Par Lisa Bourne — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wheeler_Cowperthwaite
1er juillet 2019 (LifeSiteNews) — La vie de deux jumeaux a été épargnée alors que leur mère a changé d’idée pendant le processus d’un avortement chimique.
« Alexis », était enceinte d’environ six semaines lorsqu’elle s’est présentée pour un avortement à l’une des installations abortives les plus affairées de la Caroline du Nord A Preferred Women’s Health Center, dans la ville de Charlotte.
Au cours de l’ultrason, la technicienne a dit, banalement, « Oh, des jumeaux », ce qui a ému Alexis, car elle avait toujours souhaité avoir des jumeaux.
Alors qu’elle était en train d’assimiler la nouvelle de sa grossesse gémellaire, on lui a administré le premier des deux médicaments inclus au sein du protocole d’avortement chimique. On lui a remis le second médicament pour être pris au cours des 48 heures suivantes.
Au moment où elle quittait le centre d’avortement, un conseiller de trottoir a réussi à s’adresser à Alexis, alors qu’elle éprouvait d’intenses émotions et se sentait confuse. Elle a pu ainsi initier le processus de sauvetage des deux bébés.
« Il n’est peut-être pas trop tard pour vous », lui disait le conseiller. « Il y a moyen de renverser tout ça ; allez consulter le site internet AbortionPillReversal.com, contactez-les ; il n’est pas trop tard pour qu’ils puissent vous aider à sauver votre bébé. »
Alexis a ensuite quitté le lieu en voiture, mais a fini par se stationner rapidement, pour pouvoir ouvrir son téléphone cellulaire et chercher le site internet mentionné par le conseiller. Elle a appelé la ligne d’urgence, qui l’a mise en communication avec le centre local d’aide à la grossesse.
« Nous l’avons très rapidement prise en charge pour lui administrer le protocole d’antidote à l’avortement chimique », a dit Courtney Parks, conseillère en interruption d’avortement par pilule abortive pour les centres de grossesse HELP Pregnancy Center. « C’était une question d’heures. »
L’histoire d’Alexis a été publiée récemment sur le site internet Pregnancy Help News, et ensuite a été remarquée par FoxNews.com.
La « pilule abortive », ou RU-486, réfère à un protocole utilisant deux molécules : la mifépristone et le misoprostol. La mifépristone est prise en premier, pour déstabiliser la grossesse en bloquant les récepteurs de progestérone et en empêchant l’action de la progestérone produite par la mère. L’avortement est ensuite complété par l’administration du misoprostol, qui provoque le travail, obligeant le corps de la mère à expulser le bébé.
×
Campagne de financement -- Carême 2025
$ 15,305 recueillis
-- Objectif: 15 000 $. -- Il reste 2 jours -- Merci de votre générosité !
|
|
|
On peut renverser le processus abortif en administrant des doses supplémentaires de progestérone pendant une durée allant jusqu’à 72 heures suivant l’administration de la première molécule abortive.
Dr Matt Harrison, directeur médical du centre HELP, et le médecin californien Dr George Delgado, ont développé le protocole d’antidote à l’avortement il y a une dizaine d’années.
The Abortion Pill Rescue Network (APRN) » est composé de 450 professionnels de la santé pratiquant aux États-Unis ainsi qu’en 11 autres pays. Ils assistent les femmes qui appellent la ligne d’urgence. Le service est offert 24 heures sur 24, 7 jours par semaine, et est sous la responsabilité de Heartbeat International, un réseau global de 2600 centres d’aide à la grossesse.
Agir à l’intérieur des premières 72 heures est crucial, et Alexis a eu la chance de réussir à contacter la ligne d’urgence dans les délais requis. Ses jumeaux font partie des 750 bébés rescapés grâce au protocole d’antidote à l’avortement pharmacologique.
Lors de son rendez-vous avec le centre HELP Pregnancy Center, madame Parks et la technicienne en ultrasons, madame Kelly Byrum, ont donné une opportunité à Alexis (option que le centre d’avortement ne lui avait pas offerte) : voir les bébés via l’ultrason.
« Ils étaient tous petits, et il était si beau de voir leurs mini-cœurs battre », a affirmé Parks. « Je me rappelle m’être assise avec elle dans la salle d’ultrasons, de l’avoir vue pleurer, et d’avoir espéré que tout irait pour le mieux et que les bébés seraient sauvés. »
Parks s’est assurée qu’Alexis ait des ultrasons de contrôle au cours des semaines suivantes, afin de confirmer que les bébés étaient toujours sains et saufs.
Le protocole d’antidote à l’avortement a fonctionné, et environ un mois plus tard, le centre l’a mise en communication avec un médecin qui lui a offert un suivi prénatal pour le restant de sa grossesse.
Madame Parks et les membres du centre HELP ont gardé contact avec Alexis au cours de sa grossesse, et lui ont même offert, en association avec une autre organisation d’aide, une fête prénatale pour ses bébés.
« Ceci lui a permis d’obtenir tout ce dont ses bébés auraient besoin pour les années à venir », a affirmé madame Parks. « Elle m’a dit : “Si j’avais su ce que je sais maintenant, si j’avais vu ce que le Seigneur allait offrir à ces bébés, jamais je ne me serais rendue à cette clinique.” Elle a été tout simplement époustouflée par ce que Dieu lui a donné au cours de cette épreuve. »
Le HELP Pregnancy Center a réussi à sauver au total 4 bébés grâce au protocole d’antidote à l’avortement pharmacologique.
Le restant de la grossesse d’Alexis s’est déroulé sans aucun problème, et elle a accouché de ses bébés tôt cette année.
Madame Parks affirme qu’Alexis se porte très bien en tant que mère célibataire, et qu’elle a la chance d’être soutenue par sa propre mère, qui a déménagé chez elle pour l’aider avec les jumeaux.
Alexis est en amour fou avec ses bébés.
Kelly Byrum est contente de la prise de conscience générale par rapport à la possibilité de renverser un avortement pharmacologique.
« C’est vraiment bien que cet événement aie pu attirer l’attention de la presse, et ainsi de permettre d’informer les gens. » Elle ajoute : « Des femmes ayant consulté cette clinique d’avortement s’étaient laissées dire qu’une fois le processus enclenché, c’était irréversible. Ce avec quoi nous sommes en strict désaccord, » mentionne madame Parks, une des 800 cliniciennes membres de l’organisation Abortion Pill Rescue Network.
« Nous espérons que cet événement aura pu informer le plus de gens quant à la possibilité de renverser un avortement pharmacologique, et le fait qu’ainsi on puisse sauver des vies. »
Le numéro de téléphone de la ligne d’urgence est le (877)-558-0333. On peut obtenir plus d’informations via le site AbortionPillReversal.com.
|