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« Je ne me plierai jamais au mal » : Abby Johnson, militante pro-vie, parle des vaccins contaminés par l'avortement


Abby Johnson

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :  screenshot/Catholic Identity Conference (LifeSiteNews)

5 octobre 2021 PITTSBURGH (LifeSiteNews) — L’une des voix pro-vie les plus puissantes au monde a décrié samedi les vaccins liés à l’avortement, dont le scandale culmine maintenant avec le fait que le clergé catholique encourage ce qu’Abby Johnson a qualifié de coopération avec le mal.

Lors de la Catholic Identity Conference à Pittsburgh, Abby Johnson, ancienne directrice de Planned Parenthood devenue militante pro-vie, a expliqué que l’industrie de l’avortement n’est pas la seule à avoir atteint de nouveaux sommets dans son mépris de la vie des mères : la hiérarchie catholique a promu le mal en encourageant l’utilisation de vaccins développés à partir de lignées cellulaires d’enfants avortés, se rendant même complice de la vaccination forcée avec ces vaccins entachés d’avortements.

Abby Johnson a quitté Planned Parenthood voici 12 ans ─ après avoir été fortement secouée alors qu’elle était assistante pour un avortement guidé par échographie ─, mais elle souligne le fait que l’industrie de l’avortement est devenue plus « effrontée » que jamais dans la promotion du meurtre des enfants à naître.

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Même après la légalisation de l’avortement, a-t-elle expliqué, il n’était pas présenté dans les médias comme il l’est aujourd’hui. « Les femmes ne montaient pas sur le podium pour clamer leur avortement. Les femmes n’étaient pas fières du fait qu’elles avaient tué leurs enfants », a déclaré Johnson. « L’autre jour, j’ai vu une femme qui portait un t-shirt qui disait : “J’ai eu 21 avortements”. Alors vous dites, “Abby, ce n’est pas possible...”, Mais nous avions des femmes qui venaient dans ma clinique tout le temps, qui ont eu16, 17, 20 avortements ».

« La vérité est que dans la société d’aujourd’hui, les femmes utilisent l’avortement comme une forme de régulation des naissances », a déclaré Johnson.

Ce n’est pas ainsi qu’il a été vendu au public américain, a expliqué Johnson. L’avortement était plutôt présenté comme un moyen de « résoudre les maux » de la société, comme la pauvreté, la criminalité et la violence domestique. Mais « de 1972 ─ avant Roe ─ à aujourd’hui, nous constatons en fait une augmentation spectaculaire de ces taux », a-t-elle ajouté.

« [L’avortement] aggrave en fait les problèmes que rencontrent les femmes et les familles. Pourquoi? Parce que c’est une autre forme d’abus. C’est une forme de déshumanisation. Si vous êtes prêt à tuer les plus innocents, les plus vulnérables de votre société, alors vous êtes prêt à abuser et à tuer n’importe qui d’autre. En fait, ce n’est pas la solution qu’ils avaient promise. C’est incroyablement diabolique ».

Aussi récemment que le premier mandat de la présidence de Barack Obama, « l’avortement était encore vendu comme quelque chose qui devait être sûr, légal et rare », a déclaré Johnson. « J’y croyais, même. Je veux dire, c’était l’une des raisons pour lesquelles je me suis impliquée dans Planned Parenthood. »

Aujourd’hui, selon Mme Johnson, « il ne s’agit pas du tout de prévenir l’avortement. Il s’agit de faciliter l’accès à l’avortement à n’importe quel prix. »

Une horrible exploitation des femmes

Pour enfoncer le clou, Mme Johnson a raconté l’histoire troublante d’une expérience récente qu’elle a vécue avec un site Internet de pilules abortives qui a vu le jour après que le Texas ait adopté sa loi sur le battement de cœur.

La société expédiait ses pilules abortives depuis l’Inde afin de contourner la loi, et faisait l’objet d’une attention considérable dans les médias sociaux.

Pour voir à quoi ressemblait le processus de commande de ces pilules, Johnson s’est fait passer pour une jeune femme de 18 ans qui commandait des pilules abortives pour une grossesse qu’elle pensait être à 9 semaines et 6 jours, soit juste avant la limite de 10 semaines. En soumettant le formulaire requis, Johnson n’était pas tenue de fournir une échographie pour prouver l’âge du bébé, mais pouvait fournir une estimation à partir de la date de ses dernières règles.

Mme Johnson a déclaré que lorsqu’ils lui ont demandé une pièce d’identité pour prouver son âge et qu’elle leur a envoyé un courriel pour leur dire que non, elle n’avait pas de pièce d’identité, elle a pensé « à coup sûr » qu’ils allaient lui dire « Eh bien, chérie, nous ne pouvons pas le faire alors ».

Au lieu de cela, a expliqué Johnson : « Ils me renvoient un courriel où ils me disent : “Pas de problème. Voici ce que vous devez faire. Sur un morceau de papier, écrivez votre nom, la date de naissance que vous nous avez donnée, la carte de consultation que nous vous avons donnée, tenez le morceau de papier près de votre visage, prenez une photo, et ce sera votre carte d’identité. Envoyez-nous un courriel avec cette photo, vous nous paierez 110 $ et nous vous enverrons les pilules d’avortement par la poste. Au fait, elles viendront de l’Inde. Cela prendra environ 4 semaines pour qu’elles vous parviennent.” »

Johnson a ensuite décrit les scénarios horribles qui auraient pu se produire si sa prétendue grossesse était réelle.

Disons que je suis enceinte de 10 semaines. Je vais faire l’avortement médicamenteux quand je serai enceinte de 14 semaines. À ce moment-là, mon bébé [est] complètement formé. À 14 semaines, mon bébé est assez gros, en fait.

Et à 14 semaines, si j’ai 18 ans ─, mais peut-être que j’en ai 15, que je suis victime de la traite des êtres humains par un homme plus âgé et que je suis maltraitée ─ mon jeune corps ne sera probablement pas capable de faire sortir un bébé entièrement formé de mon utérus.

Et donc ce qui va probablement se passer, c’est que les pilules que je prends vont tuer le bébé, mais le bébé va rester coincé dans mon utérus. Parce que j’ai 18, ou 16 ou 14 ans, je ne connais pas bien mon corps. Et donc je vais saigner et je vais supposer que c’était ça l’avortement. Mais je vais toujours avoir mon bébé mort dans mon utérus.

Et quelques semaines plus tard, je vais commencer à avoir de la fièvre... Et je vais être de plus en plus malade et penser que j’ai peut-être juste la grippe. Ou le COVID. Et puis un jour, mes parents vont me trouver dans mon lit, et je serai morte. Parce que j’avais une septicémie. Et ils ne se doutaient même pas que j’étais enceinte. Parce que j’ai acheté des pilules en ligne pour 110 $ en Inde.

Ou, peut-être que je prends les pilules... à deux heures du matin quand mes parents sont endormis. Et je les prends seule dans la salle de bain. Peut-être que seule une jambe sort, et un bras sort. Et peut-être que je commence à faire une hémorragie parce que mon corps essaie tellement de faire passer ce bébé... et que je me vide de mon sang.

Vous voyez, et je vous donne ici une situation hypothétique, mais c’est une réalité qui se déroule dans notre pays aujourd’hui. Si cela ne vous indique pas la présence démoniaque qui se trouve dans l’avortement, je ne sais pas ce qui le ferait. L’industrie de l’avortement est tellement désespérée de tuer un bébé qu’elle est prête à tuer une mère dans le processus.

Ça ne peut pas être pire, n’est-ce pas?

« Église, où es-tu? »

Johnson a poursuivi en déplorant que les niveaux sans précédent de compromis moral ne soient pas arrêtés à la société laïque. Ils se sont infiltrés jusque dans la hiérarchie de l’Église.

Johnson confie que pendant 12 ans elle se disait : « Il y a une chose dont tu ne dois jamais parler : les vaccins ».

« Puis le vaccin COVID est sorti. Et je me suis dit : Johnson, tu dois en parler. Et c’est ce que j’ai fait », a-t-elle déclaré, expliquant qu’une vidéo virale qu’elle a réalisée, dans laquelle elle dénonce l’équivoque des évêques américains sur les vaccins COVID contaminés par l’avortement, « a essentiellement fait de moi une persona non grata pour l’Église catholique. Plusieurs diocèses ont annulé des conférences que je devais donner. J’ai vu des événements annulés par divers groupes de défense du droit à la vie ».

« Jamais de ma vie je n’ai pensé qu’en tant que personne pro-vie, parlant du fait que des bébés avortés sont utilisés dans les vaccins, l’Église catholique et les groupes de défense du droit à la vie tenteraient de me faire taire et de me censurer. Et pourtant, nous y sommes. C’est l’état de notre mouvement et c’est l’état de notre Église. L’église dominante, devrais-je dire ».

« Cela m’a ouvert les yeux. J’ai commencé à regarder, j’ai commencé à creuser... Je me suis dit que si je m’attaquais à ce géant, j’avais intérêt à savoir de quoi je parlais. »

De nombreuses personnes ont partagé avec Johnson la page web du National Catholic Bioethics Center (NCBC) sur les vaccins. « Je crois que je n’ai jamais vu autant de contradictions dans un seul document », a-t-elle fait remarquer. « Pourtant, je travaillais pour Planned Parenthood ».

« D’un côté, ils disent que l’avortement est un mal. D’autre part, ils disent qu’il est parfaitement normal d’accepter un vaccin qui a été créé à partir du mal. » Johnson a noté qu’en dépit de l’admission que l’avortement est mal, le NCBC a justifié la piqûre COVID parce que les avortements qui y sont liés étaient un « mal lointain ».

« Comme si le degré du mal diminuait au fur et à mesure que le temps passe. Comme si les crimes de Ted Bundy étaient moins graves parce qu’ils ont eu lieu il y a des décennies. C’est essentiellement ce qu’ils disent », a-t-elle ajouté. « D’un côté, ils disent qu’il est moralement acceptable de prendre ce vaccin, mais de l’autre, qu’il faut protester. Eh bien, pourquoi devrions-nous protester si c’est acceptable? »

« C’est ainsi que j’ai commencé à m’exprimer. J’étais tellement convaincue à ce sujet que j’attendais juste que mon Église bien-aimée se manifeste et dise non, nous ne ferons pas cela. Car l’Écriture nous dit que lorsque nous voyons le mal, nous ne devons pas coopérer avec lui. Quand nous voyons le mal, nous devons le fuir », a déclaré Johnson.

Mme Johnson a poursuivi en prédisant que si le clergé disait aux laïcs de « ne pas se conformer » à des vaccins développés de manière non éthique, « je vous garantis qu’une option éthique [apparaîtrait] en quelques minutes ».

« Mais à ma grande surprise, ils ne l’ont pas fait. Ils ont juste glissé outre comme ils l’ont toujours fait. Face à un mal moral, ils ont juste accepté le mal. Et pire que ça, ils nous ont dit d’accepter ce mal », a déclaré Johnson, visiblement affligée.

« Et les choses n’ont fait qu’empirer », a poursuivi Mme Johnson. Elle a souligné que le pape François a exhorté « tout le monde » à se faire vacciner, pour une question d’éthique, « mais il contredisait directement ce que la CDF venait de dire. Que la vaccination doit toujours être volontaire », a-t-elle ajouté, faisant référence à la note de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de décembre 2020.

Le pape François a qualifié le fait de recevoir le vaccin « d’acte d’amour », mais Mme Johnson maintient : « Aimer mon prochain ressemble à le mettre en garde contre les effets d’un vaccin dangereux ».

Mme Johnson a demandé pourquoi la hiérarchie de l’Église catholique ne condamne pas les institutions dites catholiques comme l’Université Notre-Dame pour avoir imposé un vaccin, alors que son « propre comité de bioéthique a déclaré que cela n’est pas éthique ».

« Alors, Église, où es-tu? Où êtes-vous, Pape François? Pourquoi ne parlent-ils pas? Ils sont silencieux. Vous savez pourquoi ? Parce qu’ils sont parfaitement d’accord avec les vaccinations forcées. Voilà pourquoi. Ils ne voient aucun problème à ce que nous soyons forcés de nous faire vacciner. Et leur silence nous dit tout ce que nous devons savoir. »

Forcer quelqu’un à mettre quelque chose dans son corps, a déclaré Johnson, « va à l’encontre de tout ce que nous croyons, pas seulement en tant qu’Américains, mais cela va à l’encontre du catéchisme de l’Église catholique. »

« Nous ne sommes pas des gens qui forcent les autres à se conformer à nos croyances. Jésus n’a jamais forcé les gens à croire comme Lui. Il n’a pas forcé les gens à devenir ses disciples. Il les a appelés. Il leur a permis de choisir », a-t-elle poursuivi. « Je me fiche de ce qu’ils essaient de faire. Ils peuvent me retirer mon entreprise, ils peuvent me retirer tout ce que je possède. Je ne me plierai jamais au mal. Jamais. »

« Et je dois penser, de quoi avons-nous peur? Je n’ai pas peur. J’ai beaucoup d’espérance concernant l’endroit où je vais passer l’éternité. Je n’ai pas peur de la mort. » Elle a poursuivi en encourageant le public : « Si quelqu’un dans le monde ne doit pas avoir peur de la mort, c’est bien nous. »

Tout ce que nous devons faire, c’est continuer à nous battre. Ne pas nous reposer sur nos lauriers. Et j’ai l’impression que beaucoup sont devenus complaisants. Il y a un million de bébés qui sont massacrés chaque année.

Quelle est la solution? Il va falloir que vous vous sentiez vraiment mal à l’aise. Être pro-vie est difficile. Être pro-vie, c’est être un peu bizarre devant la clinique d’avortement. Être pro-vie, c’est ouvrir sa maison à une femme dans le besoin. Vous devez faire du bénévolat, vous devez agir. Vous devez trouver le centre de grossesse le plus proche.

Les médias sociaux sont l’un de nos outils les plus puissants. Publiez ce qui se passe dans le monde de l’avortement. Indiquez où les femmes peuvent aller si elles ont subi un avortement. Publiez des informations sur les ressources locales dans votre communauté. Publiez des petits dessins sympas de différents organismes. Parce que vous ne savez jamais qui fait défiler votre page de médias sociaux. Dieu ne gaspille jamais rien, jamais.

Pour encourager ceux qui se demandent si ce qu’ils font fait une différence, Johnson a raconté comment un jeune homme qui avait l’habitude de prier devant le centre Planned Parenthood où Johnson travaillait a été invité à prier pour elle en la nommant.

La Coalition pour la vie avait demandé à un groupe de prière dédié à l’extérieur de la clinique de prier pour certaines personnes qui y travaillaient. On a demandé à un jeune homme de prier pour Johnson tous les jours pendant un an. Johnson a expliqué : « Cela s’est passé à la fin de 2008 ou au début de 2009, qui est l’année de mon départ. Il a donc prié pendant une année entière, pour moi, en me nommant. »

Johnson a quitté la clinique en octobre 2009, et le jeune homme est entré au séminaire, et il a connu Johnson grâce à son sacerdoce.

Un jour, alors que Johnson n’était dans une nouvelle paroisse que depuis un mois, elle « s’est aperçue que ce type, qui priait pour moi tous les jours, était maintenant mon curé ». « Nous sommes devenus de très bons amis », a déclaré Johnson.

« Dieu ne gaspille rien. Nous devons continuer à prier, nous devons continuer à nous sacrifier. Je crois que nous pouvons rendre l’avortement à nouveau impensable », a-t-elle conclu.



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