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Aux Pays-Bas, l’euthanasie d’une jeune femme de 22 ans évitée à la dernière minute

Par Wesley J Smith, publié à l’origine par le National Review et repris par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Martin Barraud/Caia Image

— Pourquoi vous opposez-vous à l’euthanasie, Wesley ? Si les gens veulent mourir, nous devrions les aider à mourir.

— Non. Et voici un exemple individuel qui explique juste une des raisons. Aux Pays-Bas, une femme profondément déprimée était sur le point de recevoir une injection létale, mais elle a changé d’avis juste à temps. Extrait de l’article du New York Post :

Romy, 22 ans, qui souffrait de dépression clinique, de troubles de l’alimentation et d’anorexie à cause d’abus survenus dans son enfance, a pris la décision déchirante de mettre fin à ses jours conformément à la législation néerlandaise, qui autorise l’euthanasie dans certaines circonstances.

Or, elle a décidé de ne pas aller de l’avant au tout dernier moment.

Après ses 18 ans, Romy a fait campagne pendant quatre ans pour défendre son droit de mourir par une aide à mourir volontaire (VAD) auprès des médecins, des autorités et de sa famille. Mais en 2023, lorsqu’elle s’est retrouvée allongée sur un lit d’hôpital dans la ville néerlandaise de Leiden, elle a soudain changé d’avis. Plus tôt dans la journée, elle avait vu le cercueil dans lequel elle serait emmenée à la morgue.

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Voilà qui ne manque pas d’attirer l’attention. À la dernière seconde, elle a décidé de vivre — sans l’aide du médecin de la mort :

Debout près d’elle, le médecin lui a expliqué une dernière fois le processus, étape par étape, de ce qu’il allait faire dans le cadre de la procédure d’injection létale prévue par les lois sur l’euthanasie en vigueur dans son pays.

Romy a donné son feu vert au médecin, mais elle transpirait et son cœur battait la chamade en pensant à la finalité de ce qui allait se passer, dit-elle.
Alors que le médecin s’apprêtait à administrer l’injection létale, une dernière question lui a été posée pour se conformer à la loi néerlandaise : « Êtes-vous sûre ? »

Romy, dont le nom de famille n’a pas été révélé, n’était pas sûre. Elle s’est mise à pleurer, tout comme sa mère, et elle a décidé de tout arrêter.

Si la date de l’assassinat avait été une semaine plus tôt, ou si elle n’avait pas vu son futur cercueil, elle ne serait peut-être pas parmi nous aujourd’hui.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

Tout d’abord, ce n’est pas parce qu’une personne dit qu’elle veut mourir que ce sera toujours le cas. Les années peuvent passer et le « désir de mourir » peut se transformer en un instant en désir de vivre.

Deuxièmement, la plupart des candidats au suicide assisté ou à l’euthanasie ne bénéficient pas de services de prévention du suicide. Combien d’entre eux changeraient d’avis s’ils en bénéficiaient ? Nous ne le saurons jamais. Et si l’option d’être tué n’existait pas, combien trouveraient d’autres moyens de faire face à leur souffrance et à leur dépression ?

Troisièmement, cette affaire illustre la tragédie que représente la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. Combien de personnes décédées par ces moyens auraient été extrêmement heureuses d’être encore en vie un jour, une semaine, un mois ou une année plus tard si leur souhait de mourir n’avait pas été exaucé ? Là encore, nous ne le saurons jamais.

Le cas de Romy met en lumière le caractère erroné de ce que l’on appelle le « droit de mourir » :

Après avoir d’abord renoncé à son euthanasie, Romy a demandé à mettre fin à ses jours une nouvelle fois et devait recevoir une injection létale à une date ultérieure.

Cependant, avec le soutien constant de son psychiatre, de sa famille et de ses amis, elle a décidé de poursuivre sa thérapie traumatique et déclare aujourd’hui qu’elle ne veut « rien d’autre que vivre ».

« Je ne regrette pas mon parcours. Parce que j’ai été si proche de la mort, je vois la vie comme quelque chose de précieux. Cela ne se passera pas toujours bien, mais je sais maintenant qu’il y a de la lumière au bout du tunnel », a-t-elle déclaré au média néerlandais NRC.

Aujourd’hui, Romy prépare un diplôme de formation pour adultes et vit dans une résidence communautaire assistée.

Lorsque la publication lui a demandé ce qui lui donnait de l’espoir, elle a répondu en riant : « Cela va vous paraître fou : j’ai vraiment aimé payer mon loyer. Cela donne un sens à ma vie ».

Voyez-vous la différence que peuvent faire les familles, les médecins et la société lorsqu’ils luttent contre l’obscurité au lieu de hausser les épaules et de dire : « C’est votre choix » ?

Aidez les personnes suicidaires à trouver un sens à leur vie. Ne saluez pas lorsqu’elles demandent à mettre fin à leur vie ; prenez plutôt le manteau de la compassion. La compassion, c’est souffrir avec. L’euthanasie (ou le suicide assisté) est une forme de mise au rebut.



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