Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Drazen Zigic/Freepik
27 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Le géant de la vente au détail Amazon a supprimé plusieurs déclarations de politique identitaire de son site internet, ce qui constitue peut-être le meilleur coup de la campagne contre l’idéologie woke dans le monde de l’entreprise.
De nombreuses déclarations d’activistes libéraux ont disparu d’Amazon depuis décembre, selon les archives des pages web, y compris l’approbation de « l’équité pour les Noirs » et des « droits LGBTQ+ », le mot « transgenre », l’approbation de « la législation pour combattre les fautes et les préjugés raciaux dans le maintien de l’ordre, les efforts pour protéger et étendre les droits de vote, et les initiatives qui fournissent de meilleurs résultats en matière de santé et d’éducation pour les Noirs » ; et le soutien aux lois pro-transgenre.
Le site d’Amazon se targuait auparavant d’être un partisan « précoce et convaincu » du « mariage » homosexuel et de défendre « l’égalité des droits » pour les personnes souffrant d’un trouble du genre et de « travailler au niveau fédéral et des États américains sur la législation, notamment en soutenant l’adoption de la loi sur l’égalité ».
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« Amazon fournit des prestations de transition de genre sur la base des normes de soins publiées par l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (WPATH), qui soutient les interventions chirurgicales et chimiques transgenres pour les enfants ».
À la place, on trouve une déclaration beaucoup plus modérée selon laquelle « le traitement inéquitable de quiconque, y compris les noirs, les personnes [dites] LGBTQ+, les Asiatiques, les femmes et d’autres, est inacceptable ». Un porte-parole de l’entreprise a déclaré que l’assurance maladie « transgenre » des employés était toujours couverte.
Amazon n’est pas étranger à l’activisme de gauche et aux signaux de vertu, comme le fait de subventionner les voyages d’avortement des employés et de supprimer les livres considérés comme de la « désinformation médicale » par l’administration Biden. Mais cette décision semble indiquer une volonté de minimiser publiquement ce côté de l’entreprise, dont le fondateur et président exécutif Jeff Bezos a fait l’éloge du président Donald Trump après sa réélection et a fait un don d’un million de dollars pour son investiture.
Quelles que soient ses motivations, Amazon rejoint Target, Walmart, McDonald’s, Jack Daniel’s, John Deere, Tractor Supply, Lowe’s, Toyota et Coors, qui ont tous abandonné leurs politiques d’entreprise « woke » au cours des derniers mois en réponse à la pression du public.
Ces dernières années, les militants de gauche ont utilisé les normes « Diversité, Équité et Inclusion (DEI) », de même qu’« environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) » pour encourager les grandes entreprises américaines à prendre des positions favorables sur des questions politiques et culturelles telles que l’homosexualité, le transgenrisme, les relations raciales, l’environnement et l’avortement.
Les réactions politiques et de la clientèle à cet activisme se sont traduites par des difficultés commerciales pour des entreprises telles que Disney et Bud Light. La victoire de Trump en novembre à la Maison-Blanche, face à la vice-présidente Kamala Harris a également été perçue par beaucoup comme une preuve supplémentaire du rejet par le grand public de l’idéologie woke, signalant encore plus aux entreprises et aux activistes le manque de réceptivité populaire à l’égard de tels projets.
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