il s'estime trop dangereux pour la société. Ce Belge demande à pouvoir être transféré dans une institution aux Pays-Bas ou à être euthanasié.

En France quelques cas de personnes âgées. Sur le site de elle.fr , en voici un:

« Ils craignaient la séparation et la dépendance bien plus que la mort », confie au « Parisien » le fils aîné du couple d'octogénaires qui s'est donné la mort, vendredi dans un palace parisien. Ses parents, Georgette et Bernard Cazes, âgés tous les deux de 86 ans, se sont suicidés en laissant deux lettres expliquant leur geste. L'une, manuscrite, est destinée à la famille, et l'autre, dactylographiée, est à remettre au procureur de la République. Dans la seconde, Georgette Cazes y clame sa colère de ne pas avoir pu partir « sereinement ».

Il existe des personnes sans coeur capables de penser qu'ils peuvent récupérer ce cas pour exiger la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté, plutôt que de travailler, comme le font les organismes de lutte au suicide sur les peurs de ces personnes, première cause de la demande de suicide. Sur le site de lepoint.fr du 26 novembre 2013 :

Jean-Luc Romero, conseiller régional d'Île-de-France et président de l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), ne cache pas son émotion devant de tels drames : "C'est émouvant, rare, ce genre de tragédie nous marque tous." Mais pour lui, il ne s'agit ni plus ni moins que de l'arbre qui cache la forêt. "La presse régionale se fait régulièrement l'écho de drames humains où des seniors se suicident dans des conditions violentes. Plus de 50 % d'entre eux se pendent ou se jettent dans le vide", affirme-t-il. Chaque année, la France dénombre environ 3 000 suicides chez les plus de 65 ans, soit 28 % des suicidés : "Avec le Japon, la France est le pays de l'OCDE où le nombre de suicides chez les seniors est le plus important."

"La France est extrêmement en retard sur ses voisins européens, s'inquiète Jean-Luc Romero. Elle doit s'inspirer de la Belgique, par exemple, où le droit à la fin de vie existe déjà." L'élu va jusqu'à dénoncer "un manque d'humanisme" et "une infantilisation des malades". Pour en finir avec "la situation inacceptable" qui règne à l'heure actuelle, Jean-Luc Romero réclame "une loi qui légalise l'euthanasie et le suicide assisté".
 

Un « manque d'humanisme » l'impossibilité de tous et chacun de se suicider de façon propre, aux frais de l'État? Peut-on parler de folie?

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UNICEF : la branche Suisse renie l'héritage de l'organisme et veut combattre l'avortement des enfants à naître de sexe féminin

Le site les observateurs.ch rappelle la politique de l'Unicef qui a prévalu jusqu'à aujourd'hui :

(photo : andrejdwin sur flickr.com, licence Creative commons)

 

Nonobstant d'innombrables dénégations, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, l'UNICEF, a soutenu régulièrement, au cours de trois dernières décennies, divers programmes d'accès à l'avortement dans les pays du Tiers-Monde sous prétexte, notamment, de santé sexuelle.

Dès la fin des années 80, l'UNICEF encourage de multiples projets de soutien à l'avortement en Afrique. Dès 1996, il se retrouve, dans divers documents de l'ONU, aux côtés de l'OMS, d'ONUSIDA et, surtout, du Fond des Nations-Unies pour la Population, financé, entre autres, par la Suisse et à l'origine des politiques forcées de planning familial telles que pratiquées en Inde ou en Chine (source).

À lire absolument, la suite de cet excellent article, en cliquant ici.

Unicef Suisse, par sa nouvelle politique, combat l'option en faveur de l'avortement de l'organisme international. Le discours a maintenant changé. Sur le site suisse de l'Unicef on peut lire ce discours à l'opposé de ce que l'on peut entendre encore aujourd'hui dans des organismes comme Amnistie Internationale et sa campagne dégoûtante intitulée J'aime mon corps. J'aime mes droits. Pour le respect des droits sexuels et reproductifs. Voici des extraits de ce discours :

Des millions de filles meurent aujourd’hui encore pour une unique raison: leur appartenance au sexe féminin.
(...)
Dans diverses parties du monde, les filles n’ont pas la moindre chance. Chaque année, les filles et les femmes sont entre 1.5 et 3 millions à perdre la vie en raison de la violence dirigée contre le sexe féminin et des négligences de tout ordre
(...)
Selon les estimations de l’UNICEF, plus de 100 millions de filles et de femmes ne seraient plus en vie en raison de pratiques discriminatoires
(...)
Tandis que les petites filles meurent précocement en Inde pour cause de négligence, de privation de nourriture, de soins médicaux trop tardifs ou d’infanticide, elles sont éliminées en Chine avant même de naître.
(...)
L’UNICEF attire l’attention sur le «manque» de filles et invite à combattre l’injustice à l’encontre des filles. Dans le cadre de la campagne de cette année, neuf chanteuses suisses élèvent la voix contre la violence infligée aux filles: BigZis, Emel, Heidi Happy, Francine Jordi, Anna Känzig, Lyn M., Eliane Müller, Angie Ott et Sina interprètent ensemble la chanson «Echo». Cette chanson évoque le moment angoissant de la naissance, quand la mère apprend que c’est une fille. Elle décrit l’absence d’un membre de la famille et la façon dont la famille refoule cette réalité. Et elle s’interroge sur ce que les filles manquantes auraient pu devenir si elles vivaient. Le refrain rappelle que les filles ont disparu pour toujours et qu’il ne reste d’elles qu’un souvenir diffus, un écho qui résonne. (...)

Unicef Suisse fait un pas dans la bonne direction. Maintenant espérons que cette prise de conscience n'est qu'un début et qu'elles pourront conserver le même discours tout en remplaçant le terme fille par enfant. Imaginons le même texte : Cette chanson évoque le moment angoissant de la naissance, quand la mère apprend que c’est un enfant. Elle décrit l’absence d’un membre de la famille et la façon dont la famille refoule cette réalité. Et elle s’interroge sur ce que les enfants manquants auraient pu devenir si ils vivaient. Le refrain rappelle que les enfants ont disparu pour toujours et qu’il ne reste d’eux qu’un souvenir diffus, un écho qui résonne. (...)
 

Il ne peut y avoir, comme ce fut le cas pour l'abolition de l'esclavage, qu'une prise de conscience planétaire progressive de l'humanité de l'enfant à naître. Écoutez les deux vidéos pour la préparation de la chanson que l'on retrouve sur le site d'Unicef.ch. C'est très encourageant d'entendre les commentaires des chanteuses.

Et surtout regardez la vidéo de cet chanson. Pour une prise de conscience mondiale. Avisez Amnistie Internationale de votre région de regarder la vidéo...

POUR VOIR CETTE VIDÉO CLIQUEZ ICI.

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La pilule du lendemain inefficace pour les femmes d'un poids dépassant les 165 livres

Sur le site de Radio-Canada du 26 novembre 2013 :

(Photo : grasshopperkm sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

(...)

Les femmes européennes viennent d’apprendre que la pilule Norlevo est complètement inefficace pour les femmes qui pèsent plus de 175 livres et qu’elle commence à perdre de son efficacité à partir de 165 livres.
 
Cette nouvelle a des répercussions en Amérique du Nord, parce que la composition de Norlevo est semblable à celle d’autres contraceptifs vendus au Canada et aux États-Unis, comme la pilule Plan B.
 

(...)

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Le vieillissement de la population au Québec : deux statistiques

Sur le site du Journal La Presse du 26 novembre 2013 :

(Photo : anonyme sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

(...)

En 1960, seule une personne sur treize (7,6%) avait soufflé ses 65 bougies. Aujourd'hui, elles sont deux fois plus nombreuses (15,3%).
(...)
Ce qui se fait rare, par contre, c'est la jeunesse. La tribu des 10-25 ans a perdu, selon les tranches d'âge, 0,6% à 2,4% de ses effectifs depuis 20 ans. (...)

Ça, c'est la réalité québécoise. Et les lois pour protéger les « valeurs québécoises » n'y changeront rien. 

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La docteure Dunn et l'avocate Cook demande que la pilule abortive ru-486 soit disponible au Canada

Sur le site du journal La Presse du 25 novembre 2013 :

(Manifestation aux États-Unis)

(Photo : American Life League sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

(...)Les auteures affirment que Santé Canada étudie actuellement une requête pour amener sur le marché canadien ce médicament connu sous l'appellation «RU-486».
(...)
Le traitement provoque essentiellement une fausse couche, évitant le recours à un avortement chirurgical dans la plupart des cas.
(...)
Des essais cliniques avaient été menés au Canada au début des années 2000, mais l'un de ces essais avait été stoppé après le décès d'une femme d'une infection bactériologique.

 Plusieurs autres décès similaires ont été signalés aux États-Unis et en Europe, a indiqué la docteure Dunn.

(...)

Les femmes seront alors seules pour voir le résultat de l'avortement, ce que les avorteurs avaient essayé de leur cacher... 

 

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Vidéoclip Can I live de Nick Cannon

Il y raconte son histoire :

 

(Nick Cannon, photo : Nick Step sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

 

 

//www.youtube.com/embed/-VS_mBobRSQ

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Plainte contre le vaccin Gardasil (VPH à la source du cancer du col de l'utérus)

Sur le site du journal La Presse du 25 novembre 2013 :

 

(Publicité pour Gardasil)

 

(Photo : peretzpup, sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

Une nouvelle affaire sanitaire pourrait faire l'objet d'une enquête pénale avec le dépôt de plainte d'une jeune femme de 18 ans, et d'autres annoncées, visant le Gardasil (Sanofi Pasteur MSD) et l'Agence du médicament, accusant ce vaccin contre le cancer du col de l'utérus de graves effets secondaires sur le système nerveux central.
 

(...) 

Un cabinet d'avocats parisien, qui défend trois jeunes filles victimes d'effets néfastes présumés de la prise de Gardasil, a pour sa part annoncé dimanche vouloir déposer «trois plaintes pénales d'ici quinze jours» contre le laboratoire produisant le Gardasil.
(...)

La plainte, selon ce cabinet, pourrait concerner davantage de victimes présumées, car «des témoignages de jeunes filles victimes du Gardasil se multiplient (...) dans ce qui semble s'annoncer comme un nouveau scandale sanitaire»....)

À noter qu'en France comme au Québec et au Canada, des parents se sont plaint des pressions inacceptables pour que leurs enfants reçoivent ce vaccin...

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Réflexions et commentaires intéressants sur l'euthanasie dans le site internet du magazine L'actualité

Sur le site internet du magazine l'Actualité du 19 novembre 2013 :

(Quelques philosophes et dirigeants politiques qui ont prôné un état sans droit de cité pour les croyants)

(Photo : dalbera sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

1) Le projet de loi 52 concerne l’euthanasie. Bien que le texte évite toute référence au terme (lui substituant des euphémismes comme «aide médicale à mourir» ou «soins de fin de vie»), c’est bien ce dont il s’agit, dans sa nouveauté. Le choix des mots ne change rien au débat de fond, qui demeure légitime et qui interpelle les mêmes principes et oppositions.
 
«L’aide médicale à mourir» est simplement de l’euthanasie qui ne s’assume pas entièrement. On comprend les auteurs de la loi d’avoir cherché à éviter un terme chargé de nombreux a priori — ne serait-ce que pour susciter un débat moins prisonnier des préconceptions des uns et des autres — mais les opposants ont raison de souligner qu’il s’agit d’une manoeuvre de maquillage. (...)

L'auteur de l'article, Jérôme Lussier, continue en voulant présenter l'argument de la pente glissante, comme un sophisme. Il n'y a pourtant aucun faux raisonnement à constater que dans tous les pays qui ont légalisé l'euthanasie, elle est pratiquée dans un complet débordement des balises supposées restreindre son application. Il est déjà légitime de parler d'euthanasie sur demande...

L'auteur termine son texte en énonçant l'idée que toute opposition selon un principe spirituel (pas nécessairement religieux) ou existentiel ne devrait pas avoir le droit de cité. Il est légitime de se demander quelle est la conception de la démocratie de l'auteur, conception ou seuls les individus de croyance matérialiste auraient le droit à la liberté d'expression et où l'État n'aurait le droit que d'imposer un laïcisme contraire à la laïcité comme neutralité religieuse de l'État et non pas interdiction de la spiritualité?

En effet, dans la mesure où l’opposition de principe à l’euthanasie s’appuie essentiellement sur des considérations spirituelles ou existentielles (mais pas nécessairement religieuses), il y a lieu de se demander si ces perspectives devraient influencer les politiques publiques d’un État laïc. Autrement dit, le débat actuel sur l’euthanasie pose une question fondamentale : celle de savoir si l’on peut même recevoir ou considérer des arguments spirituels ou existentiels dans le cadre d’une politique publique neutre et laïque.
 
Comme il a souvent été répété sur ce blogue, il est essentiel de distinguer les employés de l’État — qui gardent leur liberté de conscience et de religion — des politiques publiques de ce dernier qui, elles, se doivent d’être neutres et laïques.
 
Faut-il conclure qu’un État qui interdirait le principe de l’aide médicale à mourir se trouverait à remettre en question sa laïcité ?
 

 À lire, les nombreux commentaires qui répliquent à cet article, dont cet extrait de celui d'Éric Folot :

2) Vous dites au #4 que la pente glissante n’est jamais un argument valable. En droit, cette affirmation est hautement critiquable. Selon la Commission de réforme du droit au Canada il s’agit d’un argument réel et sérieux. Selon le Barreau du Québec il s’agit également d’un « argument très sérieux » (voir Barreau du Québec, Pour des soins de fin de vie respectueux des personnes, septembre 2010, p.115-). En éthique, Hans Jonas invoquerait le principe responsabilité qui demande d’accorder « un plus grand poids au pronostic de malheur qu’au pronostic de salut ». Max Weber affirmerait également que selon l’éthique de responsabilité « nous devons répondre des conséquences prévisibles de nos actes ». Si une conséquence non désirée de notre action est prévisible quoique incertaine, nous en sommes responsables. L’élargissement du droit de l’euthanasie aux personnes inaptes et mineures est probable comme le mentionnait la Commission des droits de la personne.
 
3) Vous dites en conclusion que « l’euthanasie s’appuie essentiellement sur des considérations spirituelles ». Or cette affirmation est hautement critiquable. Selon le libéral Ronald Dworkin, « the conviction that human life is sacred probably provides the most powerful emotional basis for resisting euthanasia ». Or l’idée du caractère sacré de la vie n’est pas qu’un concept religieux. Dworkin lui-même défendait une conception laique du caractère sacré de la vie. De plus, le caractère sacré de la vie est également un principe juridique fondamental de notre droit. Le juge Sopinka (pour la majorité) de la Cour suprême du Canada affirmait dans l’arrêt Sue Rodriguez (1993) : « L’examen qui précède démontre que le Canada et d’autres démocraties occidentales reconnaissent et appliquent le principe du caractère sacré de la vie ».
 
Eric Folot
 

 

 

 

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