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53 églises au Canada ont été incendiées ou vandalisées pendant que la persécution antichrétienne se poursuit

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Église Saint-George de Surrey en Colombie-Britannique.

Par Mary Margaret Olohan (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

La Gendarmerie royale du Canada de Surrey a déclaré dans un communiqué de presse que l’église copte orthodoxe Saint-Georges a été détruite dans un incendie survenu tôt lundi matin, dont la cause fait encore l’objet d’une enquête. L’incendie est considéré comme « suspect », notamment en raison des images de vidéosurveillance obtenues par CTV Vancouver montrant une femme tentant d’incendier l’église quelques jours auparavant.

L'église copte orthodoxe Saint-George de Surrey, en Colombie-Britannique, a été détruite par un incendie suspect. La police enquête actuellement sur l'incident. Mgr Mina du diocèse copte orthodoxe de Mississauga, Vancouver et de l'ouest du Canada a exprimé sa tristesse face à cet incident.
— SW News (@shalomworldnews) July 20, 2021

Les autorités n’ont pas établi que les incidents sont liés. Le sergent Elenore Sturko a déclaré mardi à la Daily Caller News Foundation (DCNF) que l’individu suspect de la vidéo du 14 juillet, décrit comme une « femme de race blanche, mesurant 5 pieds 7 pouces, de forte corpulence et aux cheveux foncés », n’a pas encore été identifié.

La GRC de Surrey a confirmé qu'il y a eu une tentative d'incendie criminel sur l'église orthodoxe copte Saint-George mercredi dernier. Les responsables disent qu'il est trop tôt pour confirmer si l'incendie d'aujourd'hui était aussi un incendie criminel ou si les deux incendies sont liés. Ils sont toujours à la recherche de ce suspect.
— Regan Hasegawa (@rhasegawaCTV) 19 juillet 2021

L’église, fréquentée par plus de 380 familles, servait également de garderie à 65 enfants, a rapporté CTV.

« Nous ne serons pas découragés et nous reconstruirons », a déclaré Mgr Mina du diocèse copte orthodoxe de Mississauga, Vancouver et de l’ouest du Canada, selon le Vancouver Sun.

« Le moment choisi pour cet incendie […] soulève de nombreuses questions sur ce que les autorités ont fait pour protéger notre église, surtout si l’on considère l’attentat perpétré contre cette même église mercredi dernier », a-t-il ajouté, toujours selon le Vancouver Sun.

La Gendarmerie royale du Canada a déclaré mardi à la DCNF que, bien qu’elle enquête sur les crimes contre les églises, elle ne dispose pas de statistiques sur le nombre d’églises qui ont été vandalisées ou brûlées.

« La GRC suit et enquête sur ces crimes là où nous sommes le corps de police de la juridiction. Nous n’avons pas le mandat de recueillir ni de suivre les statistiques des crimes sur lesquels d’autres services de police enquêtent », a déclaré Robin Percival, porte-parole de la GRC, à la DCNF.

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Selon une estimation de la publication canadienne True North, au moins 48 [maintenant 53*] églises chrétiennes au Canada ont été vandalisées, profanées ou incendiées depuis que des tombes non marquées ont été découvertes près des pensionnats pour enfants autochtones.

Kelly Jane Torrence, du New York Post, a critiqué les médias d’avoir suggéré que le Canada avait caché des « camps de la mort génocidaires ».

Torrence a écrit que les tombes non marquées sont des « confirmations » d’une triste histoire que les Canadiens ont toujours connue, plutôt que des « découvertes ».

Le rapport de Vérité et Réconciliation du Canada, publié en 2015, a révélé que des milliers d’enfants sont morts de maladies dans les écoles surpeuplées et que le manque de supervision pouvait avoir donné lieu à des abus et à de la négligence.

« Il ne s’agit pas d’un charnier », a déclaré le 24 juin le chef de la Première Nation de la Saskatchewan, Cadmus Delorm, à propos des sépultures découvertes près d’un ancien pensionnat indien. « Ce sont des tombes non marquées ».

« Les découvertes ont été choquantes mais pas surprenantes », écrit Torrence. « Lorsque j’étais écolière au Canada, j’ai appris l’histoire peu glorieuse de la politique d’assimilation forcée du pays. Au cours d’un siècle, 150 000 enfants autochtones ont été arrachés à leur famille ─ par la force, si nécessaire ─ et envoyés recevoir une éducation en anglais (ou en français) dans des écoles financées par le gouvernement et dirigées principalement par l’Église catholique. »

Torrence écrit que la plupart des membres du clergé en charge étaient « bien intentionnés », mais que certains « ont profité de leur position pour commettre des abus ».

« L’idée était de transformer des enfants frappés par la pauvreté en membres productifs, voire prospères, de la société canadienne ordinaire — et, du point de vue de l’Église, de sauver leurs âmes », a-t-elle ajouté. « La Commission vérité et réconciliation du Canada a conclu en 2015 qu’au moins 3 200 étudiants sont morts, révisant plus tard ce chiffre à 4 100. La cause numéro 1 des décès était la tuberculose ; la grippe a également frappé durement. Loin de chez eux, les enfants étaient souvent enterrés sur place, leurs tombes marquées de croix en bois, dont la plupart se sont détériorées et ont disparu. »


*Commentaire d’A. H.



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