Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MIA Studio/Adobe Stock
27 juin 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — 80 % des élèves d’une école primaire d’Ottawa étaient absents le jour de la cérémonie de lever du drapeau de la « fierté » prévue au début du mois, a déclaré un militant pro-famille local.
S’adressant à LifeSiteNews, l’activiste pro-famille musulman Kamel El-Cheikh a déclaré que le 4 juin, les enseignants et le personnel de l’école élémentaire Michaelle Jean à Ottawa, en Ontario, ont été déconcertés par l’absence de 591 des 738 élèves (80 %) le jour de la cérémonie de lever du drapeau de la « fierté » LGBT de l’école. Les absences signalées coïncidaient avec la deuxième journée annuelle de refus du drapeau de la « fierté » organisée par la Coalition nationale pour la Vie (CNV).
En réponse à cette absence massive, M. El-Cheikh, qui a déclaré s’être rendu à l’école pour encourager les parents et les élèves à résister à l’idéologie LGBT, a attesté que la directrice de l’école, Tania Bergeron, et une enseignante de cinquième année du nom de Martine, tentaient de punir les parents dont les enfants n’assistaient pas à la cérémonie du drapeau de la « fierté ».
À son arrivée à l’école, M. El-Cheikh a déclaré que les parents l’ont rapidement informé que deux membres du personnel faisaient circuler un document que les parents devaient signer pour punir ceux qui refusaient de participer à la cérémonie du drapeau de la « fierté ».
« Ces deux personnes devront rendre des comptes à l’avenir », a déclaré M. El-Cheikh, condamnant le personnel de l’école pour avoir « rabaissé et diabolisé les parents ».
« Nous allons demander des comptes à chacun d’entre vous », a-t-il promis.
|
|
Dans d’autres commentaires adressés à LifeSiteNews, El-Cheikh a déploré le « programme de la fierté » qui tente d’écraser « les croyances des gens, les libertés civiles des gens » et qui s’en prend « aux enfants ».
El-Cheikh, organisateur de la Marche 1 million de personnes pour les enfants le 20 septembre de l’année dernière, a déclaré que le débrayage massif des élèves a conduit les enseignants à regrouper les cours pour les 147 élèves restants. Toutefois, M. El-Cheikh a précisé que, même dans ce cas, 50 % des élèves restants ont demandé à ne pas participer à la levée du drapeau LGBT.
Outre ce succès massif à l’école [Michaelle Jean] d’Ottawa, M. El-Cheikh estime à 50 % le taux de boycottage du drapeau de la « fierté » dans les écoles du pays lors de la deuxième journée nationale annuelle de refus du drapeau de la « fierté ».
Selon la Coalition nationale pour la vie, cette année, huit provinces au total ont participé à la campagne de débrayage des élèves, contre sept l’année précédente.
Les provinces participantes en 2024 étaient les suivantes : Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba, Ontario, Québec, Nouvelle-Écosse et Nouveau-Brunswick.
Bien que les écoles n’aient pas encore publié de chiffres officiels, M. El-Cheikh déclare qu’il a reçu ses informations de Canadiens pro-famille travaillant au sein du système scolaire.
« Il s’agit de personnes qui travaillent dans les conseils scolaires », a-t-il déclaré. « Ce sont des informaticiens. Ce sont des enseignants qui ne veulent pas avoir d’ennuis. Ce sont des directeurs d’école. Ce sont des politiciens qui se soucient des enfants et de leurs parents ».
« Il s’agit de donner aux parents, aux femmes et aux enfants les moyens d’être protégés contre un programme dégénéré, sinistre et diabolique qui cherche à saper l’ordre divin », a-t-il ajouté. « C’est ce que je vais combattre ».