Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Seventyfour/Adobe Stock
15 novembre 2023, Front Royal, Virginie (HLl) — L’avenir est prometteur pour les catholiques pro-vie d’Afrique, grâce à la formation spéciale des séminaristes assurée par Human Life International, une organisation catholique pro-vie basée aux États-Unis. L’Afrique est une lueur d’espoir pour ceux qui défendent une culture de vie. Alors que Human Life International poursuit sa contre-offensive contre les campagnes occidentales de promotion de l’avortement, les programmes de formation de l’organisation, qui ont touché plus de 10 000 séminaristes africains au cours des 20 dernières années, constituent l’un des nombreux champs fertiles qui portent leurs fruits en Afrique.
Le taux d’avortement en Afrique subsaharienne est en augmentation, même dans les pays où la loi n’autorise l’avortement que pour sauver la vie de la mère. Le nombre annuel d’avortements en Afrique subsaharienne a presque doublé entre 1995 et 2020, passant de 4,3 millions à 8 millions. Sur près d’un million de grossesses surprises signalées rien qu’au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, près de 40 % se sont terminées par un avortement. Human Life International s’efforce de réduire ce taux dans ces trois pays et dans 12 autres pays subsahariens par le biais de programmes de promotion, d’éducation et d’aide à la grossesse.
George Wirnkar, directeur régional de Human Life International pour l’Afrique francophone, a formé des milliers de jeunes hommes appelés à la prêtrise au cours des 25 années qu’il a passées au sein de l’organisation catholique mondiale pro-vie. Chaque année, Human Life International forme 4 500 prêtres et séminaristes dans le monde entier.
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Ces jeunes hommes, dévoués au service du Seigneur, sont généralement issus de cultures africaines traditionnelles qui valorisent la famille, la dignité humaine et la vie. Cependant, a expliqué M. Wirnkar, ils exercent leur ministère dans des communautés qui ont été ciblées par des organisations occidentales promouvant l’avortement. Il fait remarquer que les pays subsahariens sont des cibles fréquentes des promoteurs de l’avortement dans le monde. Parmi les pays visés par des organisations telles que l’International Planned Parenthood Federation et MSI Reproductive Choices, M. Wirnkar a cité le Bénin, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Human Life International a organisé des formations pro-vie pour les séminaristes de ces pays.
Le père Innocent Ahidje du Bénin a été ordonné en 2020 au milieu des affres de la pandémie de COVID, alors que les fournisseurs d’avortements annonçaient une augmentation de ce qu’ils appelaient les grossesses « non désirées ». Alors que d’autres réclamaient l’accès à l’avortement, le jeune prêtre a mis à profit la formation qu’il avait reçue au séminaire par le biais de Human Life International. S’appuyant sur son éducation, Ahidje a enseigné à sa congrégation les principes de la doctrine catholique sur les questions de vie.
Le père Ahidje nous a montré la réponse qu’il a reçue de Janvier, un jeune mari de sa congrégation : « J’ai les larmes aux yeux et le cœur en peine au moment où je vous parle. Les conférences du père Ahidje m’ont ouvert l’esprit sur les graves péchés contre la vie que ma femme et moi avons commis en avortant... Je me réjouis parce que j’ai appris que l’avortement n’est pas une méthode de planification familiale... C’est un nouveau départ dans la vie de notre jeune famille ».
Le père Lucien Wanre, basé au Burkina Faso, fréquentait le séminaire Saint Pierre Claver de Koumi lorsqu’il a suivi les cours pro-vie de Human Life International.
« Ces cours ont considérablement enrichi mes connaissances et ma compréhension des questions pro-vie cruciales de notre époque », a déclaré le père Wanre. « Je suis très reconnaissant de pouvoir partager les connaissances acquises au cours de ces sessions de formation dans mes activités quotidiennes en tant que prêtre... pour toucher le cœur de nombreuses personnes, celles qui sont sous ma responsabilité pastorale et d’autres encore. »
Le père Edgard Ouedraogo, également originaire du Burkina Faso, a déclaré avoir appris de Human Life International que les stratégies de la culture de mort étaient malicieusement imposées à l’Afrique et dans quelle mesure la famille africaine était visée.
« Cela m’a incité à effectuer mes propres recherches sur l’éthique du Nouveau Monde et la promotion de la femme en Afrique », a expliqué le père Ouedraogo. « Human Life International m’a donné les outils pour exercer un ministère intellectuel, pastoral et humain. Cela m’a permis d’éclairer de nombreuses personnes sur la vie, même des non-chrétiens. En partageant le message du pape Jean-Paul II dans son encyclique Evangelium Vitæ, j’ai pu aborder les questions de l’avortement, de la contraception, du genre et de l’homosexualité à partir d’une base solide ».
« Aux yeux des puissants, l’Afrique doit être conquise », a déclaré le père Ouedraogo. « Human Life International doit continuer à combattre ces crimes silencieux mais inimaginables pour sauver le sens de l’humanité qui risque de disparaître. »
Lorsque le père Sam Théodore a fréquenté le séminaire du Sacré-Cœur en Côte d’Ivoire, il savait que toute vie était sacrée, mais il n’était pas équipé pour la défendre.
Le père Théodore écrit : « La formation que j’ai reçue dans le cadre des cours de Human Life International est un complément à l’éducation que j’ai reçue au séminaire. Ces sessions ont complété la formation formelle du séminaire et m’ont permis de comprendre plus pleinement et plus concrètement les défis auxquels font face nos fidèles, concernant, en particulier, le don sacré du mariage. »
Créateur de plusieurs groupes pro-vie, tous florissants et continuant à défendre la vie, la foi et la famille, le père Théodore a ensuite animé des émissions de radio pro-vie et écrit un livre intitulé Abortion, A Human Scandal (L’avortement, un scandale humain).
« L’Occident soi-disant civilisé a envoyé des millions de dollars en Afrique pour payer des avortements et des contraceptifs que les femmes africaines n’ont pas demandés », a ajouté Emil Hagamu, directeur régional de Human Life International pour l’Afrique anglophone. « Depuis longtemps, la population africaine est intentionnellement ciblée pour être décimée. Il est essentiel que le clergé de l’Église catholique soit équipé pour aider ses fidèles à combattre cette culture de mort. C’est l’objectif de la formation très complète de Human Life International pour les séminaristes ».