Aimez-les tous : les parents de Margo Naranjo ont également besoin de notre soutien pour continuer à s’occuper d’elle - Campagne Québec-Vie
M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×
×

Campagne de financement - Carême 2025

prière

$ 12,960 recueillis -- Objectif: 15 000 $. -- Il reste 5 jours -- Merci de votre générosité !

Georges BuscemiChers amis de la Vie,

Pour que nous ayons le nécessaire pour continuer à défendre la foi, la famille et la vie ! Donnez généreusement.

Georges_Signature-transparent.png
Georges Buscemi, Président

Donner à Campagne Québec-Vie

Aimez-les tous : les parents de Margo Naranjo ont également besoin de notre soutien pour continuer à s’occuper d’elle


Mike et Cathy Naranjo.

Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mike Naranjo/Facebook

25 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Presque tous les matins, je suis réveillée par des coups et des raclements. C’est mon mari en fauteuil roulant qui se rend aux toilettes. Son fauteuil d’intérieur n’est pas conçu pour être autopropulsé ; il le déplace en frappant des pieds contre le sol et en s’accrochant aux cadres de portes. Ce bruit me rappelle que je dois sortir du lit, préparer le petit-déjeuner et le lunch de mon mari et sortir son fauteuil roulant électrique de l’armoire extérieure. Finalement, je devrai me procurer la rampe d’accès portable et l’installer ici et là pour que mon mari puisse se rendre dans la rue et filer au travail. Près de six ans après l’ablation de sa tumeur cérébrale, on lui a découvert des tumeurs de la colonne vertébrale. Comme la tumeur cérébrale, elles ne sont pas malignes. Mais comme la tumeur cérébrale, elles sont mal placées. Et je suis tellement, tellement reconnaissante pour les chocs et les éraflures, car ils signifient que mon mari est en vie et en pleine forme.

La lecture de l’histoire de Margo Naranjo, une jeune femme laissée gravement handicapée par un conducteur imprudent à Nacogdoches, au Texas, le 16 juin 2020, est déchirante, d’autant plus que j’ai commencé l’histoire à l’avant-dernier chapitre : le fiancé de Margo est maintenant fiancé à une autre, et ses parents ont (ou avaient) décidé de mettre fin à sa vie en supprimant la nutrition et l’hydratation assistées médicalement. Mais ce n’est pas ainsi que l’histoire a commencé. Elle a commencé par l’espoir.

Les parents de Margo, Cathy et Mike, ont offert des prières publiques sur les médias sociaux presque tous les jours depuis l’accident de leur fille et ont écrit franchement sur les détails de ses soins. Malheureusement, ils ont maintenant supprimé le compte rendu de ces quatre années, ce qui signifie qu’il sera difficile pour presque tous ceux qui ont vu cette vidéo troublante détaillant les plans pour la mort et les funérailles de Margo, âgée de 28 ans, de connaître toute l’histoire. Je suis reconnaissante d’avoir eu le temps de lire le début.

L'article continue ci-dessous...

×

Campagne de financement -- Carême 2025

$ 12,960 recueillis -- Objectif: 15 000 $. -- Il reste 5 jours -- Merci de votre générosité !

Donner à Campagne Québec-Vie

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Dans ses premiers messages, Mike est reconnaissant que Margo ait survécu. Il est déterminé à garder espoir et à être optimiste, à faire confiance à Dieu, à prier pour un miracle, à être reconnaissant pour tout l’amour et le soutien que sa famille reçoit. Il n’aime ni l’euthanasie ni les euphémismes. Le 18 octobre 2020, alors qu’il était encore absolument déterminé à la maintenir en vie et à lui apporter toute l’aide dont elle avait besoin, Mike a écrit ce qui suit :

Les deux premiers jours qui ont suivi l’accident, j’étais dans le brouillard le plus complet. Un chirurgien traumatologue nous a suggéré de mettre Marge en « soins de confort » ! Je ne me souviens plus si j’en ai déjà parlé auparavant, alors pardonnez-moi si vous l’avez déjà entendu, mais je ne savais pas ce qu’étaient les soins de confort et j’ai pensé que ce serait une bonne chose pour Margo. Cathy Naranjo m’a rapidement expliqué que les « soins de confort » sont un euphémisme pour droguer votre fille avec de la morphine et la laisser mourir.  

Cela n’a certainement pas arrangé mon état mental.

Ayant désespérément besoin de conseils, Mike a obtenu les coordonnées d’une vieille connaissance du lycée qui était devenue experte en lésions cérébrales :

5 minutes plus tard, je suis au téléphone avec le Dr David Cifu, spécialiste des traumatismes cérébraux de renommée mondiale. Jetez un coup d’œil à ses références — elles sont assez impressionnantes. Lorsque je pense à David, cela me rappelle la série télévisée House. Le Dr House est brillant, il sort des sentiers battus, il est quelque peu excentrique, il peut paraître un peu abrasif [...] mais c’est surtout un génie. J’avais du mal à sortir les mots de ma bouche, mais David m’a posé trois questions qui m’ont donné exactement ce dont j’avais besoin : l’ESPOIR ! J’étais complètement brisé et bien qu’il n’ait fait aucune promesse, il a partagé son expérience et a immédiatement rejeté la notion de soins de confort. Depuis quatre mois, je repense à ce jour et je me demande comment j’ai pu connaître quelqu’un comme lui et, chose encore plus bizarre, obtenir une consultation téléphonique et des conseils de sa part.

D’ailleurs, lorsque Cathy a raconté aux téléspectateurs de cette vidéo troublante que sa fille avait dit qu’elle ne voulait pas être maintenue en vie par un respirateur artificiel, il ne s’agissait pas d’une fiction commode. Le 1er novembre 2020, alors que Mike était encore engagé dans le rétablissement de Margo, il a écrit ce qui suit :

Les premiers jours après l’accident, l’état de Margo semblait désespéré, elle vivait à peine, ne bougeait pas, était plongée dans un coma profond, et son chirurgien recommandait des « soins de confort ». J’en suis venue à mépriser l’expression « soins de confort », car elle induit en erreur quant à son objectif. J’ai déjà dit qu’il s’agissait d’un euphémisme pour droguer votre fille et la laisser mourir. Ironie du sort, quelques semaines auparavant, pendant le week-end du Memorial Day, notre famille était réunie à la plage en Caroline du Nord et la conversation a porté sur ce que nous voudrions si nous devions vivre sous assistance respiratoire. Tous, à l’exception de Cathy Naranjo (la plus compatissante du groupe), nous avons dit que nous ne voudrions pas vivre ainsi et que nous voudrions qu’on nous débranche. Ironie du sort, Margo a eu une conversation similaire avec Austin [son fiancé] et, alors que nous étions au centre de traumatologie de Tyler [Texas], Austin a déclaré avec conviction que ni lui ni Margo ne voudraient vivre de cette façon. Pendant plus de 30 jours, alors qu’elle était dans le coma, avec une sonde d’alimentation et une machine respiratoire, j’ai supplié Dieu de ne pas avoir à prendre cette décision. Chaque jour, j’ai prié sur cette Écriture. « Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! » Honnêtement, j’ai lutté avec « que Ta volonté soit faite », car si c’était Sa volonté de la reprendre, je n’étais pas prêt à m’aligner sur elle.

 Margo est sortie du coma et est entrée dans un état de conscience minimale. Le 7 août 2020, elle pouvait respirer seule. Elle pouvait avaler et consommer de la nourriture et des boissons avec sa bouche, même si toute son alimentation réelle provenait de tubes ; les gorgées de Sprite et les bouchées de tacos qu’on lui donnait faisaient partie de l’aspect « stimulation sensorielle » de sa thérapie. (Plus tard, des amis lui ont apporté les boissons au café qu’elle aimait tant avant que le conducteur imprudent ne la broie.) Le 5 septembre 2020, Margo est rentrée chez ses parents. Le bureau du rez-de-chaussée est devenu sa chambre, le salon sa salle de sport, et la salle de bains a été transformée en salle de douche entièrement accessible.

« Nous comprenons que dans la plupart des cas, ce type de rétablissement prendra des années », ont écrit Mike et Cathy le 28 septembre, et dans son message du 1er novembre, Mike a exprimé sa gratitude pour ne pas avoir décidé de laisser mourir Margo :

Je suis tellement reconnaissant d’avoir parlé au Dr David Cifu qui nous a donné une raison d’espérer, et je ne suis pas sûr du moment décisif, mais il y avait quelque chose dans les yeux de Margo qui m’a dit qu’en effet cette coupe était passée et que je ne prendrais pas cette décision. Je ne saurais vous dire quel fardeau cela représentait et quel soulagement j’ai ressenti lorsque ces pensées se sont éloignées de moi.

Je ne sais pas ce qui a finalement privé Mike et Cathy de leur espoir. Je n’ai pas eu le temps de lire l’intégralité de leur récit avant qu’ils n’en restreignent l’accès. Ce que j’ai saisi, ce sont les défis quotidiens des soins prodigués à Margo, la gratitude envers les professionnels de la santé, la colère envers ceux qui sont incompétents, le cauchemar de l’assurance médicale américaine, la joie lorsque Margo semblait communiquer, la déception lorsqu’il y avait des régressions, et le chagrin indescriptible d’avoir perdu la fille qu’ils avaient connue.

Le 29 novembre 2020, Mike a écrit

Je compte sur une restauration complète et chaque nuit, je prie pour que, pendant son sommeil, Dieu guérisse les connexions dans son cerveau et que, le matin, elle me dise qu’elle m’aime. Chaque nuit, je prie pour que cela se produise cette nuit. La première chose que je fais le matin après mon réveil, c’est d’aller près de son lit pour voir si elle va me parler. Je prie pour que, comme à Cana, Jésus transforme cette eau en un vin exceptionnel. Enfin, je prie pour que Marge achève sa mission sur terre, que son livre est inachevé et qu’elle puisse raconter son propre miracle.

Mes yeux se sont remplis de larmes lorsque j’ai lu cela, car j’ai raconté mon propre miracle. Le 12 octobre 2017, mon mari a subi une opération chirurgicale décisive sur la tumeur accrochée à son tronc cérébral. Son chirurgien l’avait jusque-là évitée, car l’opération aurait pu lui laisser des séquelles catastrophiques. Il l’a fait uniquement parce que mon mari était en train de basculer dans le coma. Lorsque je suis entrée dans l’unité de soins intensifs le lendemain, je ne savais pas si mon mari me reconnaîtrait à ce moment-là ou plus jamais. Mais bien qu’il ait eu un respirateur coincé dans la gorge, il a pu prononcer les mots « Je t’aime ».

Je suis tellement, tellement désolée que les Naranjo n’aient pas encore connu ce miracle et ne le connaîtront peut-être jamais. Je suis également désolée que tous ceux qui ont été horrifiés par leur projet de mettre fin à la vie de leur fille handicapée ne se soient pas exprimés avec autant de gentillesse qu’ils l’auraient fait s’ils avaient lu le récit de leurs années de soins.

LifeSiteNews n’avait pas eu le temps de trouver et de raconter toute l’histoire lorsque nous avons demandé aux lecteurs de prier pour Margo ; nous n’avions que l’avant-dernier chapitre, et l’affaire était littéralement une question de vie ou de mort pour une femme très handicapée qui gémissait lorsque sa mère décrivait ses projets de mort et d’enterrement. Vraisemblablement en raison du tollé général, ces projets ont été suspendus.

Soudain, un père et une mère qui ont écrit avec gratitude pour le soutien généralisé qu’ils ont reçu pendant des années subissent un tsunami de désapprobation. Cela doit faire mal ; les critiques sur les choix que j’ai faits pour mon mari malade m’ont certainement fait mal. Des amis et des sympathisants de la famille ont exprimé leur fureur en ligne à l’égard de ces nouveaux venus pro-vie. Mais comme je l’ai écrit plus haut, il s’agissait d’une question de vie ou de mort. La fille que les Naranjo ont connue et aimée pendant 24 ans ne reviendra peut-être jamais, mais la femme pour laquelle ils ont tout donné au cours des quatre dernières années est vivante et a droit à la vie.

L’avortement et l’euthanasie ont en commun ce terrible effet qu’elles touchent aux aspects les plus personnels de la vie d’une femme, d’un couple ou d’une famille. Pour la cause des êtres humains les plus faibles, qu’il s’agisse d’un embryon, ou d’une femme si handicapée qu’elle ne peut même pas porter une tasse à sa bouche, les pro-vie doivent ignorer les voix — surtout dans nos propres têtes — qui crient : « Occupez-vous de vos affaires ! » Le « moindre de ces frères » est notre affaire. Nous devons, comme le disent si bien les Écritures que les Naranjo profondément chrétiens ont si bien servies, « sauver ceux que l’on mène à la mort » (Proverbes 24, 11).

Mais cela ne veut pas dire que nous sommes dispensés de comprendre quel a été le parcours des parents de Margo. Lire le début de l’histoire, c’est apprécier à quel point ils aiment leur fille. Ce que nous demandons dans la prière, c’est qu’ils épargnent la vie de la femme qu’elle est devenue.

Pour terminer, voici le tout début de l’histoire telle que Mike l’a racontée :

Le 16 juin [2020], vers 18 heures, Margo Naranjo se rendait chez des amis [en voiture]. Elle était arrêtée au feu d’un carrefour, attendant que le feu passe au vert. Lorsque le feu a changé, elle a commencé à traverser l’intersection lorsqu’une camionnette a franchi le feu rouge à 100 km/h et a percuté directement la portière du conducteur. C’est ici que commencent les miracles et les bénédictions. Elle aurait dû être tuée par l’impact, mais il y avait un technicien en soins médicaux d’urgence à proximité, qui l’a mobilisée jusqu’à ce que les ambulanciers puissent [arriver] sur place. Elle a été amenée à l’hôpital de Nacogdoches où ils ont déterminé que ses blessures étaient trop graves pour être soignées là-bas. Ils l’ont donc transportée par avion vers un centre de traumatologie de niveau un à Tyler. Elle était dans le coma et aux soins intensifs pendant les deux semaines où elle est restée à Tyler. Le 1er juillet, elle a été transférée aux soins intensifs de l’UTSW à Dallas. Où elle est restée dans le coma et aux soins intensifs pendant trois semaines. Lorsqu’elle est passée à l’état végétatif persistant (état où elle se trouve aujourd’hui), elle a pu commencer sa rééducation. Là, nous avons rencontré les thérapeutes les plus attentionnés et aimants au monde qui traitaient Margo comme leur sœur et amie. Le 5 septembre, elle est rentrée à la maison pour continuer le repos, la guérison et la thérapie. Elle continue de faire des progrès constants et même si elle est très loin d’un rétablissement significatif, nous croyons en la grâce de Dieu et nous savons que Margo est combative. Nous pensons qu’elle voit et entend tout, mais qu’elle est piégée à l’intérieur et ne peut pas communiquer. Cela viendra avec le temps.

Veuillez prier pour Margo et ses parents. Et si vous contactez Mike et Cathy, rappelez-vous que, malgré le ton optimiste qu’ils ont utilisé pour parler et écrire sur Margo, ils souffrent depuis plus de quatre ans. S’il vous plaît, écrivez avec amour. « Une réponse douce rompt la colère, la parole dure excite la fureur. » (Proverbes 15,1)

Campagne de financement - Carême 2025

Merci de votre générosité. L'objectif est de 15 000$.

Ania

« Le site de CQV est un outil de référence et d’information sans précédent pour les défenseurs de la vie au Québec ! »

⁠—Ania

Donner à Campagne Québec-Vie


Laissez un commentaire