La Cour Suprême de l'Inde impose au pays la reconnaissance d'un « troisième sexe »
Sur le site du journal Le Devoir du 16 avril 2014 :
(Photo : odradek78 sur flickr.com, licence creative commons)
La Cour suprême indienne juge que la transsexualité constitue un «troisième sexe» et ordonne aux gouvernements central et de chacun des États de concevoir, à l’intention des personnes transgenres, des programmes sociaux spécifiques.
Des programmes sociaux spécifiques???
Laissez un commentaireLa clinique Morgentaler du Nouveau-Brunswick abandonne sa poursuite déraisonnable du gouvernement
Sur le site de Radio-Canada du 15 avril 2014 :
(Phare du cap de Richibouctou, Nouveau-Brunswick)
(photo : François Maillet sur wikimédia.org, licence creative commons)
(...)La directrice de la clinique Simone Leibovitch, explique que la clinique n'a pas les moyens financiers de poursuivre cette lutte, qui visait à obliger la province à rembourser les avortements effectués en clinique privée. (...)
La cause était devant les tribunaux depuis le 23 octobre 2002(...)
Une très bonne nouvelle!
Laissez un commentaireLe chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, refuse l'idée d'une légalisation de l'élimination des enfants à naître
Sur le site de lemag.ma du 15 avril 2014 :
(Deux présidents qui veulent protéger les enfants de leurs pays : Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement marocain, et Mario Rajoy, président de l'Espagne)
(Photo : Magharebia sur wikimédia.org, licence creative commons)
(...)Prenant la parole, lors des assises nationales sur la protection de l’enfance, le chef du gouvernement a clamé qu’un enfant, quelque soit la condition de sa conception, a droit à la vie et que personne ne doit s’arroger le droit de la lui ôter sous quelques conditions ou circonstances que ce soient. (...)
Des présidents à l'avant-garde de la reconnaissance des droits de l'enfant à naître!
Laissez un commentaireVidéo virale d'un développement continu après la naissance
Que ce soit avant ou après la naissance le même développement continu d'une personne.
Laissez un commentairePhotos des 40 jours pour la vie -- édition carême 2014 :547 enfants à naître sauvés de l’avortement
L'édition Carême 2014 des 40 jours pour la vie est terminée ... Sur le site de Riposte Catholique du 13 avril 2014 :
Au quarantième et dernier jour de la campagne de Carême – lancée Mercredi des Cendres et qui s’est achevée au dimanche des Rameaux – 547 ! enfants à naître ont déjà été sauvés de l’avortement grâce à la présence paisible et priante des vigiles devant 253 avortoirs, grâce aux “conseillers de trottoirs” qui proposent aux mamans qui envisagent l’avortement des solutions concrètes pour qu’elles y renoncent, grâce aux jeûneurs, et grâce, aussi, aux “prières de l’arrière” de ceux qui, sans participer sur place aux vigiles, prient aux intentions des 40 Days for Life. (...)
Voici quelques photos de l'événement à Montréal :
https://www.flickr.com/apps/slideshow/show.swf?v=143270
Laissez un commentaireQuelques distinctions éternelles entre les bêtes et nous...
(Photo : Jackhynes sur wikimedia.org, licence creative commons)
Il y aurait beaucoup à dire sur les différences entre les bêtes et les humains! Mais voici quelques rappels tirés du livre déjà cité du philosophe Jean-Marie Meyer et du journaliste Patrice de Plunkett :
La différence entre les animaux et nous
"Être « capable de concepts » : c’est le propre de l’esprit humain. Le concept ne se réduit pas au mot. Il n’en dépend pas entièrement. Le bébé humain n’a pas encore « les mots pour le dire », mais il est déjà capable – intérieurement – de passer d’une impression à une idée. Ensuite il la communiquera, quand il aura les mots.
Et l’animal ?
Les chercheurs sont unanimes là-dessus. Il n’y a aucun doute : l’animal communique.
Mais que contient sa communication ?
C’est tout le problème. Ce que nous nommons « communication » n’a aucun rappport avec les situations que vivent les animaux. Donc nous sommes mal placés pour les comprendre. Quand l’animal communique, veut-il « dire quelque chose » ? Nous n’en savons absolument rien. Et nous n’avons aucun moyen de le savoir, quoi que puissent affirmer les partisans des « droits de l’animal ». Le chercheur est réduit aux constatations … Que constate-t-il? Deux choses :
- L’animal réagit à des signaux : il est guidé par des messages, des informations, des impulsions extérieures.
- Certains animaux – pas tous (loin de là) – font eux-mêmes des signaux : ils prennent des postures, ils poussent des cris.
Mais est-ce qu’ils « savent » qu’ils émettent des signaux? En ont-ils conscience? Quand un humain veut nous parler, nous le savons avant qu’il ouvre la bouche. Son intention est évidente.
Avec l’animal, c’est obscur : non seulement nous nous demandons ce qu’il veut dire, mais nous ne sommes pas sûrs qu’il veuille « dire ». (p. 49-50)
Il y a plus. On ne doit surtout pas confondre signal et langage : les deux choses sont différentes. (…) un « signal » n’est pas un « mot ». Le mot, lui, ne déclenche pas forcément l’action. Ce n’est pas sa fonction première. Cette fonction est de nommer, de faire connaître une chose : le mot est un signe, habité par un sens, il oriente vers la transmission d’une connaissance.
Pour déclencher une action, le mot n’est pas nécessaire, il suffit d’un signal. (p. 53)
L’« animal », c’est l’être « animé » : c’est-à-dire doté d’une « âme » (anima). Ce mot ne désigne pas tous les êtres : Aristote exclut les minéraux et réserve le mot « animal » aux vivants qui montrent « une capacité de connaissance sensible ». Parmi ceux-ci, il fait un tri : d’un côté les animaux doués de la parole (le logos) et, par ailleurs, tous les autres. Ce sont ces derniers qui porteront le nom de « bêtes ».
Les hommes étant aussi des animaux, autant employer le mot « bêtes » pour désigner les animaux non humains ! Ça aura le mérite d’être clair. (p. 147)
Si l’on admet la différence que nous propose Aristote entre « l’animal » et la « bête », on voit apparaître une première nuance : nous les humains, nous sommes des animaux. Comme les bêtes. Mais la bête a une autre manière d’être « animal » que nous ! Elle ne s’interroge pas sur l’être des choses. Elle n’a pas la parole ni la raison. Son identité est ailleurs : chaque espèce de bête a ses propres capacités de connaissance, de réaction à l’environnement.
Puis on aperçoit une deuxième nuance : selon son espèce, la bête (« animal non rationnel ») a diverses capacités de s’adapter à son environnement. On appelle cela des instincts. Instinct est un mot simple pour dire : « une manière non conceptuelle d’utiliser l’inné et l’acquis ».
Mais ce mot - « instinct » - n’est pas suffisant. Les scientifiques ne s’en contentent pas. Ils cherchent à savoir comment se structurent les comportements instinctifs. Ils trouvent des réponses multiples. Or ces réponses – si on les analyse sans parti pris – ne montrent pas que les bêtes et les hommes soient de la même famille.
En effet, les instinct (animaux) ne sont pas l’équivalent de la raison (humaine) :
-la raison est une unité de conduite, fondée sur des processus logiques et une libre capacité de réflexion ;
-on ne voit pas cela dans les instincts : la bête est sous l’emprise de ses tendances et de ses réponses à l'environnement. "(p. 148-149)
Ce texte est tiré de : MEYER, Jean-Marie, PLUNKETT, Patrice de. Nous sommes des animaux, mais on n’est pas des bêtes, éd. Presses de la Renaissance, Paris, 2007, 237 pages.
Laissez un commentaireLa Culture de Vie au Québec a besoin de vous
Aujourd'hui débute une nouvelle campagne de financement en-ligne pour Campagne Québec-Vie.
L'auditoire de notre site Web a doublé à chaque année depuis 2010, avec 26 000 visites cet avril.
Maintenant, nous préparons un nouveau site Web (aperçu ci-dessous) qui nous permettra de faire rayonner encore plus la culture de Vie au Québec et partout dans le monde où nous sommes lu. Mais ce site Web, développé à coût réduit par un programmeur pro-vie, nous coûtera quand même $5 000.
Nous avons environ 500 lecteurs réguliers (au moins une fois par semaine). Si vous êtes parmi eux, nous comptons sur vous pour nous donner au moins 10$, ce qui nous permettrait de facilement d'atteindre notre objectif de 5000$.
N'attendez pas, donnez dès aujourd'hui à Campagne Québec-Vie
Cher fidèle lecteur, nous comptons sur vous! Ce n'est pas "quelqu'un d'autre" qui s'occupera à donner à CQV, mais bien vous. Si vous visitez régulièrement notre site, c'est que nous fournissons des informations que vous ne retrouvez pas facilement ailleurs.
Mais ce travail engendre des coûts: à CQV nous sommes 6 salariés, dont un à temps plein sur le site Web.
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Pour l'amour de la Vie, de la famille, de la foi, aidez-nous à atteindre notre objectif de $5000 pour créer un site Web qui pourra davantage faire connaître notre message du respect de la vie et de la famille, à ce moment crucial de l'histoire du Québec.
Je vous remercie de tout coeur pour tout don que vous pouvez nous offrir aujourd'hui !
Georges Buscemi
Pourquoi nous ne faisons plus la distinction entre l’animal et nous
(Photo : charlotte 365 sur deviantart.com, licence creative commons)
De plus en plus de nos contemporains tombent dans une nouvelle adoration des animaux. Ceux-ci seraient les égaux des humains, nous ne serions que des animaux, comme les autres... Voici quelques pistes sur l'origine de cette confusion, tirée du livre d'entretien entre le philosophe Jean-Marie Meyer et le journaliste Patrice de Plunkett :
"Dans ce phénomène de confusion entre l’animal et l’homme, les médias ne sont qu’une chambre d’échos. Le culte de l’émotion, en revanche, joue un rôle central. Le climat de notre société est dominé par le marketing, qui nous répète que « nous sommes nos émotions » - il n’est plus question d’idées ni d’idéaux. (…)
Or tous les reportages qui demandent des droits « humains » pour les animaux, prennent l’émotionnel comme point de départ. Ils nous disent que les grands singes sont « troublants », et que les chercheurs ont avec les animaux « une relation chargée émotionnellement »… (Vinciane Despret, psychologue à l’université de Liège) Ce n’est pas le registre de la science, c’est celui de la psychologie commerciale.
(…)
Le consommateur est invité à ne pas suivre sa raison, mais ses réactions affectives. Ce qui bouge dans l’homme sous la pression publicitaire et médiatique, ce sont exclusivement des émotions. Et l’émotionnel consiste à réagir à des stimulations extérieures…
Or ce schéma rudimentaire : stimulation-réaction, c’est celui qui gouverne le comportement animal! Voilà donc une question de plus : en réduisant l’être humain à des« émotions », notre société de consommation ne fait-elle pas de lui un animal (de médias) ? (p.24-25)
Le marketing fabrique un monde où l’homme n’ a plus à partager que des « émotions ». Il doit les partager, lui dit-on, non seulement avec les autres humains, mais avec l’animal. Comme si l’animal ressentait les mêmes choses que l’homme ! Le cinéma joue là-dessus. (…)
Mais les années 1980-1990 marquent une rupture « culturelle », et même philosophique, à l’intérieur du règne de Disney.
À partir de cette époque, qui est celle du Roi Lion, les nouveaux films d’animaux ne feront plus appel à la même façon de voir. Disney (qui régente l’imaginaire « animalesque » dans le monde entier) change de regard : le cinéma et le dessin animé ne vont plus se servir des animaux comme d’allégories pour parler des choses humaines à la manière des anciens fabulistes. Ils vont se mettre à vénérer la nature, que l’on croit désormais « meilleure » que l’humanité.
C’est réellement une rupture. Quelque chose d’essentiel est chassé de nos esprits : on ne veut plus que l’homme soit important, unique, exceptionnel. On ne veut plus qu’il soit le centre de ses propres préoccupations.,
Et ça, c’est sans précédent! Du vieil Ésope jusqu’à Lafontaine, les fabulistes avaient dit au contraire : « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes. » (…)
La nature, dans ses fables, est un réservoir d’allégories. Ce n’est pas une source de vérités. Parce que le domaine du vrai et du faux ne concerne que l’homme…
Et dans Le Roi Lion ?
Là, on change d’univers mental. On se met à admirer les animaux pour eux-mêmes ! Le film reste une fable, un apologue ; mais le héros n’est plus l’animal en tant qu’allégorie de l’homme : maintenant, c’est l’animal en tant qu’animal ! Non seulement on s’attendrit sur la bête, mais celle elle qui devient le modèle à suivre – en tant que bête…
Désormais, l’admirable est l’animal. Ce n’est plus l’homme. Nous sommes ainsi dans le contraire de La Fontaine : c’est-à-dire dans l’idéologie du New Age.
Selon celle-ci, la vérité n’est pas dans l’homme mais dans la nature : Gaïa, la Terre, la Grande Déesse Mère. Et qui est le « prêtre » de cette déesse ? L’animal ! Voilà une espèce de religion, un culte inédit, un retournement total par rapport à la civilisation. Peut-être même une rupture avec la civililsation. (p. 24-27) "
Ce texte est tiré de : MEYER, Jean-Marie, PLUNKETT, Patrice de. Nous sommes des animaux, mais on n’est pas des bêtes, éd. Presses de la Renaissance, Paris, 2007, 237 pages.
Laissez un commentaireLes droits des chrétiens diplômés de l'Université Trinity Western reconnus par le Barreau Provincial
Sur le site de Radio-Canada du 11 avril 2014 :
(Photo : maverick 2003 sur wikimédia.org, licence creatie commons)
La Société du Barreau de la Colombie-Britannique reconnaîtra les diplômés en droit de l'Université Trinity Western. La Société a chaudement débattu la question, car cette université interdit les rapports sexuels entre partenaires du même sexe.
Les étudiants de l'université chrétienne doivent signer un code de conduite où ils reconnaissent le caractère sacré du mariage entre un homme et une femme. (...)
Un procès qui n'avait aucune raison d'être...
Laissez un commentaireLe droit des enfants d'avoir un père et une mère et une éducation morale et religieuse qui ne soit pas une « expérimentation »
(Photo : Clio sur wikimédia.org, licence creative commons)
Pour certains au Québec, il fallait accepter le cours ECR et voir après quelques années quel serait le résultat sur les enfants. Il n'y a pas de mots pour décrire la lâcheté d'une telle attitude. Le pape François a des paroles fortes sur la défense des enfants. Sur le site de VIS du 11 avril 2014 (via le Salon Beige):
L'EDUCATION NE PEUT SUIVRE LA PENSEE UNIQUE
Cité du Vatican, 11 avril 2014 (VIS). Le Saint-Père a reçu une délégation du Bureau catholique international de l'enfance, institué par Pie XII après la guerre: "Né de la maternité de l'Eglise", a dit le Pape, cet organisme "n'a cessé de diffuser les droits des mineurs en contribuant notamment à l'élaboration de la convention des Nations-Unies de 1989 et en collaborant constamment avec les délégations du Saint-Siège à New York, Strasbourg et Genève: Dans une société bien constituée, une attention particulière doit être apportée aux enfants et aux anciens. Et à propos des premiers il a déclaré se sentir "interpellé par tout le mal que nombre de prêtres, une minorité, ont fait en agressant sexuellement des mineurs. L'Eglise est consciente de ce drame.
Ces prêtres ont également blessé l'Eglise et il faut agir pour traiter ce problème et prendre les sanctions qui s'imposent. Il faut agir avec force car on ne doit pas plaisanter avec l'enfance... De même est-il de première importance de développer des projets de lutte contre l'esclavage du travail, le recrutement des enfants soldats, la violence contre mineurs. Il faut donc rappeler le droit de l'enfant à grandir dans une famille, avec des parents capables de créer un climat favorable à leur développement et à leur croissance affective. Et il faut être très attentifs en cela a bien insister sur le caractère masculin et féminin des parents. Parallèlement il convient de défendre le droit des parents à choisir le type d'éducation, y compris morale et religieuse, qu'ils veulent pour leurs enfants. Pas plus que sur les adolescents on ne peut soumettre les enfants à des expérimentations éducatives. Ils ne peuvent pas être des cobayes!
Les horreurs qu'elles ont produites en particulier lors des dictatures génocidaires conservent leur actualité sous des présentations plus modernes pour pousser enfants et jeunes vers la dictature de la pensée unique. Récemment un grand expert en éducation m'a confié que certaines fois on a l'impression d'envoyer les enfants dans des écoles qui ressemblent à des camps de redressement. Oeuvrer en faveur des droits de l'homme signifie avoir une claire formation anthropologique, être bien préparés à appréhender la nature humaine et à répondre aux défis d'une culture et d'une mentalité que diffusent les mass media. Il ne s'agit pas de se réfugier dans un système de protection dépassé et incapable de faire fleurir la vie... C'est avec toutes les valeurs de la personnes qu'il faut faire face aux défis culturels.
Offrez donc à vos cadres une formation permanente en matière d'anthropologie de l'enfant car c'est là que se trouvent les fondements des droits et des devoirs, de là que dépendent tous les projets éducatifs. Ces projets doivent aller de l'avant et s'adapter dans le respect de l'identité humaine et de la liberté de conscience". Pensant au logo de la commission pour la protection de l'enfance et de l'adolescence de Buenos Aires, qui représente la Fuite en Egypte, le Pape a dit qu'il faut parfois fuir pour se défendre, parfois s'arrêter et combattre".
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