Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
Le 8 octobre l’Assemblée nationale française débattra sur un projet de loi visant à étirer le délai d’avortement de 12 à 14 semaines de grossesse. C’est dans ce contexte que l’agence IFOP publie un sondage commandé par Alliance Vita sur l’avortement, selon Le Figaro :
À la veille du débat parlementaire prévu jeudi 8 octobre, sur une proposition de loi de deux députées écologiste et ex-LREM, visant à allonger le délai légal d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse, l’IFOP publie un sondage sur « les Français et l’IVG », commandé par l’association pro-vie — c’est-à-dire, opposée à l’avortement — Alliance Vita, et réalisé du 30 septembre au 1er octobre 2020.
Ce sondage, réalisé auprès de 1039 personnes, montre entre autres que 92 % des Français considèrent que l’avortement laisse de douloureuses traces psychologiques aux femmes, d’après Le Figaro :
Ainsi, 92 % des personnes interrogées considèrent qu’« un avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes ». Ils étaient 89 % en 2016.
C’est donc un fait qui va à l’encontre du récit gouvernemental (et des organismes spécialisés en avortement) sur l’avortement, qui, selon ce dernier, n’aurait pas d’effet sur la santé psychologique des femmes, rapporte Le Figaro :
« Au fur et à mesure des années, cela confirme que le ressenti des Français est bien que l’avortement laisse des traces psychologiques, ce qui contredit ce que le gouvernement affirme sur son site officiel d’information sur l’IVG », commente Caroline Roux, déléguée générale adjointe d’Alliance Vita, interrogée par Le Figaro. Le gynécologue Philippe Faucher, cité sur le site ivg.gouv.fr, affirme en effet qu’il « n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement »... tout en ajoutant que certaines femmes « sont tristes » ou « pleurent » et qu’il ne faut pas hésiter alors à consulter un psychologue.
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