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À la tête des libéraux, le défenseur extrémiste de l’avortement Justin Trudeau pourrait gravement nuire aux enfants à naître

par Patrick B. Craine (traduction CQV)
MONTRÉAL, le 3 oct. 2012 (LifeSiteNews.com) — Comme les experts et les politicards prédisent que la candidature de Justin Trudeau à la direction du Parti libéral fédéral se traduira par un « couronnement » en raison de son immense popularité, certains dirigeants pro-vie ont prévenu qu’un renouvellement de la Trudeaumanie va nuire à la cause de la protection des enfants à naître au Canada.
Le député de 40 ans d'arrière-ban a montré son extrémisme sur l'avortement en février quand il a indiqué qu'il soutiendrait l’indépendance du Québec si le Canada devait faire un geste pour offrir une protection juridique aux enfants dans l'utérus.
Après des mois de spéculation, le fils aîné du premier ministre du Canada le plus controversé, Pierre Eliot Trudeau, a annoncé sa candidature mardi soir dans sa circonscription montréalaise de Papineau. D'abord élu à la Chambre des communes en 2008, la montée de Justin Trudeau vers la direction du Parti libéral a été prévue depuis plus de dix ans. Mais nombreux sont ceux qui affirment maintenant qu'il apporte plus de « brillant » à cette position que de substance réelle.
Jim Hughes, président national de Campaign Life Coalition, a déclaré que la candidature de Trudeau est une menace pour les causes de la vie et de la famille en raison de ses prises de position favorable à la ligne dure, celle défendant l'avortement sur demande et le « mariage » de partenaires de même sexe.
« Même s'il a peu d'expérience --il s'agit d'un poids léger en termes de politique-- cela ne dissuadera pas un grand nombre de personnes de l’accompagner sur cette voie en raison de son charisme, le culte de la personnalité, etc.  Il joue bien le jeu », a expliqué Hughes.
Gwen Landolt, vice-présidente nationale de REAL Women Canada, a déclaré que Trudeau n'a pas la solide expérience et des positions politiques réfléchies normalement attendues des chefs de parti. « Tout ce que nous savons, c'est qu'il a une sorte de réflexe libéral de gauche, du “mariage” de partenaire de même sexe, d'avortement à la demande, mais il ne semble pas avoir une analyse en profondeur sur quelque question que ce soit », at-elle expliqué.
« Si les libéraux pensent que Justin Trudeau va résoudre leurs problèmes, ils sont très naïfs », a-t-elle ajouté. « Le charisme ne va pas résoudre le problème. »
Hughes pense que les pro-vie ne doivent pas sous-estimer la puissance de son charisme sur la prochaine génération d'électeurs. « Il va être en mesure de concocter un grand enthousiasme parmi les jeunes, qui ne connaissent pas les problèmes du tout et beaucoup de libéraux purs et durs vont voter pour lui juste parce qu’il porte ce nom », a déclaré Hughes.
« Je ne pense pas que le gouvernement conservateur s'est penché sur cette question sérieusement » a-t-il ajouté.
Un « Forum Research  Poll », sondage publié la semaine dernière suggère que les libéraux de Trudeau allaient gagner une élection avec 39 % des voix contre 32 % pour les conservateurs de Stephen Harper et 20 % pour le NPD Thomas Mulcair.
Trudeau a été un conférencier très prisé dans les écoles, les écoles catholiques en particulier, et lors d’événements de charité pour plus d'une décennie, et 152.000 internautes le suivent sur Twitter — en seconde place seulement parmi les députés après le premier ministre Harper avec 248.000 adeptes. Il est également très apprécié par les médias, ce qui a été mis en évidence dans la dernière semaine après la nouvelle qu'il avait l'intention d'annoncer sa campagne à la chefferie. La frénésie de la couverture atteint un point où un expert a exhorté les médias et Trudeau à « prendre une chambre. »
Même s'ils reconnaissent son manque d'expérience, les initiés libéraux ont vanté son pouvoir de « star », l'appelant le candidat « American Idol », et notant qu'il est la seule personne au parti libéral qui pourrait attirer 200 partisans dans une zone peu populeuse du pays.
Son défunt père Trudeau détient le triste honneur d'avoir été l'architecte de l'avortement légal au Canada — en tant que ministre de la Justice en 1967, il a déposé l’infâme projet de loi omnibus qui a légalisé l'avortement pour la première fois, et a supervisé son passage comme premier ministre en 1969. Il est également vénéré comme le champion de la Charte canadienne des droits et libertés, qui a habilité les tribunaux à imposer l'avortement non réglementé, de même que le « mariage » de partenaires de même sexe, les bordels légaux, et des sites d'injection « sécuritaires ».
Et le fils semble reprendre là où son père s'était arrêté — en poussant l'avortement et le « mariage » homosexuel tout en vantant sa foi catholique.
Il participe régulièrement à des défilés de la fierté gai et a été un conférencier pour le lobby homosexuel Égale. En juin, il a dit à une assemblée d'étudiants, lors d'un événement au lycée, que cette opposition de l'Église catholique aux clubs d’alliance gai-personnes hétérosexuelles (Gay-Straight alliances -- des clubs pro-homosexualité dans les écoles secondaires) est « répugnante ».
En février, Justin Trudeau a suscité la controverse quand il a suggéré qu'il serait favorable à la séparation du Québec si le Canada allait vers la restriction de l'avortement ou du « mariage » de partenaires de même sexe.
« Je dis toujours, si à un certain moment, je crois que le Canada est vraiment le Canada de Stephen Harper — que nous allions contre l'avortement, et que nous allions contre le “mariage” gai, et que nous étions en train de reculer de 10.000 manières différentes — peut-être que je penserais à vouloir faire du Québec un pays, “a-t-il déclaré à Radio-Canada.
Les commentaires ont été considérés comme particulièrement grave en raison de l'héritage de son père en tant que champion d'un Canada uni.
En novembre 2011, Trudeau s'est plaint aux médias qu'il était ‘étonnamment blessé” que quelqu'un l'accuse d'être un “mauvais catholique” après que le député conservateur Dean Del Mastro a demandé pourquoi il a été si souvent invité dans des écoles catholiques, même s'il s'oppose ouvertement aux bases de l’enseignement moral catholique.
“Ma foi personnelle est une partie extrêmement importante de qui je suis et des valeurs que j'essaie de promouvoir,” disait Trudeau à la Presse canadienne à l'époque. Son importance a été soulignée par des événements tels que la manifestation préparatoire pour les catholiques à la Journée Mondiale de la Jeunesse, à Toronto, en 2001, où il a été invité à prendre la parole, ainsi que l’éloge funèbre qu’il fit lors des funérailles de son père en 2000 à la Basilique Notre-Dame à Montréal.
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