M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Nathalie Petrowski cite Margaret Somerville sur la question des mères porteuses

Sur le site du journal La Presse du 27 avril 2014 :

(Qui est la mère de l'enfant d'une mère porteuse?)

(Photo :  karindalziel sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

(...)Ceux qui défendent le concept des mères porteuses invoquent souvent l'entraide ou l'altruisme de femmes qui travaillent soi-disant pour le bien de la reproduction de l'espèce. Et puis quoi encore ! À l'exception de celles qui le font pour aider une soeur ou une amie proche, je ne crois pas à l'altruisme ni au missionnariat des mères porteuses. Le plus souvent, les mères porteuses sont des femmes pauvres, exploitées par des couples en moyens. Quant aux enfants qu'elles portent, je partage à leur sujet la position de Margaret Somerville, sommité sur les questions d'éthique de McGill. «En général, a-t-elle confié à ma collègue Louise Leduc, les bébés issus des mères porteuses deviennent des produits manufacturés, coupés de leurs racines et de leur identité génétique.» (...)

Vous pouvez également lire les articles très critiques de Lise Ravary et Denise Bombardier sur le sujet.

Laissez un commentaire

Excellents articles de Lise Ravary et Denise Bombardier (la suite) sur les mères porteuses

Sur le site du Journal de Montréal du 28 avril 2014, un article de Denise Bombardier à lire en entier. En voici un extrait :

(Photo : Asclepias sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

( Vous pouvez également relire les articles de Lise Ravary parus aujourd'hui sur le sujet)

 

(...)Le droit à avoir un enfant, revendiqué dans ce cas de figure, n’est pas un droit. L’enfant possède des droits dont le premier est de ne pas être un objet de consommation ni le fruit d’un fantasme narcissique de gens qui n’acceptent pas les limites physiques de la nature. En en faisant une revendication à l’égalité des sexes, «les lesbiennes peuvent avoir des enfants, pas nous car nous n’avons pas d’utérus», affirme sans sourciller le nouveau père, ces homosexuels instrumentalisent aussi leur orientation. Déjà la polémique est engagée et nombre de gens indignés et choqués par ces pratiques se taisent de peur d’être accusés d’homophobie. Ce qui est une aberration, car une femme de soixante-dix ans qui par refus de vieillir recourerait aux mêmes méthodes devrait être aussi dénoncée au nom du droit de l’enfant.

Le Québec se doit d’interdire les mères porteuses, une exploitation marchande du corps de la femme et le recours à la procréation assistée sans balises autres que la volonté d’un médecin ou d’un fonctionnaire. (...)

Laissez un commentaire

Lise Ravary et Denise Bombardier dénoncent le discours simpliste (de l'émission « TLMP ») sur l'affaire Joël Legendre

(Ces orphelins d'Haïti le sont par accident. Nos orphelins fabriqués par mères porteuses le sont expressément de par la volonté de ceux qui les font fabriquer...)

(Photo : carlosoliveirareis sur flickr.com, licence creative commons)

(Nous vous conseillons la lecture de l'article de Denise Bombardier paru aujourd'hui.)

D'excellentes réflexions des journalistes viennent dévoiler la bêtise d'une émission comme « Tout le Monde en Parle », lorsqu'elle traite de sujets le moindrement importants. À lire. D'abord deux articles de Lise Ravary, dont nous ne partageons pas tous les arguments, mais qui disent tout haut certaines vérités que peu de gens ont le courage de rappeler. Il faut lire en entier son article qui s'intitule « Et les droits des enfants » du 27 avril 2014 dont voici un court extrait :

Droits aux origines, importance de la mère dans le développement de l’enfant, marchandisation du corps de la femme, éthique de l’achat d’ovules par catalogue, financement par l’État des «projets parentaux» pour les couples de même sexe, autant de débats fondamentaux emportés par de grands éclats de rire sur le plateau de Tout le monde en parle, hier soir.

Ce qu’on était content pour le nouveau papa. Vive Joël! Vive le progrès! Vive les matantes spéciales! On n’allait quand même pas casser le party en évoquant les droits des enfants… 

Et cet autre article de Lise Ravary sur le site du Journal de Montréal du 27 avril 2014 :

Or, je ne peux que constater que nous sommes entrés dans l’ère de la manipulation et de la commercialisation de la vie humaine à grande échelle sans que cela ne semble nous troubler outre mesure.

Même la prostitution reproductive qu’est la gestation pour autrui, les mères porteuses, n’émeut plus les jeunes féministes. (...)

Se lancer à corps perdu dans la réingénierie humaine, parce que la science le permet ET parce que des commerçants y trouvent leur profit auprès d’une clientèle qui s’estime victime d’une injustice de la nature, et ce, sans aucune réflexion, sans débat, sans consultation, est de la pure folie. La marque d’une société déboussolée, qui accepte de brader ses valeurs les plus fondamentales pour rester dans le droit fil d’un progressisme à la mode, propulsé par un individualisme triomphant.

20 minutes à Tout le monde en parle

Il y a de ces sujets dont on ne peut discuter franchement au Québec. Difficile de mettre en cause les droits circonstanciels de minorités historiquement victimes de discrimination sans être traité d’intolérance. Dans le cas qui nous intéresse ici, d’homophobie.

Le terrain des droits des gais est miné. La dernière fois que j’ai écrit un texte qui a déplu à certains militants homosexuels, ma famille et moi avons été la cible de menaces de mort. (...)

Quand le Québec a brièvement discuté de permettre le mariage gai au début des années 2000– une décision imposée par la cour d’appel de l’Ontario – personne n’a osé soulever la question délicate de la parentalité. Quand on a parlé de reproduction assistée au Québec, personne n’a osé soulever la question des couples homosexuels masculins.

Face à la perspective d’un débat houleux autour du droit à la parentalité pour tous, deux ex-ministres et pas les moindres, Jean-François Lisée et Réjean Hébert ont changé les règles du jeu en catimini, sans même se préoccuper des vides juridiques laissés dans le sillon de cette décision prise sur un coin de table. Ils ont placé la population devant un fait accompli: au Québec, tous les projets de parentalité assistée seront désormais pris en charge par l’État. Ce qui fait bondir bien des gens, avec raison.

Comme le disait une porte-parole de la Régie de l’Assurance-maladie : tout ce qu’il faut, c’est être une femme et avoir une carte d’assurance-maladie.  (...)

Au lieu d’un débat à l’Assemblée nationale entre élus du peuple et de commissions parlementaires où auraient été entendus des philosophes, des éthiciens, des sociologues, des historiens, des psychiatres, nous aurons droit à une entrevue avec un papa vedette à Tout le monde en parle, le temple québécois de la bien-pensance et du consensus mou. (...)

Des questions aussi complexes que la filiation, le droit de tout être humain à ses origines, la marchandisation du corps des mères porteuses et le commerce des éléments fondateurs de la vie, tout cela sera réglé en 20 minutes, le temps d’une entrevue complaisante – j’entends d’ici Dany Turcotte glousser de bonheur – dont l’exclusivité a été négociée au préalable pour mousser les cotes d’écoute, et pousser au maximum les tarifs publicitaires de l’émission. (...)

Laissez un commentaire

« Nous sommes indignés et dégoûtés que ce matériel puisse être inclus dans les déchets médicaux reçus à l'installation »

Sur le site de LifeSiteNews du 24 avril 2014 (traduction CQV) :

PAR PATRICK B. CRAINE

SALEM, Oregon, le 24 Avril 2014 (l LifeSiteNews.com ) - Le conseil de commissaires  du comté de Marion  a annoncé mercredi soir qu'ils mettent un terme au programme de transformation de déchets en énergie qui utilisait l'incinération de bébés avortés pour produire de l'électricité.

Le catholique Steve Weatherbe de la Colombie-Britannique a révélé le 21 avril que le gouvernement de la Colombie envoyait des restes de fœtus à l'installation Covanta Marion de transformation de déchets en énergie, pour être brûlés avec les déchets médicaux. L'histoire a fait les nouvelles nationales après que l’agence LifeSiteNews  ait rapporté cette révélation mercredi après-midi.

"Nous sommes indignés et dégoûtés que ce matériel puisse être inclus dans les déchets médicaux reçus à l'installation», a déclaré la commissaire Janet Carlson dans un communiqué mercredi.

«Nous ne savions pas jusqu’à aujourd’hui que cette pratique avait lieu. Nous prenons des mesures immédiates et entamons des discussions avec Covanta Marion afin de nous assurer que ce type de déchets médicaux ne soit pas accepté à l'avenir ". (...)

L'installation d'alimentation, situé dans Brookes juste à côté de la I-5, brûle les déchets dans deux chaudières massives à une température d'environ 2000 degrés Fahrenheit. Les transferts de chaleur dans les tubes d'eau créent de la vapeur pour actionner des turbines. Les turbines produisent de l'électricité.

(Rappelons que la Grande-Bretagne a connu un pareil scandale il y a quelques semaines à peine.)

 

 

Laissez un commentaire

Des enfants à naître canadiens brûlés en Oregon pour produire de l'énergie?

Sur le site de Radio-Canada du 24 avril 2014 :

(Photo : Marie_Astier sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

(...)Une commission américaine a ordonné à une usine de cesser d'accepter des déchets biomédicaux pour produire de l'énergie, après avoir appris que les déchets brûlés pourraient inclure les tissus de foetus avortés en Colombie-Britannique.  (...)

Les autorités régionales de la santé de la Colombie-Britannique ont un contrat avec une entreprise qui envoie les déchets biomédicaux, tels que des tissus de fœtus, des tissus cancéreux et des membres amputés, en Oregon, où ils sont incinérés dans une usine de transformation d'énergie, d'après les propos de la porte-parole du ministère de la Santé de la province, Kristy Anderson, à l'Associated Press. (...)

Une perte de sensibilité épouvantable permet de telles atrocités. Heureusement, du côté américain, la commission refuse d'aller plus loin dans ce marchandage de cadavre...

Laissez un commentaire

Des questions sur la fécondation in vitro et les mères porteuses dans La Presse et le Devoir

(Le chanteur Elton John a eu recours à une mère porteuse à deux reprises)

(Photo : David Shankbone sur wikimedia.org, licence creative commons)

Sur le site du Journal La Presse du 25 avril 2014, l'éditorial d'Ariane Krol pose ces questions :

 

 

(...)Si les couples masculins ont le droit d'avoir recours à une mère porteuse, pourquoi pas les hommes seuls? Ou les couples hétérosexuels dont la femme n'est plus en âge de procréer? Vous trouvez ce raisonnement absurde? C'est pourtant la logique qu'imposent la loi et les règlements actuels. On aurait du mal à y trouver des motifs pour écarter de telles demandes. (...)

Sur le site du journal Le Devoir du 25 avril 2014, ce rappel d'Antoine Robitaille :

En 2008, lorsqu’il était ministre de la Santé, Philippe Couillard s’était farouchement opposé à sa création. En commission parlementaire (le 10 juin 2008), il soutenait que « gouverner, c’est faire des choix ». Sur le budget de la Santé qui représente quelque 30 milliards de dollars, le problème, ce n’est pas de « trouver » 20, 30, 40 millions ; le problème, « c’est à qui on ne le donnera pas ». Dans un contexte où le gouvernement souhaite cherche à réduire ses dépenses, ce programme, qui coûte aujourd’hui quelque 70 millions de dollars, semble représenter un luxe.

Sur le site du journal Le Devoir du 25 avril 2014, une lettre à lire en entier de la sociologue Céline Lafontaine : 

(...)Comme l’a clairement démontré la juriste française Muriel Fabre-Magnan, la « gestation pour autrui » est par essence contraire aux droits de la personne puisqu’elle suppose l’objectivation complète de la femme en plus de faire de l’enfant à naître l’objet d’un contrat.

Les ministres péquistes ont-ils favorisé cette décision? Si oui, comment concilient-ils le principe prétendument sacré de l’égalité entre les femmes et les hommes avec la mise en service du corps des femmes pour les couples homosexuels. Faut-il rappeler que les traitements de fécondation in vitro ne sont pas sans risques pour la santé des femmes et qu’ils sont souvent très pénibles ? Peut-on parler d’altruisme quand une femme porte volontairement un enfant dans le but de l’abandonner à la naissance ? Au nom de quoi peut-on justifier la « production » programmée d’orphelins ? Comment la relation mère-enfant sera-t-elle encadrée après la naissance de l’enfant ? Est-ce que ces mères porteuses auront droit à un congé de maternité payé ? Autant de questions sans réponse pour une décision insensée. (...)

La fécondation in vitro est en soi un processus déshumanisant et ne respectant pas le droit de l'enfant d'être conçu dans la chaleur du corps de sa mère. C'est un procédé régressif à jeter à la poubelle...

Laissez un commentaire

Court vidéo sur la Marche pour la Vie 2014 à Ottawa. À voir!

À voir, cet excellente vidéo sur la Marche pour la Vie, produite par ecdq.tv!

http://www.ecdq.tv/embed/3510/

Laissez un commentaire

Trois femmes et un enfant...

Sur le site du Journal de Québec du 23 avril 2014 :

(Quel modèle pour une enfant ?)

(Photo : peasap sur flickr.com, licence creative commons)

 

Trois femmes, qui seraient le seul trio légalement marié au monde, attendent leur premier enfant. Doll, Kitten et Brynn, qui demeurent au Massachusetts, sont unies depuis août 2013 et seront mamans pour la première fois en juillet prochain.

Mais pourquoi seulement trois et pas quatre? Est-ce qu'on ne pourrait pas marier toute une commune ensemble?

Ce serait ridicule s'il n'y avait pas, réellement, un enfant qui sera pris avec ça... Là, c'est tragique.

Laissez un commentaire

Nouvelle plainte contre le président de la commission de contrôle de l'euthanasie en Belgique...

Sur le site de rtl.be du 24 avril 2014 :

(Photo : wikimedia  sans copyright)

 

 

La fille d'une dame dépressive qui a été euthanasiée porte plainte. Elle estime que sa mère ne lui avait jamais dit qu'elle voulait mourir. Le médecin visé affirme que tout s'est passé dans le respect de la loi. Un autre proche de patient euthanasié avait également porté plainte contre lui dans les mêmes circonstances.

Une jeune femme de 20 ans a affirmé mercredi avoir porté plainte contre le Dr. Wim Distelmans, médecin à l'hôpital universitaire néerlandophone UZ Brussel et président de la commission de contrôle de l'euthanasie en Belgique, peut-on lire dans Het Laatste Nieuws et Dag Allemaal. Elle dit ne pas avoir été informée de la demande d'euthanasie introduite par sa mère et de la procédure médicale qui a suivi.

Mais qu'est-ce qu'ils ont, tous ces gens, à embêter le président de la commission de contrôle des euthanasies en Belgique, qui ne peut plus euthanasier en paix... sans avoir les familles qui n'étaient pas au courant sur le dos ! Mais où va-t-on si on ne peut pratiquer sa petite euthanasie tranquille?

À quand, une commission de protection des « euthanasieurs tranquilles »?

Laissez un commentaire

Les médecins belges discutent maintenant de l' «euthanasie involontaire »

Sur le site du Salon Beige du 24 avril  2014 :

(Photo : foxypar4 sur flickr.com, licence creative commons)

 

(La pente glissante n'existe pas...)

 

L'euthanasie non volontaire est un traitement médical acceptable, selon un récent communiqué de la Société belge de médecine intensive.  Bien que, dans certaines circonstances, l'euthanasie volontaire soit légale en Belgique, l'euthanasie non volontaire est fondamentalement illégale.  Mais la société veut être en mesure d'euthanasier les patients qui ne semblent pas avoir longtemps à vivre

(...)

Réponse d'un médecin :

"Je suis profondément choqué et révolté par la prise de position de la Société Belge de Médecine-de-Soins-Intensifs, qui veut que ses membres s'arrogent le droit de tuer.

Il ne s'agit pas d'arrêter des soins qui seraient déraisonnables ou relèveraient de l'« acharnement thérapeutique », il ne s'agit pas de débrancher des appareils maintenant artificiellement en vie un patient qui sans cela serait mort, il ne s'agit pas d'arbitrer entre soulagement de la douleur et l'abrègement de la vie, il s'agit purement et simplement de faire une injection létale « pour le bien du malade », adultes, enfants, et bébés.

Il s'agit de faire cette injection létale sans aucun accord du patient, ni de sa famille, ni de ses proches, sur décision unilatérale du médecin agissant « en conscience » lorsque lui seul juge souverainement qu'une vie « ne vaut plus la peine d'être vécue » !

Il s'agit même de faire cette injection mortelle contre l'accord du patient « les directives anticipées sont pires qu'inutiles ». Que ces directives puissent être un (bien faible) obstacle à la toute puissance médicale ne fait pas de doute.

(...)

Heureusement qu'il n'y a pas de pente glissante, selon les dires des promoteurs du projet de loi 52 sur l'euthanasie au Québec, parce que déjà, personne ne semble plus pouvoir échapper à la pente non glissante en Belgique...

Laissez un commentaire