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Avortement pour les «femmes transgenres» au débat de la course à la chefferie du Parti démocrate

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Joe Raedle/Staff/Getty Images

Le débat de jeudi de la course à la chefferie du Parti démocrate américain s’est distingué (si l’on peut dire) par l’adhésion tacite sinon solennelle de ses participants à l’idéologie de l’avortement jusqu’à la naissance, pour n’importe qu’elle raison, aussi bien dire aucune. C’était un véritable concours à qui paraîtrait le meilleur champion de l’avortement, et peut-être que l’orateur, devant décrocher le trophée du plus enflammé partisan de cette (mauvaise) cause, était l'ancien secrétaire du HUD, Julian Castro, par sa sublimement absurde apologie de l’avortement, allant jusqu’à la proposition de l’étendre à la « femme transgenre »… 

On s’entend que ce que certain appelle à tord une « femme transgenre » n’est qu’un homme qui tente d’être femme, et qui ne saurait donc être qualifié de « femme ». Extrait de LifeSiteNews 

Si le débat démocrate d'hier soir a rendu quelque chose clair comme de l'eau de roche, c'est que l'extrémisme de l'avortement sous sa forme la plus effroyable et la plus terrifiante va être au centre des débats pendant toute la durée de la prochaine élection présidentielle. Cette foule de partisans du fœticide veut l'avortement sur demande, sans excuses, pendant les neuf mois de la grossesse et financé par les contribuables. L'avortement était présenté en sorte qu'il ne pouvait paraître que comme un mal nécessaire [nécessaire d'après eux], mais comme un acte tout à fait noble que toute femme devrait être fière d'accomplir. 

[...] 

C'est l'ancien secrétaire du HUD, Julian Castro, qui s'est montré à la fois mielleux et stupide dans sa réponse à la question de savoir si son plan de santé prévoyait le financement de l'avortement. « Oui, en effet ! » […] En fait, Castro était venu armé d'un projet conçu pour que son soutien à l'avortement fasse paraître les autres sur scène pratiquement anti-choix.

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« Je ne crois pas seulement à la liberté en matière de procréation », a-t-il annoncé fièrement. « Je crois en la justice reproductive, et ce que cela signifie, c'est que ce n'est pas parce qu'une femme — n'oublions pas non plus quelqu'un de la communauté transgenre, une femme transgenre — est pauvre qu'elle ne devrait pas avoir le droit d'exercer son droit de choisir, et donc je couvrirais absolument le droit à un avortement ». De plus, ses juges seraient les plus fervents partisans de l'avortement que l'on puisse imaginer.

Castro n'a pas réalisé — bien que je sois sûr que quelqu'un l'ait déjà informé — qu'il s'était planté. Une « transsexuelle » est un homme biologique* qui a tenté de transiter en femme ou qui s'identifie comme telle, et qui ne peut pas tomber enceinte (ou avorter). Ce que Castro voulait dire — et il aurait été amusant de voir les réponses ridicules et solennelles de ses collègues candidats à ce sujet — c'est que les transgenres — des femmes biologiques s'identifiant comme des hommes — ont aussi besoin d'avortements.


*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. ― A. H.



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