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Au moins 87 485 enfants à naître victimes d’avortement au Canada en 2021

Par Paul Tuns (The Interim), 8 mai 2023 — Traduit par Campagne Québec-Vie

Selon les derniers chiffres de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), plus de 87 000 enfants à naître ont été tués par avortement en 2021.

Les chiffres officiels recueillis par l’ICIS sont incomplets, car un certain nombre d’avortements pratiqués en dehors d’un hôpital ou que l’on recherche dans les données de facturation des médecins ne sont pas enregistrés. L'état d'incomplétion de ces données persiste malgré « les efforts d’amélioration continus de l’ICIS... pour combler les lacunes des données ». L’ICIS a utilisé une « méthodologie révisée » qui inclut « les données de facturation des médecins comme source des volumes totaux d’avortements et des méthodes d’avortement pour certaines provinces », indique le rapport. « Les résultats de 2021 ne sont pas comparables aux résultats des données historiques ». Malgré ces lacunes, le rapport de l’ICIS indique qu’il y a eu 87 307 avortements.

En 2021, 55 073 avortements « chirurgicaux » et 32 234 avortements « médicaux » (avortements chimiques par pilule) ont été déclarés. Le rapport admet qu’il sous-estime les avortements chimiques pratiqués en dehors des hôpitaux.

Au Canada, 20 217 avortements ont été déclarés en milieu hospitalier et 67 268 en milieu extrahospitalier. En Alberta, en Colombie-Britannique, au Manitoba, en Ontario, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Québec, le nombre d’avortements déclarés en milieu extrahospitalier est supérieur à celui des avortements en milieu hospitalier. Au Québec, 67 % des avortements déclarés ont été pratiqués dans des cabinets de médecins et des cliniques de santé, tandis qu’en Ontario et à Terre-Neuve-et-Labrador 84 % et 94 % des avortements déclarés ont été pratiqués en dehors du milieu hospitalier.

Les nouveaux ensembles de données ne comprennent pas les informations que les rapports précédents de l’ICIS sur l’avortement incluaient, comme les avortements par âge gestationnel, par nombre d’accouchements précédents, par nombre d’avortements précédents et par complications. Le rapport comprend des informations de base telles que l’âge de la mère, le type d’avortement et la province dans laquelle l’avortement a eu lieu.

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Dans toutes les provinces, à l’exception de la Colombie-Britannique, la cohorte d’âges la plus fréquente pour les femmes demandant un avortement était celle des 18-24 ans, bien que les données soient incomplètes pour les adolescentes et les femmes au début de la vingtaine qui ont obtenu leur avortement dans un cadre non hospitalier. Cependant, les données démographiques n’étaient pas disponibles pour 23 381 femmes ayant subi un avortement et, dans de nombreuses juridictions, il n’y a pas de données pour les adolescentes.

Maloney, chercheuse pro-vie, a déclaré sur son blog Run with Life que l’ICIS « ajuste désormais ses chiffres en utilisant les codes de facturation des médecins » et que « c’est une bPatricia onne chose ». Malheureusement, ajoute Mme Maloney, « ce qui est mauvais, c’est qu’ils n’incluent pas toutes leurs statistiques précédentes ».

En utilisant les données de facturation des médecins, l’ICIS a constaté qu’il y avait eu au moins 87 485 avortements chirurgicaux et chimiques au Canada en 2021. Il a indiqué qu’environ un tiers des avortements étaient des avortements chimiques utilisant la combinaison de pilules abortives Mifegymiso. Toutefois, le rapport ne tient pas compte des pilules abortives administrées en dehors d’un hôpital.

Le rapport de l’ICIS indique que « les hôpitaux sont chargés par leur ministère de la santé provincial ou territorial de déclarer toutes les activités hospitalières » et que leur « couverture des avortements pratiqués dans les hôpitaux canadiens peut être considérée comme complète ». Mais comme la loi n’oblige pas les « cliniques fournissant des services d’avortement » à déclarer leurs activités, l’utilisation des données de facturation des médecins ne permet de saisir que « l’activité clinique des services médicaux assurés par l’État et financés par les régimes de soins médicaux provinciaux ou territoriaux ».

En utilisant la nouvelle méthodologie, l’ICIS a révisé ses chiffres sur l’avortement en 2020. À l’origine, l’Institut avait fait état de 74 155 avortements en 2020, mais les chiffres révisés ont porté le total à 91 551, sur la base de décomptes plus précis en Colombie-Britannique, au Manitoba, à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse et en Ontario. Mme Maloney a déclaré que les statistiques des deux années sous-estimaient encore les avortements, ses recherches indiquant qu’environ 17 % des avortements en Ontario n’étaient pas pris en compte par les méthodes de l’ICIS.

Matthew Wojciechowski, vice-président de la Coalition nationale pour la Vie, a déclaré à The Interim qu’il était « encouragé » de voir le nombre d’avortements diminuer légèrement, mais qu’il était déçu que, même avec une méthodologie mise à jour pour obtenir une image plus complète de l’avortement au Canada, le nombre réel d’avortements continue d’être sous-estimé. « Nous ne savons pas à quel point la situation est grave », a déclaré M. Wojciechowski, ajoutant que « d’importantes lacunes subsistent ».

Il a ajouté que tant que les gouvernements provinciaux ne commenceront pas à collecter des données complètes sur l’avortement, « nous pouvons et devons affirmer que les chiffres de l’avortement sont beaucoup plus élevés », notant que « depuis de nombreuses années, nous nous en tenons au chiffre de 100 000 avortements par an, bien qu’il puisse être plus élevé ».

Indépendamment des chiffres réels, M. Wojciechowski a déclaré que « nous devons nous rappeler que chaque chiffre est un être humain, un enfant de Dieu, qui a été brutalement tué dans le ventre de sa mère ». Il a ajouté que « nous devons continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ramener ce chiffre à zéro ».

M. Wojciechowski a déclaré que « les données relatives à une procédure dite médicale, qui est financée par l’argent des contribuables, devraient être pleinement accessibles avec autant de points de données que possible », qualifiant les informations disponibles de « médiocres ». Il a indiqué que les complications étaient un élément d’information particulièrement important qui manquait dans les rapports de l’ICIS. M. Wojciechowski a également déclaré que le rapport « met en évidence à quel point les données sont limitées et incomplètes » et s’est demandé comment les gouvernements pouvaient « mettre en œuvre des politiques sans disposer de faits et de preuves ».

La Coalition nationale pour la Vie a demandé au ministère fédéral de la Santé de comptabiliser le nombre d’avortements et les complications qui en découlent.



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